lundi 29 février 2016

« Sortir des conditionnements, de l’inconscience et de la souffrance »






Après la pluie continue, c’est le vent qui m’empêche d’aller au jardin. Mais ça me va bien. En ce moment, je n’ai pas envie d’agir. Je suis plus focalisé au centre que jamais parce que je sais que toutes les solutions sont là. Quand je dis "solutions" je devrais dire "potentiels" parce que la solution suppose qu’il y ait un problème et je n’ai pas du tout l’impression d’avoir un problème. 
C’est l’énorme avantage de l’acceptation totale de soi parce qu’on ne se définit plus comme un objet fini, condamné à revivre éternellement les mêmes schémas, on se voit comme un terrain d’expérience où "l’échec" est une occasion de comprendre, d’être enseigné,  de s’ajuster aux fréquences de la paix, de l’amour.  
Où les traumas du passé deviennent révélateurs de l'être tout entier, de son essence, de sa passion, de la conscience Une...C’est à mon sens de cette façon qu’on intègre sa lumière et qu’on fait l’expérience directe de l’amour en soi.

Dès lors qu’on change sa perspective, l’horizon s’élargit et comme on sort du rôle de victime, on s’ouvre de plus en plus à la sagesse innée, intérieure, on perçoit l’âme, sa voix, ses clins d’œil dans les synchronicités. 
Le fait de juger une situation, de l’interpréter d’une façon catégorique, de la considérer comme bonne ou mauvaise, nous limite considérablement, on ne peut absolument pas changer et on perpétue les mêmes comportements en se plaignant que notre vie est lourde, pénible, en ayant l’impression de devoir la subir.


Un comportement se met en place par plusieurs facteurs associés, une situation va susciter une émotion, le mental va l’interpréter et si on est enfant comme il n’est pas encore assez développé, c’est l’inconscient qui va enregistrer les données en terme d’émotions douloureuses et d’incompréhension. 
Un signal d’alarme va se créer dès qu’on sera dans une situation qui éveillera les mêmes émotions douloureuses. 
Et si le mental est capable de raisonner, il va interpréter la situation par rapport à l’émotion ressentie et une croyance va se former. 

Par exemple, si dans mon enfance, j’entends un bruit strident qui m’agresse, au moment où je bois du chocolat au lait, inconsciemment je vais associer le chocolat au lait avec des émotions douloureuses, et mon système de défense interne va classer le chocolat au lait dans les dangers potentiels. 

Le corps physique enregistre la mémoire d’un trauma de plusieurs façons, au niveau de la mémoire cellulaire, de celle des organes des sens, une carte "danger" va se dessiner, associant la pensée, consciente et inconsciente, l’émotion mais aussi les odeurs, les sons, tout ce que le corps va ressentir et percevoir à ce moment précis. 
Ainsi, dès qu’un de ces éléments sera revécu, un seul de ces facteurs mémorisé va déclencher l’émotion douloureuse, le système d'alerte, de fermeture, de sécurité, parce que l’inconscient aura tiré la sonnette d’alarme. On est en mode automatique, réflexe, inconscient.
Et la récurrence de la situation va confirmer au niveau mental cette association de paramètres ce qui finalement constituera une croyance, une habitude, un comportement réflexe. 
Dès qu’on revivra une situation comportant un des éléments déclencheurs, la croyance sera nourrie et le même circuit neuronal sera emprunté, donnant la même réponse au stimulus. 

Pour sortir de ce cycle de conditionnement d’une croyance, pour casser l’association perverse qui nous fait réagir en mode automatique, réflexe, il faut arrêter le processus en agissant sur la pensée, en changeant la croyance, en créant de nouvelles routes neuronales, et concrètement, physiquement, en apprenant à accueillir ses émotions, à être en paix. 
Le fait de se poser dans le cœur, casse le réflexe conditionné parce qu’alors, on se place en observateur, on arrête la réaction en chaîne.

Il est plus courant de commencer à changer en intégrant de nouvelles données. 
Mais il faut déjà vouloir changer, ne plus se satisfaire de ce qu’on vit. 
Jouer la victime peut comporter des avantages, ça nous déresponsabilise et comme il est beaucoup plus facile d’accuser les autres, les circonstances de notre mal être, on peut rester dans ce rôle jusqu’au bout.
Dans un sens, ça peut aussi se comprendre parce que tant qu’on ne sait pas gérer son monde intérieur, mental et émotionnel, on aura l’impression de subir, de ne pas être le maitre à bord. 
Et pour vouloir changer, il faut déjà croire que c’est possible, connaitre la constitution et le fonctionnement de l’humain, de ses corps subtils, des énergies.

On parle du pouvoir de la pensée mais elle n’agit pas seule, nous sommes constitués de corps subtils et comme nous nous identifions à la surface de la personnalité, à un seul de ces corps, on ignore notre potentiel véritable.
On parle d’ouverture de cœur et d’esprit parce que c’est de cette façon qu’on peut intégrer de nouvelles idées. 
Le cœur a la capacité de voir avec neutralité et donc de percevoir au-delà des à priori, des apparences, des rôles et conditionnements. Il a une vision objective des faits et lorsqu’on se centre on pourra voir l’association pensée/émotion qui crée le comportement réflexe. 




On a les mêmes réactions aux même stimuli extérieurs parce que l’émotionnel ne fait pas la différence entre une situation du présent et une pensée du passé; un souvenir, ou une pensée imaginaire, qui se projette dans le futur. Pour lui, tout se vit au présent et c'est là une grande part de notre pouvoir, de notre capacité d'agir, de changer.

Une peur associée à une pensée, une croyance, va se déclencher naturellement, automatiquement, parce que la pensée et l’émotion ont été associées dans une situation donnée où l’inconscient, le mental l’on interprété comme un danger. Et si on est face à la même situation même si nous ne sommes pas vraiment en danger, on aura pourtant le même réflexe conditionné.

Longtemps, je me disais comment je peux avoir peur alors que je ne suis plus l’enfant soumise à un père abusif, tout ça c’est derrière !
Mais en fait, il reste les pistes neuronales, les émotions qui nourrissent les pensées et croyances du danger tout ceci est inscrit dans la mémoire du corps, de l’inconscient.

Pour cette raison, tout le travail au niveau mental, d’épuration des croyances, a demandé l’intégration de nouvelles données. Et c’est de cette façon que peu à peu, les croyances se transforment mais tant que je ne faisais pas le travail au niveau émotionnel, le changement était superficiel. Il y a eu tout de même un grand progrès mais il me fallait aller plus en profondeur.
Il est donc important, nécessaire même, d’apprendre à gérer les émotions liées à la peur, aux croyances qui ont été adoptées lors de situations traumatiques.
Et ça demande de l'attention et la répétition du nouveau mode de gestion de son monde intérieur afin de changer véritablement, afin que toutes les mémoires soient désactivées.

D’où le caractère répétitif de mon discours ! 
On peut y voir un manque d’imagination, une forme de stupidité mais en fait, c’est un travail de transformation profonde indispensable. 
C’est en répétant la nouvelle croyance, en posant les choses mentalement chaque matin, que le comportement se calque dessus. Le fait d’écrire tous les jours à propos de la puissance de l’amour prépare le mental de façon à ce que le retour au cœur devienne un réflexe automatique.
De cette façon les connexions neuronales qui forment les nouveaux circuits se créent évitant d’avoir à raisonner à chaque fois que des émotions désagréables se manifestent.    

On s’identifie à nos pensés, nos croyances parce qu’au fil du temps, elles forment des comportements qui créent des caractéristiques particulières de la personnalité. 
Ainsi, on va se définir par rapport à des traits de caractère qui ne sont que des conditionnements. Et ces conditionnements eux-mêmes, viennent de situations vécues dans l’enfance, de réactions primaires à des faits que nous n’avons pas choisis, enfin pas au niveau de la personnalité mais c'est un autre sujet. 
Des conditionnements créés à partir de croyances bien souvent héritées de notre entourage, et lorsque c’est l’inconscient qui gère le trauma, ces croyances sont issues de l’inconscient collectif.

On se construit une personnalité à partir de croyances conscientes et inconscientes qui ne nous appartiennent même pas ! Et bien souvent les réactions que nous avons, vont faire que les autres vont nous définir, nous attribuer une personnalité. 
Les parents et les éducateurs vont nous définir selon nos réactions et pas selon l’être intérieur véritable et comme on les croit, on va penser être ce qu’ils disent de nous. 
On s’identifie à nos traits de caractères parce qu’on les répète inconsciemment au point de croire que nous sommes ces réactions, ces réflexes conditionnés.

On peut donc comprendre l’importance de l’introspection, de la connaissance de soi qui nécessite la transparence et la bienveillance, l'observation neutre. 

Déjà, quand on comprend que notre inconscient est un système de survie, que notre personnalité se forge sur des croyances extérieures et que ce sont des réflexes conditionnés, intrinsèques à tout humain, on peut avoir un regard beaucoup moins dur envers soi.
Nos corps subtils réagissent selon leurs fonctions afin de nous maintenir en vie dans un monde où nous sommes stimulés de toutes parts et où la peur domine.

Intégrer l’amour lumière de la source, c’est devenir conscient de ces mécanismes, voir que ce sont des systèmes automatiques propres à l’humain, à l’incarnation, mais que ça ne nous définit en aucun cas. 
Ce sont des comportements automatiques de survie mais nous ne sommes pas obligés de les subir et encore moins de croire que nous sommes enfermés par ces conditionnements.

Par contre, il faut savoir que pour sortir de ces schémas, ça demande de vouloir être responsable de son monde, d'arrêter d'accuser l'extérieur, d’être en mesure de s’observer objectivement et avec compassion, bienveillance.

La peur, la culpabilité, les obligations, sont des énergies qui nous permettent de déceler ces automatismes et en même temps, par effet contraste, de goûter leur opposé lorsqu’on vient au cœur. 
Lorsqu’on se centre, lorsqu’on observe ces mouvements internes, on s’en dissocie, on voit que nous ne sommes pas cela, que c’est juste un mouvement de l’énergie en nous, un mouvement qui plus est, qui n’est pas mal intentionné mais juste un phénomène naturel.

Savoir que nous sommes agis ou mus par des systèmes réflexes internes nous permet d’avoir de la compassion pour nous-même, de voir que nous avons conservé notre innocence, que nous ne sommes pas mauvais mais que nous étions juste ignorant de notre nature complexe et multidimensionnelle. 




Quand on sait que la plupart de nos comportements sont des réactions réflexes, et qu’ils constituent une forme de protection, de self défense, on se détend. 
Une fois qu’on sait cela, on ne peut plus non plus agir de la même façon. Du moins comme on ne peut pas décemment s’identifier à nos réactions, on va pouvoir lâcher ces comportements réflexes. 
Et c’est en ne réagissant plus, en cassant le cycle ; pensée, croyance, émotion, alarme, que le réflexe conditionné va se désactiver. 

En général, on commence par chercher de nouvelles idées puisque le mal-être insupportable va initier la recherche et comme notre mental, la zone du néo cortex tout comme nos cellules, sont programmés pour évoluer, on trouvera de nouvelles pistes. Le désir de changement va enclencher un processus naturel téléguidé par la source, par notre conscience évolutive.
Et très souvent c’est en sachant qu’une croyance était fausse, en prenant conscience qu’on nourrissait l’illusion, parfois même de façon choquante, qu’on va pouvoir vouloir véritablement changer.
En ce sens, toutes les révélations de corruption, de manipulation, dans le monde, ont un effet libérateur même si pour beaucoup, bon nombres d’illusions, de fausses croyances et même de certitudes s’écroulent. Ça créé une perte de repères censée nous amener à l'intérieur, à devenir plus conscients mais très souvent, ça amplifie la division en soi, le rejet de son ombre, l'accusation, la déresponsabilisation, la dualité et donc l'inconscience.

Tant que nous agissons en mode inconscient, automatique, nous ne pouvons pas évoluer et très souvent la vie va devoir nous faire vivre des situations douloureuses pour que nous prenions conscience de nos croyances illusoires ou limitantes.

Alors on croira encore plus être une victime jusqu’au moment où on cesse de lutter, où on accepte les faits et là, on peut commencer à voir la situation avec plus d’objectivité. 
Puis se rendre compte de l’aspect bénéfique, libérateur de l’expérience qui nous a permis de toucher le cœur de l'être, de grandir en conscience, en sagesse et nous rend plus responsable, lucide.

Une fois qu’on comprend que les systèmes internes de survie peuvent être désactivés en choisissant d’être responsable, c'est-à-dire conscient de ces mouvements internes, on voit qu’il ne sert à rien de lutter. On comprend que c’est dans la paix du cœur, dans l’accueil et l’observation bienveillante, que l’inconscient n’est plus obligé de gérer notre vie, par défaut. 
La réaction, qu’elle soit de rejet, de lutte, de résistance, de rébellion, d’attraction et de répulsion, fait partie de ce système de survie, de l’inconscient, de ces conditionnements, c’est un mode de fonctionnement réflexe. 

L’humain possède une conscience c'est-à-dire la capacité de comprendre, de raisonner et là je ne parle pas d’engranger des connaissances, de savoir calculer, mais d'ouverture, de compréhension et de faculté d’innover, d’imaginer. 

Une connaissance doit être intégrée, appliquée afin qu’elle permette de changer, de développer son intelligence et pour cela, ça demande de passer du mode inconscient de survie à la conscience de ce que nous sommes. Et ça exige de porter un regard neutre sur soi-même. 
Quand on parle d’enfant intérieur, il représente beaucoup d’aspects internes. 
On pourrait plutôt, parler de différents programmes tels que le système inconscient de survie, la part animale, l’aspect émotionnel instinctif, puis distinguer la conscience. L’enfant représente un peu de ces aspects dans le sens où il ignore comment il fonctionne et agit souvent en mode réactionnel.
Puis quand on cesse d’agir en mode inconscient, les énergies positives de l’enfant, celles de l’innocence, de la légèreté, la capacité de rêver, d’innover, tout ce qui est logé dans le néo cortex, peuvent alors s’activer.

Tant qu’on réagit en mode survie, on subit sa vie, on subit ses pensées émotions mais si on décide de se voir en totalité, tels que nous sommes, en lâchant les notions de bien et de mal, en sortant du mode réflexe conditionné qui gère notre système de pensée, un mode primaire de perception de soi et du monde, on s’ouvre alors à l’être véritable que nous sommes.
Véritable parce qu’on voit l’aspect systémique, tout ce qui nous constitue et véritable parce que le mode observateur révèle la conscience éclairée de l’être. 




Observer ses pensées, ses émotions, c’est faire un mouvement intérieur qui nous dissocie de tous les systèmes réactionnels, réflexes. Et cette dissociation révèle la conscience neutre capable de voir au-delà des apparences. Plus on va venir au centre et se placer en mode observateur et plus on va s’identifier au cœur de l’être, à cette présence neutre et bienveillante que nous sommes essentiellement, originellement et éternellement, en dehors du temps linéaire, de l'espace temps et en même temps ici et maintenant.

En goûtant cette paix que procure le fait d’observer sans juger, on va savoir que nous sommes autre chose que nos croyances, nos pensées, nos émotions, sans pour autant renier tout cela parce qu’on en saisit le sens, la beauté, le potentiel et l’importance dans cette vie, cette forme particulière d'être humain.

A mesure qu’on devient plus conscient de soi, présent à son corps, à ses corps subtils, on n’a plus besoin de nourrir des croyances à propos de ce que nous sommes en vérité, on perd le besoin d’étiqueter. Puis comme on sait que notre vrai nature, c’est la paix, le partage, l’amour, la reliance, le fait de se réjouir de contribuer, de donner et de recevoir, on n’a plus besoin du mode comparatif pour se situer, on n’a plus besoin de ranger les choses dans des cases bien/mal. 

On sait que les croyances et le système de comparaison qui consiste à diviser les choses, à les voir de façon séparée pour les appréhender, ne nous donne pas une version juste de la réalité, mais que c’est en percevant les choses de façon globale et neutre qu’on en a une vision plus appropriée, plus proche de la vérité. On ne voit plus alors la dualité, comme une réalité mais comme un simple outil de comparaison de connaissance, limité.

Dans l’introspection et l’observation neutre des mouvements internes auxquels on ne s’identifie plus, on voit que tout fonctionne de façon harmonieuse. 
On comprend que le jugement fait partie du réflexe de survie et que si nous voulons élargir notre conscience, nous devons abandonner cette façon de considérer les choses et les êtres. 
Et c’est parce qu’on le vit en soi, qu’on goûte les bénéfices de la neutralité par la paix qui s’installe, la vision qui s’éclaire, s’élargit, en même temps que le cœur s’ouvre, qu’on lâche l’idée de juger. 
On sait que nous sommes essentiellement l’amour et la lumière alors on ne craint pas de "mal faire", de devenir "mauvais" en n’ayant plus ces critères d’évaluation. 
On choisit d’agir en conscience, de stimuler le néocortex, de le développer, dans cette ouverture simultanée du cœur et de l’esprit tout en sachant qu’il ne fonctionne pas selon des critères connus, habituels puisque sa fonction d'est d'innover. 
On entre dans l’inconnu, dans une façon d’envisager les choses qui est totalement nouvelle mais comme tout le processus de connaissance de soi amène à faire confiance à la vie, à ce que nous sommes en totalité, on sait que ça sera toujours mieux que le passé, que ce que nous avons vécu et l’expérience nous le prouve chaque jour. 

Parce que le premier bénéfice c’est que la paix devient constante. Toute cette nouveauté, ce changement de mode d’action, la vie elle-même qui change, se conforme à notre nouvel état d’être, ne peut qu’être envisagée de façon positive, elle ne peut que s'améliorer. 

L’observation de soi révèle le bien-être qui découle de la paix, de l’unité intérieure et comme on ne considère plus du tout qu’il puisse y avoir un ennemi en soi, comme on considère chacun des corps comme un ami, un outil d’expérience, d’appréhension, de perception, un associé qui travaille au bien-être de l’ensemble, qui est au service de l’amour, de la Vie, de l’expansion de cœur et de conscience, on se laisse vivre en toute confiance. 
On utilise les outils que sont le verbe, l’écoute, la communication, pour maintenir la paix et l’unité en soi. 

C’est une grande force de pouvoir considérer ces corps comme un ensemble cohérent et bienveillant et ce point de vue en révèle la réalité. 
Dans ce processus on voit encore la puissance de l’attention et de l’intention. 
On voit que nous avons le pouvoir de choisir le regard que nous adoptons sur ce qui est, sur ce que nous sommes et que c’est précisément cela qui change tout. 
Dès lors, on comprend qu’en focalisant notre attention sur l’harmonie et l’unité intérieure, tout va se montrer sous cet angle. 
On comprend comment nous co-créons, comment notre focalisation crée la vision et l’état d’être du moment.   
Comment nous pouvons changer de dimensions, d’état d’être, d'état de conscience, selon notre point de focalisation, selon les pensées et les croyances que nous nourrissons. 

J'ai publié un article sur l'autre blog qui présente un documentaire qui parle de l'altruisme, du fait que ce soit inné chez l'humain et des effets de la méditation, de la maitrise émotionnelle...et l'expérience réalisée dans une école d'une ville où la population est très violente, montre les effets bénéfiques de cette capacité à gérer ses mondes intérieurs. Voici le lien qui mène à la vidéo: http://unmondeconscientetbienveillant.blogspot.fr/2016/02/vers-un-monde-altruiste-documentaire.html#more




Et quand on fait confiance à la source en soi, on se place en spectateur en même temps qu’on est acteur, sous la direction du metteur en scène qui connait le scénario idéal. 
Celui qui correspond à la passion de notre âme et coïncide parfaitement à ce que notre personnalité réelle aime le plus au monde. 
Cette vraie personnalité, celle qui est au-delà des conditionnements, des automatismes, des masques, des rôles, des blessures, c’est précisément l’énergie de notre âme et dans la matière, celle de l’enfant et de l’ado en soi qui représentent la passion de vivre, le goût de l'expérience, de l'innovation, de la liberté d'être, de rêver, de créer, de jouer... 
L’âme et la conscience Une qui ont créé la personnalité et se manifestent par l’énergie masculine et féminine, celles du ciel et de la terre, les forces électromagnétiques qui nous traversent et qui constituent notre essence originelle en la vibration d’amour et de lumière. 

Plus ça va et plus je me vois comme un tout, un "Nous" où chacun trouve enfin sa juste place, où tout le monde, chaque corps est perçu en égal. 
Un ensemble dirigé par la source de toute vie et la conscience qui s’élargit me montre que tout est conscient, que tout réagit à ma fréquence vibratoire, les gens, les animaux, les objets. 
Selon la façon dont nous percevons les choses, celles-ci prennent la forme de notre vision. On envoie une fréquence à laquelle elles répondent par effet de résonance. 
On peut ainsi aller jusqu’à transformer la matière mais je n’en suis pas là, pour le moment, je constate et perçoit les nombreuses implications et applications de toutes ces connaissances où la science et la spiritualité se rejoignent enfin ! 
Là encore, on peut constater la force de l’union !

Et cette force extraordinaire est à la portée de tous, simplement en choisissant de se positionner dans le cœur qui nous montre la valeur et la puissance de l’harmonie, du désir d’abandonner le jugement pour laisser l’amour lumière guider nos pas. 

Et c’est ainsi qu’on ressent effectivement cette vibration, cette combinaison de vertus, de fréquences, d'énergies, que sont l’harmonie, la paix, la tendresse, la douceur, la force aussi, la détermination, la liberté d’être, l’insouciance qui n’est pas l’inconscience mais juste la confiance et la passion d’être…tout ce qui rend un humain libre, complet, heureux, épanouit. 
Sortir de tous les conditionnement, jugements, enfermements, médicaments..., de tout ces termes qui se terminent par "ment" et qui disent qu'ils mentent, définissant leur fonction de limitations, de révélateur, de menteurs et de mentors parce qu'ils nous enseignent, nous amènent à rechercher la vérité, et à trouver l'amour lumière intérieurs, à en connaitre/sentir/ressentir la substance, l'ampleur et la valeur.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr