J’avais
une telle pêche ce matin que j’ai dû aller m’allonger au bout de six heures
pour récupérer. Je piquais du nez et ne pouvais pas lutter contre le sommeil.
Je
n’ai d’ailleurs pas essayé et je suis allée m’allonger pour retrouver l’équilibre
énergétique.
Lorsqu’on se sent sur-excité, sans raison apparente, puisque c’est
dès le réveil que la passion de vivre m’animait, on se laisse porter par l’élan
et on en profite.
En général, comme on aime éprouver de la joie, on va
amplifier cette fréquence mais si elle est alimentée sans être équilibrée, on
va sentir un contre balancement, une grosse fatigue, un effet polarisé.
C’est
un processus qui semble naturel et qui si on ne s’en effraie pas, se stabilise
tout seul. Le mieux, c’est d’accepter de répondre au besoin du corps physique
tel que le sommeil mais si on ne peut pas aller s’allonger, en revenant au
calme par quelques respirations, ça se stabilise.
Il faut le faire régulièrement
dès qu’on sent une tension ou simplement si on y pense afin de ne pas péter un
câble.
Nous vivions une période d’ajustement, de nettoyage où nos mémoires
cellulaires sont très sollicitées.
Personnellement,
par le fait d’avoir entamé la diminution des cachets, il est naturel d’éprouver
toutes sortes de sensations. On passe par tous les états, du rire aux larmes,
de la pêche à la fatigue et il semble que ce soit juste une question de
recherche d’équilibre.
Les émotions liées à l'enfance sortent afin d'être lâchées et quand elles s'expriment librement sans qu'on s y' attache, elles passent, s'en vont naturellement.