Ce matin, je me suis levée tôt parce que malgré que
j’aie apprécié de dormir longtemps la nuit dernière, j’ai été frustrée de ne
pas avoir assez de temps pour faire tout ce que j’avais envie de réaliser.
J’ai
tellement d’idées, d’envie de créer, de répondre à cette passion d’être qui m’habite
avec plus d’intensité chaque jour, que je courre après le temps.
D’un autre
côté, ça m’oblige à me centrer régulièrement et je sais pertinemment que c’est
une façon pour le mental de participer activement à la libération de la
dépendance.
Une réaction à la peur du manque qui le pousse à vouloir agir, être
à fond dans le faire pour ne pas faire face à la peur du vide.
Une dynamique logique dans la dualité, où le vide appelle au remplissage.
Même si je conçois
ce "néant" comme un réservoir de potentiel, l’instinct de survie pousse à agir et le mental s'active, cherche, imagine, projette...
Et en
cela je vois encore une dynamique du contexte de la dualité.
Les forces qui se
mobilisent pour répondre à la peur permettent de cultiver l’imagination, de
focaliser son attention sur ses objectifs, d’affirmer ses choix, d’utiliser son
pouvoir créateur, d’apprendre à connaitre les énergies et à les utiliser pour
créer dans la matière par la volonté et la détermination.
En soi, c’est quelque
chose de positif mais d’un autre côté, je sens que ça créé des tensions, que c’est
excessif et déséquilibré. C'est aussi ce qui me donne la sensation d'être vivante, d'habiter l'espace, de reprendre ma place, au moins dans la pensée et la gestion de mon temps, de reprendre mon pouvoir de créer.
Alors de temps en temps, je reviens au centre pour
que le cœur harmonise et équilibre ses forces internes. Le feu de la passion de vivre, l'énergie créatrice bouillonne et elle a juste besoin d'être canalisée, orientée.
Une fois le calme revenu,
je revois les priorités et j’appréhende les choses avec plus de sérénité.
Le mental n’oppose pas de résistance à l’idée d’arrêter
de prendre des cachets, il est même tout à fait d’accord mais je dois
faire attention à ne pas le laisser prendre le contrôle, imposer sa façon de
faire, ses stratégies qui ne sont pas mauvaises mais qui nécessitent les
énergies du cœur pour que tout se passe au mieux, dans le respect de tous les corps et du rythme qui m'est propre.
Déjà, je n’ai plus peur de
sentir les émotions et comme je ne cherche plus à savoir ce qu’elles veulent me
dire parce que je me contente de faire confiance au cœur, à l’intuition, la
conscience divine, qui sait exactement ce qui me permet de lâcher définitivement
le passé, je suis en confiance et en paix.
Je demande juste au cœur, au divin d’harmoniser
les énergies en moi en ayant la foi que c’est ce qui advient puisque je le
vérifie à chaque fois; la paix revient et la situation ou l’incident qui avait
montré le déséquilibre interne, change immédiatement.
Quand l’ordinateur
cafouille sans raison particulière, par exemple, je sais qu’il me faut revenir au centre,
respirer calmement et profondément pour que ça se remette à fonctionner
normalement.
Dans de simples petites choses comme celles-ci, je
vérifie les lois universelles, la force d’attraction, de résonance, celle de la
vibration, de l’extérieur qui réagit à ce que j’émane et surtout le fait que je
puisse revenir à la paix et l’harmonie.
Le fait de simplifier au maximum le processus d’accueil
des pensées émotions dans la mesure où la confiance en la puissance de l’unité,
de l’amour a été validée par le mental dans l’expérience, ou plutôt par les
expériences répétées, permet de lâcher prises au niveau du mental et d’être
plus sensible, réceptif aux énergies en soi.
Il est clair qu’on ne peut comprendre toute la subtilité
et l’amplitude des lois de manifestations, mais déjà en apprenant à ressentir,
à observer et en expérimentant les différents états d’être puis en ayant
reconnu de la même façon les lois universelles de résonance, d’attraction, on
commence à mieux maitriser notre monde intérieur.
Cette pensée de Neale Donald Walsche semble juste mais en fait, je dirais qu'il s'agit plutôt de l'apprivoiser cette peur, de ne plus la craindre ni la voir comme une ennemie.
Parce que lorsqu'on l'amène au centre, lorsqu'on cesse de la juger, de l'étiqueter, elle change de "forme", elle révèle sa valeur et on se rend compte que ça n'est que le fait qu'elle soit polarisée, excessive qui lui donne son apparence négative et fait qu'on la craint. Remarque, la citation de Bertrand Russel précise que c'est le début de la sagesse.
Conquérir la peur est le début de la sagesse
« En ce jour de votre vie, je crois que Dieu
souhaite que vous sachiez …
que la peur est l’une des sources principales de cruauté.
Conquérir la peur est le début de la sagesse.
que la peur est l’une des sources principales de cruauté.
Conquérir la peur est le début de la sagesse.
Bertrand Russell a dit cela, et il avait raison.
Elisabeth Kubler-Ross a dit : « La peur et la culpabilité sont les seuls ennemis de
l’Homme. » Elle avait raison également.
Et Franklin Roosevelt est connu pour avoir dit :
« Nous n’avons rien à craindre à part la peur elle-même. »
Elisabeth Kubler-Ross a dit : « La peur et la culpabilité sont les seuls ennemis de
l’Homme. » Elle avait raison également.
Et Franklin Roosevelt est connu pour avoir dit :
« Nous n’avons rien à craindre à part la peur elle-même. »
Avec tout mon amour, votre ami …Neale
En
ce moment, je me sens attirée par les paroles de Neale Donald Walsche et ces
pensées sont vraies à mon sens, même si elles ne sont pas de lui. Mais sa vie particulière lui a permis de sonder les profondeurs et de changer radicalement son regard sur les choses et c'est cela que j'apprécie en lui. Voir son film: "conversations avec dieu"
L’humain n’est pas foncièrement mauvais, il a
tout en lui, le bon comme le mauvais et c’est le fait d’être constitué comme
nous le sommes, un ensemble de corps, de systèmes très complexes et que nous
soyons essentiellement énergétiques, tant par nature que par ce qui nous
traverse, qui créé des conflits, des dissonances, des réactions.
Nous
sommes une merveille de la création en ce sens parce que nous sommes amalgame de tous les
règnes et toutes les forces à la fois.
Pour le mental, c’est ingérable mais
quand il est en confiance, la conscience divine, l’amour lumière ou la source
peut alors prendre le relais, transmuter, équilibrer, pacifier, harmoniser.
Même
si les mots ont tendance à enfermer les « concepts » ils sont aussi
des représentations énergétiques, vibratoires de notre esprit qui lui-même est
une extension de la conscience source.
Plus
je me vois comme un être complet et harmonisé, plus je fais confiance à l’être
essentiel et moins j’éprouve le besoin de nommer, de personnifier les énergies.
Mais c’est un domaine tellement immense que pour créer de la cohérence entre le
mental et le cœur, il nous faut envisager l’être selon nos références.
Elles
changent au fil du temps, de l’expérience et en ce sens l’incarnation et son
contexte espace/temps, sont une forme d’apprentissage
de connaissance et de reconnaissance de ce que nous sommes.
Mais chaque
représentation de la source peut nous égarer, nous amener à idolâtrer et à
perdre notre centre, nous donner la sensation d’être coupé de la source, de son
essence. On risque de s’accrocher à la représentation, la forme, de prendre le
reflet pour l’essence. J’en viens même à me demander si la façon dont nous
concevons les « intermédiaires » entre la source et ce que nous
sommes, sont des fruits de notre imagination tout comme le concept de vies
antérieures.
L’œil,
le cerveau, s’arrangent pour nous renvoyer une image correspondant à ses
références, à ce qu’il connait, à ce dont il a accès. La mémoire joue un rôle
prépondérant en ce sens et d’une certaine manière n’autorise pas à concevoir la
nouveauté.
Nous
sommes aussi inter connectés aux autres, à travers nos gènes, nous portons la
somme des expériences de nos ancêtres, par l’inconscient, nous sommes reliés
aux archétypes, par le mental et la conscience collective aussi, dans les jeux
de rôles, les fameux, victime, bourreau et sauveur.
Finalement là encore on
peut se perdre et aussi se dire que nous ne nous appartenons pas. Même nos
cellules étant conscientes et autonomes, notre enveloppe charnelle, prêtée par
la terre, le temps de cette vie, montrent que nous sommes et ne sommes pas, tout
à la fois. Quand à nos pensées, comme l’énergie n’a pas de limites, de
frontière et par la loi de résonance, elles s’interpénètrent, il devient
difficile de définir des limites en tant qu’individu.
Seule notre forme physique
semble nous isoler du reste du monde, nous donne l’impression d’exister en tant
qu’individu mais même nos émotions sont partagées et leur énergie illimitée.
La
notion de "Je" est relativisée quand on se tourne à l’intérieur quand on prête
attention aux différentes voix qui s’expriment en soi.
Puis
au niveau du cœur, nous sommes aussi reliés aux énergies correspondantes.
Tout
ça donne le vertige et on comprend mieux l’importance de l’ancrage, de la
présence à soi, de l’attention au moment présent.
Pour
me changer les idées, pour arrêter de courir, je me suis posée devant ces
vidéos de Fabrice Palmer qui est un des premiers à avoir parlé du divin en soi
et à l’époque, c’était révolutionnaire et ça l’est encore pour une grande
majorité mais j’ai apprécié de constater que ce que je sais depuis toujours est
maintenant ma réalité !
Je suis loin d’être au bout, j’en suis seulement
au passage du nettoyage des croyances, illusions, à l’épuration des corps qui
permet d’avoir une vision beaucoup plus claire des choses et de l’essentiel :
l’Amour avec un grand « A », vibration primordiale...
Évidemment la consécration réside dans
le fait de vivre cet amour inconditionnel, de le vibrer et de fusionner tous
ces corps avec une personne qui soit en résonance avec cela.
Il va sans dire
que la sexualité vécue dans la communion de tous les corps est le summum de l’amour
puisque c’est une énergie de reliance, de fusion et de création.
Comme il le
dit, l’énergie de deux êtres fusionnés est décuplée et son rayonnement s’étend
à l’infini mais pour le moment, ça n’est pas mon but puisqu’il reste encore l’essentiel
à réaliser, l’authenticité. Être transparent, honnête avec soi-même est le pré-requis
pour vivre une relation de couple sacré mais il est nécessaire de pouvoir l’être
aussi en présence de l’autre.
Pour le moment, je me place en
observatrice neutre de ce qui se vit en moi et la dernière expérience de couple
m’a révélée que j’étais encore en mode de fonctionnement réactionnel, en mode de
survie, de séduction, même si dans l’ensemble je suis plutôt cash.
Mais ça n’est
pas parce que je le sais que ça change tout seul. Pour casser le réflexe, c’est
toujours la même chose, le positionnement au centre, encore et encore.
C’est de
cette façon que les masques tombent et par le fait de s’accepter
progressivement, morceau par morceau, un défaut par-ci, une faiblesse par là,
je devrais dire une pensée émotion exacerbée ramenée au centre.
Les effets de ce
nettoyage intérieur se révèlent dans le quotidien, l’état d’être général, le
fait d’être toujours en paix qui manifeste un quotidien en conséquence.
Maintenant c'est la joie qui prend sa place justement dans la libération de la dépendance, là
encore, progressivement, en douceur parce que le but n’est pas de passer d’un
conditionnement à un autre mais de lâcher tous les conditionnements et surtout
le réflexe conditionné de rejet.
Puis le fait d’avoir des attentes de projeter,
est aussi à lâcher parce que c’est une façon de perdre le centre et l’objectif, de se créer de la pression inutilement.
Plus on projette mentalement et plus on s’enferme, on se limite.
Mais je vous
laisse écouter Fabrice Palmer qui résume l’essentiel en ces trois vidéos.
Mais
avant ça, je vais me prendre une longue douche d’eau, d’amour et de lumière.
Puis
je vais en profiter pour remercier mon âme, ma présence divine de me guider
dans cette libération qui finalement n’était qu’un jeu de cache cache.
Remercier tous mes corps de se prêter au jeu de la libération après avoir joué
à celui de l’enfermement. Je sens vraiment que cette fois-ci je boucle la
boucle.
Une
nouvelle histoire commence et même si pour le moment ça n’est encore que dans
le mental, le fait qu'il soit déterminé et confiant, c’est déjà la moitié, au moins, du chemin qui est parcouru.
L’amour
commence en soi dans la relation à soi, la réunification, le retour dans cette
vibration, de tous les corps qui constituent l’être humain.
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« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr