Il
m’a fallu un certain temps pour admettre qu’en cessant de juger, d’étiqueter,
de soupeser, bref en acceptant les choses telles qu’elles sont dans l’instant,
je réalise ce que j’ai toujours voulu vivre. Et comme ça se passe à l’intérieur,
vis à vis de moi-même, ça me prépare à vivre avec les autres dans les mêmes
conditions, la même vibration.
Reconnaitre
et lâcher, ou accepter ce qui est, permet de voir plus largement les situations et en
prenant du recul, de constater que tout en soi est utile, nécessaire à l’équilibre.
Exactement
comme les bactéries dans l’intestin qui permettent l’équilibre, la santé.
Celle-ci se manifeste quand il y a une biodiversité bactérienne, en gros plus
c’est diversifié et mieux c’est. Si on mange toujours les mêmes aliments,
certaines bactéries disparaissent et celles qui restent vont proliférer amenant
les problèmes.
La
santé résulte de l’harmonie, et c’est valable à tous les niveaux de l’être. Jusque dans la façon de gérer son temps. Plus on aura d'activités variées et moins on sera dans l'ennui, le manque d'énergie. On sort peu à peu du mode automatique reprenant la gestion de son temps de façon créative en suivant les élans du cœur, du désir, de la joie.
La
source divine étant Une, un composé de tout ce qui est, de façon équilibrée,
harmonieuse, c’est quand nous vibrons sur ces fréquences que nous sommes
connectés au divin et que nous exprimons le meilleur de nous-même.
Pas le
meilleur selon le modèle de société préétablis, non le meilleur de ce que nous
sommes dans le sens où nous manifestons notre divinité unifié à notre aspect
humain.
Ce qui veut dire concrètement que nous sommes nous-même et heureux de
l’être.
On
n’a plus besoin de se comparer parce qu’on se valide à 100%. On est dans
l’amour véritable lorsqu’on accepte tout ce que nous sommes.
Ce
qu’on appelle défaut n’est que de l’énergie qu’on tente de cacher et qui par le
fait grossit démesurément. Et c’est cet excès, ce refoulement, qui la rend
dangereuse, désagréable, qui nous met mal à l’aise, nous fait nous sentir
minable et coupable.
Comme ce sont des notions plutôt abstraites, essayons de trouver quelques exemples concrets. Prenons la peur, si je la nie ou la
refoule elle va devenir paralysante par contre, si je la regarde en face, si je
la reconnais simplement sans la juger, elle va me montrer ses qualités parce
que le fait de ne plus la rejeter va équilibrer les énergies à l’intérieur.
Si
j’accueille la peur de me tromper, elle va devenir audace, capacité de
discerner.
Évidemment il faudra un certain temps, surtout faire du retour au
cœur un réflexe systématique permettant de voir les choses de cette façon. En même temps, on acquiert la patience et on cultive la foi en cette présence divine intérieure.
Parce que
c’est en apprenant à être observateur de son monde intérieur qu’on apprend à se
connaitre entièrement, à voir nos talents, nos qualités et à reconnaitre nos
vrais besoins derrière les énergies qu’on appelle généralement défauts.
Par
exemple, la méfiance que j’ai toujours eue à l’égard des autres était un frein
pour aller à la rencontre des gens en toute sécurité, en confiance surtout au niveau des relations de
couple. Idem dans ma façon de voir l’aspect négatif du masculin, je me coupais
d’une part de moi-même qui m’obligeait à prendre des drogues puis des médocs
afin d’oser m’affirmer.
Le résultat c’est que ma relation aux hommes était
conflictuelle et je perpétuais les scénari où j’étais la victime puisque je me
plaçais d’emblée sur la défensive, par l’offensive.
Je montrais mes atouts
guerriers avant même de laisser l’autre s’exprimer.
Je refusais de l’aide,
voulait assumer tout toute seule, je craignais d’être manipulée en demandant de
l’aide mais je l’étais de toute façon parce que l’énergie que je portais était
celle du rejet, du déni de soi et de l’autre.
En
reconnaissant tous ces blocages et stratégies et en les offrant
à l’amour lumière, donc en arrêtant de les utiliser, je peux faire la part des
choses et comme les énergies s’équilibrent
tout devient limpide et pertinent.
La
méfiance à l’égard des autres m’a rapprochée de moi-même, elle m’a permis de ne
pas être influencée par l’opinion générale, d’être sure de mes valeurs, de mes
convictions et de la vision de la vie au niveau spirituel. Et surtout de venir
en moi-même en me fiant à mon propre cœur, en suivant ses élans, de cultiver la
connexion au divin, à l’âme, à la source. J’ai pu aussi développer des talents,
des capacités qui rendent autonome comme la détermination. Même si je ne le suis pas encore
entièrement financièrement, ça n’est pas un problème parce que j’ai conscience
que tout le travail intérieur est bénéfique pour mon entourage, ma famille,
même si ça se réalise au niveau subtil en premier lieu. Je n'ai plus la sensation d'être inutile, de devoir quelque chose à quelqu'un même si je suis reconnaissante pour les aides sociales.
Maintenant que la paix,
l’audace, la liberté d’être, l’unité intérieure sont restaurées, équilibrées,
mon comportement et ma façon d’être en relation avec les autres les influencent
de façon positive où simplement en étant neutre, je ne nourris plus les jeux de rôles.
Déjà parce que je n’attends plus rien d’eux et donc ne suis
plus sur la défensive ou dans le rôle de sauveur et comme je n’entre plus en
réaction, en guerre, comme je ne les rejette plus vibratoirement, je peux
m’ouvrir à recevoir, à être à l’écoute, sans réagir.
On endosse le rôle de
sauveur parce qu’on est dans l’obligation de cerner l’autre, de le comprendre
pour ne pas se sentir envahit et pour être en mesure de lui apporter des réponses
alors qu’en général il ne demande pas d’aide.
Les gens se cachent à eux-même et
si on veut les aider parce qu’on se sent mal à l’intérieur, parce que ça
éveille les souffrances de l’enfant, on ne les aide en rien sauf s'il sont conscient de l'effet miroir.
Quelqu’un qui
souffre n’a qu’un besoin, c’est d’être écouté sans jugement.
Il aura
envie ou simplement l’idée de demander conseil s’il voit et sent que nous
respirons la joie de vivre et la paix.
Écouter l’autre était impossible tant
que j‘étais dans mes stratégies de défense, même celle du sauveur parce que
tant qu’on prépare ce qu’on va
répondre, on n’est pas pleinement présent à l’autre, on l'est en surface, depuis notre ego qui joue des rôles.
S’il est sensible, il peut
le ressentir et se fermer, se sentir méprisé.
Savoir quantité de choses, même au
niveau spirituel et les étaler c’est se placer au-dessus de l’autre et comme
c’est inapproprié, puisque l’autre demande avant tout de la compassion, de la
compréhension qui nécessite l’écoute, à son tour il ne nous entendra pas. On
est finalement dans un dialogue de sourd où chacun monologue.
Dans
ce genre de relation, celui qui était face à moi, se trouvait seul face à
lui-même.
Et quelqu’un qui est mal, va vers l’autre a besoin d’être embrassé
pas "éduqué".
D’un autre côté, je ne culpabilise pas non plus parce que même
cette attitude pouvait être bénéfique pour eux comme je sais maintenant que
nous sommes les miroirs les uns des autres. Se trouver face à soi-même peut
amener à voir qui nous sommes ou du moins à s’intérioriser.
Puis
de toute façon, chacun est responsable de lui-même et comme l’empathie qui mène
à jouer les sauveurs et tout de même une forme de non jugement, d’une certaine
façon même en étant enfermée dans ma tête à chercher les réponses, comme je ne
rentrais pas dans leur jeu de plainte, la rencontre était stérile mais au moins
pas réactionnelle.
Puis le fait d’être focalisée à l’intérieur limitait mon
espace au niveau énergétique et ça me préservait des ondes négatives mais c’est
sûr qu’on ne peut pas dire que c’était de la compassion.
Une
fois que j’ai reconnu l’effet miroir, j’ai peu à peu changé ma façon d’être
avec les autres. Je n’écoutais pas plus ce qu’ils me disaient mais au moins, je
n’entrais plus en réaction à leur jeu de rôle, en conscience, je choisissais de ne pas réagir.
Et le fait de
sentir comment ça réagit en moi, de faire ce retour en conscience modifie la
vibration et la relation.
C’est depuis la paix intérieure que je côtoie maintenant les gens et donc je
ne suis plus dans le rôle du sauveur puisque tout ce qui se manifeste à
l’intérieur est offert à la source.
Je décris cela comme si j’en avais pleinement conscience sur le moment mais c’est seulement quand je rentrais chez moi pour
accueillir les pensées émotions qui avaient émergé que je voyais ce processus.
Je pouvais alors revisiter la scène et avec le recul du positionnement dans le
cœur, dans la neutralité, lâcher les énergies qui nourrissaient le rôle de
sauveur.
J’ai pu aussi voir que le persécuteur et la victime participaient aux
conversations, chacun leur tour.
Le principe était le même à chaque fois, en
premier, j’entrais en résonance avec la souffrance que l’autre exprimait,
l’enfant en moi s’éveillait, en deux, je cherchais les solutions et les
exprimait. Là, c’est le sauveur qui s’activait et enfin, par mon insistance ou
le fait de répéter les mêmes choses aux mêmes personnes, je devenais le
bourreau, le persécuteur.
Une
fois que j’ai pris conscience de l’effet miroir ou de la résonance, le fait
d’accueillir ces pensées émotions qui nourrissent les stratégies de l’ego, a
rétabli l’ordre à l’intérieur et maintenant je vais vers l’autre sans avoir
besoin de les cerner, c'est-à-dire de savoir quelle blessures les taraudent. Je n’ai
plus besoin de chercher le masque qu’il porte et comme je suis sereine et
entière, sans attente, sans avoir besoin de les « aider », je perçois
ce qu’ils sont au-delà des rôles.
C’est un positionnement totalement différent
parce que je peux voir leur lumière, leur sagesse et surtout être vraiment à
l’écoute. Ils n’éprouvent pas le besoin de s’épancher, de me raconter leur vie,
ils sont plus authentiques et spontanés. Les conversations son plus courtes, vraies et
simples. Une confiance particulière s’installe de part et d’autre et le fait
que je ne montre plus que je les vois en profondeur les ramène aussi vers leur
intégrité. Déjà parce que je ne cherche plus à les « percer » et
parce que le fait que je sois entière et en paix ne les oblige pas à être sur
la défensive.
Ceci
dit, c’est relativement récent comme prise de conscience même si je sentais que
j’étais assez agressive dans mon approche avec l’extérieur.
Si
je parle de tout ça, c’est qu’on est très souvent dans l’illusion à propos de
soi-même quand on n’est pas dans l’amour véritable. D’un autre côté reconnaitre
la façon dont on agit pourrait rendre coupable mais comme c’est en venant en
son cœur en ayant accueilli une pensée émotion de dévalorisation, de jugement
envers soi que la vision s’éclaire et par le processus alchimique que les
énergies s’harmonisent, on en ressort avec de la tendresse vis à vis de l’ego
parce qu’on voit que ses stratégies sont une forme de protection de l’enfant
en soi.
Ça peut sembler bien compliqué mais nous sommes complexes de par notre
constitution et la meilleure façon de gérer cela, c’est de confier à l’amour
lumière en soi le soin d’harmoniser et d’équilibrer notre être.
Le
mental n’est pas apte à s’éduquer lui-même mais l’amour lumière que nous sommes
originellement, sait exactement comment faire pour nous faire prendre conscience
des choses et en douceur.
En
faisant les choses dans l’ordre, c'est-à-dire en se posant quand une émotion se
présente, en respirant calmement et en se contentant d’observer, tout en soi se
remet dans l’ordre et on prend conscience de la puissance et de la présence de
cet amour lumière intérieurs, originels.
Peu à peu, par ce positionnement, on
ne s’identifie plus aux pensées et aux émotions mais à l’essence de la source
qui coule en nous.
On
prend conscience qu’on peut faire confiance à la source, à l’amour et la
sagesse de notre cœur et c’est tellement reposant de lâcher les
stratégies !
L’ego ne joue plus les troubles fête parce qu’il est
confiant, aimé, reconnu à sa juste valeur dans ce processus d’accueil de tous
les aspects de l’être.
Parce que finalement son rôle était de protéger
l’intégrité de l’enfant en soi et de cultiver la conscience de soi.
Ce qui est
douloureux, c’est de s’identifier à lui parce que ses stratégies sont limitées
et souffrantes puisqu’elles peuvent nous couper de notre cœur.
Cette
identification se fait au mépris de l’aspect féminin mais comme ça créé un
déséquilibre interne à un moment donné ça devient tellement douloureux qu’on
est obligé de se regarder en profondeur et de s’abandonner, de lâcher prise.
Soit on va vivre une séparation, un deuil, une maladie, la perte d’un emploi,
soit on va vivre un éveil spontané de la conscience, un afflux de lumière qui
va nous éclairer. L’un comme l’autre seront choquants pour nous amener à lâcher
les stratégies de contrôle.
Et
quand on lâche prise, quand on se laisse aller à suivre les élans du cœur qui
parfois passent par la colère, on va trouver la force intérieure. La colère
peut être salvatrice parce qu’elle va nous donner la force de changer une
situation. D’une certaine façon on saura qu’en nous il y a de la puissance mais
comme c’est douloureux parce que les stratégies guerrières le sont toujours, on
pourra finir par lâcher prise.
Beaucoup
de gens veulent vivre en paix et c’est très souvent parce que les mouvements
internes déséquilibrés finissent par être insupportables qu’ils sont en quête
de calme.
Mais la plupart s’y prennent à l’envers en essayant encore de se
contrôler, de nier la colère, d’essayer de la contenir.
Tôt ou tard, elle va
exploser parce que la colère enfouie se retournera contre soi.
C’est tellement
paradoxal et insensé de croire qu’on sera en paix en refoulant sa colère !
Que la paix viendra sur terre en signant des pétitions.
Le seul intérêt c’est
que ça libère la conscience, donne une image positive de soi mais ça repose encore
sur des stratégies égotiques stériles. Tant qu’on nourrir la dualité, on ne
peut pas sentir l’amour que nous sommes et plus on va nourrir les opposés, plus
on sera bousculé de l’intérieur.
Accepter
d’être un tout, composé tant d’ombre que de lumière permet de voir au-delà de
l’ego, au-delà de la dualité et de savoir ce que nous sommes en vérité; un être
issu de la source. Se placer au centre de soi c’est connecter cette source
intérieure et voir que les corps mental, émotionnel sont des extensions de l’être,
des formes d’expressions de la source qui sont seulement des parts de soi. Des
aspects changeants et mouvants qui ne nous définissent pas puisqu’ils sont
éphémères par nature.
Idem pour les croyances qui se nourrissent de ces
énergies en mouvement perpétuel.
Elles se meuvent mais dans un cadre limité,
rejouant indéfiniment les mêmes schémas, histoires, scénari dramatiques.
C’est
une forme d’expression de la vie très en dessous de ce dont nous sommes
capables. Et quand on se pose pour prendre un peu de hauteur, de recul sur ces
mouvements chaotiques, la paix qui s’installe nous permet d’en voir le côté
ridicule, comme un feuilleton de série B qu’on joue inlassablement. Puis en
faisant ce retour au centre chaque fois que ça remue à l’intérieur on se désidentifie
de cette forme dramatique et on commence même à trouver ça comique, attendrissant.
Quand
on sait qui on est essentiellement, tout le potentiel dont nous disposons et
surtout que le meilleur scénariste, c’est la source en soi, on s’abandonne à
cette vibration qui va nous aider à être vrai, à exister au-delà des rôles, à
lâcher le besoin de sensations fortes pour entrer dans le monde plus subtil
mais néanmoins puissant de l’amour en soi.
On
commence à cultiver cette énergie d’amour qui va amplifier à mesure qu’on confiera
tout déséquilibre, toute peur, toute culpabilité, doute, à la source
intérieure. On quitte sans regrets le monde de l’illusion, de l’éphémère, du
mensonge, des fausses réalités extérieures, sans avoir besoin de lutter. Le non
jugement à l’égard de soi va amplifier l’amour véritable de soi, la confiance
en soi, en la vie et les soit disant vérités du monde n’auront plus aucun
intérêt.
Seule celle de l’être intérieur, de notre cœur devient la référence
qui n’engage que soi.
Ça passe par une phase de « je m’en fous », de laisser aller total parce
qu’il faut bien comprendre que tout ce que nous voulons vivre à l’extérieur
doit d’abord se manifester à l'intérieur.
Nous avons le pouvoir de choisir ce que nous
voulons vivre, être, sentir, mais ça demande de ne plus croire les pensées
émotions polarisées, excessives.
On commence par lâcher les pensées négatives
puis on finit par tout intégrer et trouver l’équilibre, l’intégrité.
On
reconnait les stratégies de l’ego, on ne les nourrit plus et la paix
s’installe. Puis la joie pointe son nez et on va la nourrir.
La meilleure façon
de l’amplifier, c’est d’accueillir en son cœur, les pensées émotions de
tristesse.
On goûte alors la joie véritable qui n’est pas une excitation, le
résultat d’une victoire mais de l’ajustement intérieur, de l’harmonisation des
énergies à la source divine.
On
se place alors sur les fréquences de l’âme, on retrouve l’enfant en soi,
guérit, capable de rêver, de confier ses rêves à la source qui saura les
manifester. Et ça ne se réalise pas parce qu’on visualise même si on peut avoir
une idée de ce qu’on veut.
On sait que c’est en portant les fréquences de la
paix, de la joie et de l’unité intérieure que tout en nous s’aligne
naturellement à la volonté de l’amour lumière, de la source, de l’âme.
On reconnait
son chemin de vie, celui que l’âme a choisi, en faisant simplement ce que l’on
aime, ce qui nous réjouit, ce qui est le plus facile et le plus naturel pour
nous.
Suivre l'élan qui se manifeste dans l'instant, sans porter de jugement, nous permet de reconnaitre ce qui a le plus de valeur pour nous, ce qui nous réjouit véritablement et vient du cœur et non de la peur. Et si c'est une stratégie de l'ego, en la reconnaissant on saura alors que l'envie n'était pas celle du cœur, on pourra la lâcher sans forcer.
Comme on saura que ça ne nous convient pas, la fois d'après, on saura mieux reconnaitre ce qui nous guide et peu à peu on distinguera nos besoins véritables de ceux qui relèvent de l'ego et ne nous remplissent pas.
Bien souvent quand on veut savoir son chemin de vie, on se réfère à
l’extérieur, à ce qu’en disent les autres, on se tourne vers des"spécialistes". Même si les dates de naissance, la
numérologie, l’astrologie, tracent les grandes lignes, révèlent les archétypes,
des potentiels, la connexion intime à son être est autrement plus réjouissante
et sure.
C'est le parcours de découverte lui-même qui révèle notre nature véritable et notre joie pure, ce qui nous nourrit vraiment, nous correspond parfaitement.
Ça demande de la patience, de la foi et de la détermination mais elle nous guide
pas à pas et le chemin est si joyeux qu’on ne se demande même plus qu’est-ce
que notre âme a prévu, on est soi-même, tout simplement, satisfait de cela, heureux d'être vrai, de s'autoriser à être spontané et donc libre.
C’est
sûr que ça peut rassurer le mental, donner l’impression d’avoir de la valeur,
de se dire qu’on est plus que notre petite personnalité, mais on reste dans
l’ignorance de notre vraie nature, de tout le potentiel et surtout de la
connaissance intime du divin en soi.
Le
mental est traversé par des milliers voire des milliards de pensées à la minute
et un processus inconscient, invisible ; vibratoire, qui se passe au
niveau émotionnel, en lien avec la mémoire et ce sur quoi nous focalisons notre
attention, va faire le tri et mettre en évidence les pensées qui entrent en
résonance.
Ainsi, l’attention ajoutée à l’émotion, à la mémoire, tout étant
aligné, ça détermine un état d’être plus ou moins stable.
C’est tout un
processus qui s’enclenche, des protides, des hormones vont être sécrétées et
former un état émotionnel nourrit par la psyché.
Ce phénomène est inconscient
mais nous pouvons apprendre à devenir plus conscient de nous en étant attentif
à ce qui se passe à l’intérieur.
Plus on est neutre et plus les réactions en
chaine vont s’étioler, une rupture se créé et on cesse de nourrir le système.
Tant les systèmes qui sont gérés par l'inconscient que ceux qui s'expriment dans le monde.
On ne donne plus d’énergie en s’opposant à ce qui est ou en le nourrissant de
notre attention et c’est ce qui créé cette minute de silence, ce break indispensable
à notre bien-être. Les stratégies ne seront plus enclenchées et on pourra agir
de plus en plus en conscience et en présence.
La
meilleure façon de réaliser ses rêves, c’est de s’adresser directement au
scénariste interne qui a une vision d’ensemble des choses. Il sait ce qu’il
nous faut comprendre, intégrer pour être à même de manifester notre plus haut
potentiel, ce qui peut nous épanouir et ce qu'on peut offrir. Puisque la joie finalement c'est de pouvoir offrir sans compter et sans attendre de remerciements parce que la gratitude est devenu un état permanent.
Vivre selon sa vision, ses aspirations, demande de la force, de
l’assurance, de l’audace, un amour inconditionnel de soi pour faire face aux
critiques éventuelles et cela s'acquiert en cheminant vers l'unité, la source.
Il ne s’agit pas de juste rêver mais d’amener ce rêve
dans la réalité matérielle. On va être confronté au regard extérieur dès qu’on
n’entre pas dans le moule et si la confiance en soi se base uniquement sur
l’ego, sur ses qualités, le reflet que les autres nous enverra sera précisément
celui de nos ombres, de tout ce qu’on tente de cacher, de se cacher.
De tout dont on se prive finalement, de ce qui nous manque pour être complet et épanoui. Tout ce qui nous donnait l'impression d'être incomplet est juste là, attendant de s'harmoniser dans l'amour pur de la source.
Vous vous lassez surement de me voir rabâcher sans arrêt les mêmes choses mais c'est tellement grandiose, c'est cela que j'ai cherché toute ma vie, sentir cette plénitude, cette unité, cette paix, cette satisfaction profonde de se sentir aimé sans conditions. Tout ce dont je croyais manquer et l'idée même nourrissait la croyance, est précisément ce que je tentais de refouler, de cacher, d'écarter. C'était juste l'illusion de la séparation et la division intérieure qui m'empêchaient d'être en paix et de pouvoir m'épanouir.
Tout est à l'intérieur et ne demande qu'à être reconnu, embrassé dans l'amour inconditionnel, pour se manifester harmonieusement, pour révéler la quintessence de l'être.
Si
vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr