Je
suis troublée ce matin. J’ai écouté une conférence de Sophie Riehl qui s’est
déroulée l’année dernière mais que je n’avais pas vue parce que j'aime comprendre de l'intérieur.
J’ai confiance en elle
et sens une profonde connexion avec ce qu’elle est, puis avec son discours qui
correspond à ce que je perçois, comprend intuitivement. Comme l’impression d’être
en famille.
Il
faut dire que ma confiance en l’humain a été très affectée durant mon enfance
et même si je suis consciente de l’effet miroir et du caractère divin de l’humain,
les blessures de rejet, d’injustice et peut-être en toute logique de trahison,
sont ancrées et génèrent encore de fausses croyances.
La
solution, la substance qui permet de guérir, d’éclairer la vision et de rétablir l’équilibre,
c’est toujours l’essence primordiale de l’être; l’amour lumière de la source et
même si ce sont des notions impalpables, abstraites et vastes, on peut sentir
cette vibration qui se manifeste dans la détente, la confiance, la tendresse vis-à-vis
de cet enfant intérieur qui porte les blessures.
Il
les porte non pas parce qu’il est ignorant ou fragiles mais parce qu’il est l’innocence
même et la vérité spontané de ce que nous sommes, il est cet aspect authentique
de l’humain qui ne calcule pas ce qu’il dit.
Il transmet exactement la
vibration de l’instant, les infos contenues dans la mémoire cellulaire, la
mémoire de l’âme, qui sont éveillées par les circonstances de la vie, les
rencontres, les situations.
L’enfant
exprime la pensée émotion de façon brute, pure en fait, il manifeste les
blessures mais porte aussi la Vie en lui, la capacité de rêver, d’imaginer, d’Être,
tout simplement.
Ce ne sont pas vraiment des capacités mais plus ces qualités
naturelles, inhérentes à l’enfant. Cette part qui aime découvrir, explorer,
apprendre, se réjouir…
Si j’insiste sur cet aspect de l’enfant en soi, c’est
parce que lorsqu’on fait face à ses blessures, l’enfant peut alors exprimer ses
qualités naturelles, intrinsèques, qui permettent d’être libre, heureux et de
réaliser ses rêves les plus fous.
Reprendre
contact avec cet être vivant en nous, c’est revivre, renaitre et ça demande de
laisser toutes les pensées émotions qui surgissent s’exprimer librement, sans
retenue, sans jugement.
En faisant cela, on est à l’écoute, c’est l’observateur
en nous qui agit et cet aspect divin déverse tout son amour sur notre
personnalité.
L’enfant peut alors rêver à nouveau, se réjouir, se sentir
profondément aimé et libre. Évidemment ça impact notre vie de tous les jours,
notre état d’être puisque nous sommes fondamentalement cet enfant tout comme la
source père mère.
Mon
enfance me ramène aussi, selon l’effet miroir, à comprendre que mon âme a choisi
ce parcours spécifique afin de retrouver la connaissance de ce que je suis en
vérité et en totalité.
Dans cette totalité, il y a de tout, des aspects sombres
et lumineux et selon la loi de cause à effet, je peux me dire que j’ai dû être
un terrible tortionnaire pour en être rendue à vivre une enfance si difficile
qui m’a repliée sur moi-même, isolée des humains.
Même si ma vision a changé,
même si j’apprends à m’aimer sans conditions, il reste encore de la culpabilité,
du rejet de soi.
Comme
je diminue les cachets en ce moment, ce qui revient à écarter le voile de l’oubli,
à être face à ces pensées émotions générées par les blessures de l’âme, tout ça
me revient peu à peu.
Quand
je dis tout, c’est tout de même donné au compte goutte, ça se traduit par des synchronicités,
des "images symboles" qui apparaissent sur l’écran du mental mais aussi sur celui
de mon ordinateur comme cette vidéo postée par Lulumineuse :
Bearded Piano - "Lullaby to my Baby"
Comme
je laissais l’enfant exprimer la tristesse au travers de larmes qui coulaient
spontanément en même temps que venaient ces images symboles de part et d’autre,
la tendresse est venue apaiser la peine. Cet homme si masculin et tendre à la fois vient nourrir l'imaginaire dans la création d'un modèle paternel idéal.
C'est ce symbole qui m'a profondément touchée tant par la synchronicité que par le fait qu'en ce moment je sois tendrement accompagnée par des êtres, des femmes maternelles en qui j'ai confiance, qui m'aident à restaurer ma relation au masculin et au féminin.
Elles le font à distance, sans même en être conscientes et c'est aussi ce qui me rassure parce qu'il n'y a pas d'interférences mentales, tout vient de cœur à cœur, d'âme à âme.
Sauf pour Magali à qui j'ai écrit tout à l'heure mais comme la confiance à son égard est nourrie par un échange de mail ponctuel, une forme d'intimité qui a ancré cette confiance et comme elle est connectée aux âmes, comme les messages qu'elle reçoit me parlent directement à l'âme, la confiance est complète.
Déjà, il n’y a plus de colère vis-à-vis
de ce passé, il reste de l’incompréhension qui suscite l’envie de comprendre, de
voir avec les yeux du cœur et il y a surtout cette confiance en la source, en
mon âme qui me permet d’être réceptive, de suivre l’élan, l’impulsion du désir
qui se manifeste dans l’instant.
Il me conduit précisément à l’endroit où ma
compréhension va s’élargir, avec une infinie douceur, proportionnelle à mon ouverture de cœur, ma volonté d'accueillir ce qui est.
Je
sais depuis toujours que j’ai besoin de restaurer la confiance vis-à-vis du
père, de l’image du masculin, de l’autorité, et comme le dit Sophie Riehl dans
la conférence, en réponse à la question d’une spectatrice, il faut faire appel
à son imagination pour créer un modèle paternel qui puisse inspirer la
confiance, le sentiment d’autorité lié à celui de sécurité. L’imagination ne
vient pas de nulle part, du néant, elle vient tant de la mémoire de l’âme, de
la source que de ce qu’on perçoit autour de soi.
En
ce sens, Internet et un bel outil mais si on veut l’utiliser pour nourrir son
imaginaire sans occulter notre propre vision, ou mémoire de l’âme, il est bon
de se laisser guider de l’intérieur, depuis l’espace du cœur.
Les images ont un
fort impact sur notre psyché, elles sont tant révélatrices de nos blessures que
de notre lumière intérieure. En ce sens l’effet miroir est aussi très puissant
parce qu’il nous révèle nos aspects multiples.
J’expérimente
la confiance envers les autres lorsque je me prête au jeu de la méditation
guidée proposée par Sophie Riehl dans cette conférence et la façon de réagir m’indique
où j’en suis.
VibraConférence/Interview avec Sophie Riehl
La première fois que je l’ai faite, je me suis carrément endormie
comme la plupart des fois où j’essaie de me laisser guider par quelqu’un mais d’un autre côté, c’est tout de même le signe qu’il y a de la confiance
puisque le sommeil est une forme d’abandon.
J’ai voulu aller plus loin en
retentant l’expérience de passer le portail qui mène au nouveau monde, en compagnie
de mon guide de lumière intérieur et cette fois-ci, je suis allée spontanément, à la
rencontre des animaux que j'ai connus dans cette vie et qui ont passé le voile.
Il y avait la joie des
retrouvailles et en même temps j’étais très troublée de ne voir aucun humain
dans ce tableau.
J’ai imaginé (fait l'effort intellectuel de former les images) voir mon frère, mon grand père paternel mais il n'y avait pas d'émotions. Dans un sens comme la pensée avait créé l'image, ça manquait de vie.
Je suis restée perturbée par ce constat et finalement, la
sensation de détester l’humanité, l’humain à semblé en être la conclusion.
Pourtant, c’est tout le propos de
ce blog, révéler l’amour et la lumière en chacun tout comme celui du nouveau
blog qui est dédié aux humains conscients et bienveillants.
Je finis par me
dire que tout ceci vise à me réconcilier avec l’humain que je suis et avec les
autres et que ce désir vient de la blessure profonde d’injustice et de rejet
qui m’ont condamné à l’isolement, à me couper des humains et de mon corps
émotionnel qui justement permet d’être en lien avec les autres. Et surtout avec
soi-même.
Comme si le fait d’être seulement dans ma tête allait me préserver de
la souffrance…
La
mémoire de la visite de personnages que j’ai perçus comme des incarnations
passées ou simultanées le 21 décembre 2012, m’appelle à recontacter le passé lointain ou d'autres lignes du temps.
Je
sens qu’il y a de la résistance qui a tendance à se manifester par une forme de
déni de cette vision des choses. Mon mental semble vouloir me préserver en induisant
l’idée et en s’y accrochant fortement, que ça n’est que du cinéma, le fruit de
mon imagination. Pourtant, je n’ai pas
pu inventer ces personnages qui se sont présentés chacun leur tout de façon
claire et précise. Mon cerveau ne peut pas avoir eu le temps d’inventer cela,
il l’a bien trouvé quelque part, déjà formé, complet.
Je
crois que je vais relire ce que j’ai écrit à l’époque histoire de me rafraichir
la mémoire…
J’aurais
pu faire l’impasse sur ces larmes et ces questionnements mais en suivant l’élan,
je suis tombée sur ces quelques mots donnés par le groupe Miriadan dont Magali
reçoit les messages, et ils ont fortement attiré mon attention.
…« Le
soir, quand vous êtes au calme et en sécurité chez vous, posez-vous.
Placez-vous en méditation ou dans le Vide de votre cœur.
Le calme va détendre
votre corps et votre esprit.
Alors, appelez en vous cette émotion.
Laissez-là
vous emplir, la ressentir et surtout s'exprimer librement.
Et quand l'émotion
aura pu déverser ses tourments, alors soyez Compassion.
Soyez la mère de
l'enfant bouleversé qui appelle la tendresse et la sécurité maternelles.
Et
aimez de tout votre être la partie de Vous qui était en souffrance.
C'est ainsi
que vous pacifierez et transcenderez le Vous tourmenté.
Une
fois cela accompli, adressez votre pardon à l'individu qui vous a servi de
miroir : pardon de l'avoir blessé, pardon pour vous avoir blessé. Et Merci.
Gratitude d'avoir accepté ce rôle difficile afin de vous amener à regarder en
vous cette partie blessée qui n'attendait que votre regard ».
Ça fait deux fois qu’en lisant ce qui suit « adressez votre pardon à l'individu
qui vous a servi de miroir : pardon de l'avoir blessé, pardon pour vous avoir
blessé. Et Merci. Gratitude d'avoir accepté ce rôle difficile afin de vous
amener à regarder en vous cette partie blessée qui n'attendait que votre regard », je suis partagée, divisée.
Au
niveau du cœur et selon ma compréhension du jeu de miroir où l’autre éveille en
nous quelque chose qui a besoin d’être embrassé, je conçois parfaitement que ce
sois juste comme démarche mais je sens qu’il y a encore de la résistance, qu’une
part de moi trouve cela injuste, se sent coupable.
Alors
j’offre ce sentiment d’injustice à la source et en général, je pleure.
Je ne
pleure pas sur mon sort, mais j’entre en empathie avec l’enfant en moi, celle
que j’étais à l’époque, qui ne comprenait pas le monde des adultes.
Je comprends sa douleur et malgré que je pleure, je ne
m’identifie pas à ces pensées émotions. Je le perçois comme légitime pour celle
que j’étais mais quelque chose de plus grand en moi me fait sentir que cette situation était
juste.
Non pas comme une forme de punition mais plutôt comme quelque chose de
logique selon l’ordre divin, selon la loi de l’amour divin. Un amour sublimé
par l’acceptation de ce qui est, la puissance, le miracle du pardon, pardon aux
autres et avant tout à soi.
Parce que c’est là que se situe la cause Et la
résolution de la souffrance.
Lorsque
j’étais enfant, au lieu d’avoir de la haine pour mon père, j’avais de la
compassion et c’est ce qui m’a permis de ne pas tomber dans le cycle infernal de
la vengeance.
Mais cette compassion portait aussi une forme de culpabilité
sous-jacente.
Pas une culpabilité liée à la situation parce que j’étais convaincue
de ne rien avoir à me reprocher à ce sujet, mais quelque chose d’intérieur et de profond
qui semble être justement lié à une connaissance innée.
Pour
le mental, c’est un véritable casse-tête et très souvent il se dit, "laisse
tomer, tu te compliques inutilement la vie" mais d’un autre côté, je ne peux pas
nier ce que je ressens, pressens.
Une chose est sûre c’est que le mental, l’intellect
n’a pas de réponses et la seule chose à faire, c’est de continuer de rester
en mode réceptif, de se limiter à ne pas se fermer à ce qui émerge.
Selon
l’impulsion du moment, l’envie de relire le message de Jeshua qui parle de la
douleur de la naissance cosmique, est aussi venue spontanément.
La
première fois que j’ai lu cette canalisation, ça m’a fortement touchée, comme
un éclair de lucidité, la sensation que tout se mettait en place, que tout
prenait sens, jusqu’à percevoir de images de cette déchirure.
Ça remonte à 2007
mais je reste convaincue que c’est la réalité profonde de l’être.
J’avais eu la
même sensation en lisant un autre message donné par Ashtar à Simon Leclerc. C’était
venu à la même période, au moment où je m’interrogeais sérieusement à propos de
la religion, de l’église dont je faisais partie depuis 10 ans et avec laquelle
je prenais de plus en plus de distance. Leur conception de l’amour était trop
limitée, humaine et conditionnelle pour que j’adhère entièrement à leurs
théories.
Bon
le mieux à, faire, c’est d’arrêter de cogiter là-dessus et de laisser venir, en
ayant juste le cœur et l’esprit ouverts. D'autant plus que l'idée de relire ce que j'ai écrit de la rencontre avec les personnages d'autres vies a été remplacée par une image qui elle semble remonter à l'époque de l’ensevelissement de l'Atlantide...encore plus "simple" pour le mental! D'autant plus que ce qui me vient n'a rien de glorieux...c'est déjà au moins une garantie de ne pas s'enorgueillir...
Compliqué pour le mental mais il y n'y a aucune certitude à ce sujet et comme je ne regarde pas le peu d'infos qui en parle, je ne risque pas d'être polluée par des images qui viendraient interférer. Ce qui émerge ne peut pas être le fruit d'un raisonnement.
Le mieux, c'est encore de laisser venir mais je pressens que le nœud du problème est là...
Les
questionnements sont légitimes et ils permettent de s’affirmer en intégrant les
vérités intérieures qui viennent du cœur, d’un savoir qui est bien au-delà de
la psyché.
Gober tout cru ce qui vient de soi ou des autres, n’est pas sain, ça
déresponsabilise et en même temps c’est un manque d’affirmation de soi, un
manque de conscience que seule l’expérience vécue peut apporter.
En
ce sens faire l’expérience de la paix en soi, est précisément ce qui permet de
s’affirmer, de valider sa vision, ses inspirations parce que l’alchimie qui s’opère
ne laisse pas de place au doute même si pour le mental, c’est difficile voire
impossible à traduire.
Mais le fait qu’il ne s’oppose plus confirme aussi la
valeur de l’intuition, la puissance de l'amour sans conditions.
C’est
cette compassion pour le mental, l’enfant intérieur qu’on croit ignorant mais
qui peut tout nous révéler, qui restaure l’équilibre interne, réalise concrètement
l’unité en soi. Cet état d’être unifié c’est ce qui nous rapproche le plus de
la source.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr