dimanche 7 février 2016

« Accueillir ce qui remonte à la surface » & conférence de Sophie Riehl (avec une méditation guidée)





Je suis troublée ce matin. J’ai écouté une conférence de Sophie Riehl qui s’est déroulée l’année dernière mais que je n’avais pas vue parce que j'aime comprendre de l'intérieur. 
J’ai confiance en elle et sens une profonde connexion avec ce qu’elle est, puis avec son discours qui correspond à ce que je perçois, comprend intuitivement. Comme l’impression d’être en famille.

Il faut dire que ma confiance en l’humain a été très affectée durant mon enfance et même si je suis consciente de l’effet miroir et du caractère divin de l’humain, les blessures de rejet, d’injustice et peut-être en toute logique de trahison, sont ancrées et génèrent encore de fausses croyances.

La solution, la substance qui permet de guérir, d’éclairer la vision et de rétablir l’équilibre, c’est toujours l’essence primordiale de l’être; l’amour lumière de la source et même si ce sont des notions impalpables, abstraites et vastes, on peut sentir cette vibration qui se manifeste dans la détente, la confiance, la tendresse vis-à-vis de cet enfant intérieur qui porte les blessures.


Il les porte non pas parce qu’il est ignorant ou fragiles mais parce qu’il est l’innocence même et la vérité spontané de ce que nous sommes, il est cet aspect authentique de l’humain qui ne calcule pas ce qu’il dit. 
Il transmet exactement la vibration de l’instant, les infos contenues dans la mémoire cellulaire, la mémoire de l’âme, qui sont éveillées par les circonstances de la vie, les rencontres, les situations.

L’enfant exprime la pensée émotion de façon brute, pure en fait, il manifeste les blessures mais porte aussi la Vie en lui, la capacité de rêver, d’imaginer, d’Être, tout simplement. 
Ce ne sont pas vraiment des capacités mais plus ces qualités naturelles, inhérentes à l’enfant. Cette part qui aime découvrir, explorer, apprendre, se réjouir…

Si j’insiste sur cet aspect de l’enfant en soi, c’est parce que lorsqu’on fait face à ses blessures, l’enfant peut alors exprimer ses qualités naturelles, intrinsèques, qui permettent d’être libre, heureux et de réaliser ses rêves les plus fous.

Reprendre contact avec cet être vivant en nous, c’est revivre, renaitre et ça demande de laisser toutes les pensées émotions qui surgissent s’exprimer librement, sans retenue, sans jugement. 
En faisant cela, on est à l’écoute, c’est l’observateur en nous qui agit et cet aspect divin déverse tout son amour sur notre personnalité. 
L’enfant peut alors rêver à nouveau, se réjouir, se sentir profondément aimé et libre. Évidemment ça impact notre vie de tous les jours, notre état d’être puisque nous sommes fondamentalement cet enfant tout comme la source père mère.

Mon enfance me ramène aussi, selon l’effet miroir, à comprendre que mon âme a choisi ce parcours spécifique afin de retrouver la connaissance de ce que je suis en vérité et en totalité. 
Dans cette totalité, il y a de tout, des aspects sombres et lumineux et selon la loi de cause à effet, je peux me dire que j’ai dû être un terrible tortionnaire pour en être rendue à vivre une enfance si difficile qui m’a repliée sur moi-même, isolée des humains. 
Même si ma vision a changé, même si j’apprends à m’aimer sans conditions, il reste encore de la culpabilité, du rejet de soi.
Comme je diminue les cachets en ce moment, ce qui revient à écarter le voile de l’oubli, à être face à ces pensées émotions générées par les blessures de l’âme, tout ça me revient peu à peu.
Quand je dis tout, c’est tout de même donné au compte goutte, ça se traduit par des synchronicités, des "images symboles" qui apparaissent sur l’écran du mental mais aussi sur celui de mon ordinateur comme cette vidéo postée par Lulumineuse :
Bearded Piano - "Lullaby to my Baby"




Comme je laissais l’enfant exprimer la tristesse au travers de larmes qui coulaient spontanément en même temps que venaient ces images symboles de part et d’autre, la tendresse est venue apaiser la peine. Cet homme si masculin et tendre à la fois vient nourrir l'imaginaire dans la création d'un modèle paternel idéal. 
C'est ce symbole qui m'a profondément touchée tant par la synchronicité que par le fait qu'en ce moment je sois tendrement accompagnée par des êtres, des femmes maternelles en qui j'ai confiance, qui m'aident à restaurer ma relation au masculin et au féminin. 
Elles le font à distance, sans même en être conscientes et c'est aussi ce qui me rassure parce qu'il n'y a pas d'interférences mentales, tout vient de cœur à cœur, d'âme à âme. 
Sauf pour Magali à qui j'ai écrit tout à l'heure mais comme la confiance à son égard est nourrie par un échange de mail ponctuel, une forme d'intimité qui a ancré cette confiance et comme elle est connectée aux âmes, comme les messages qu'elle reçoit me parlent directement à l'âme, la confiance est complète. 

Déjà, il n’y a plus de colère vis-à-vis de ce passé, il reste de l’incompréhension qui suscite l’envie de comprendre, de voir avec les yeux du cœur et il y a surtout cette confiance en la source, en mon âme qui me permet d’être réceptive, de suivre l’élan, l’impulsion du désir qui se manifeste dans l’instant. 
Il me conduit précisément à l’endroit où ma compréhension va s’élargir, avec une infinie douceur, proportionnelle à mon ouverture de cœur, ma volonté d'accueillir ce qui est.

Je sais depuis toujours que j’ai besoin de restaurer la confiance vis-à-vis du père, de l’image du masculin, de l’autorité, et comme le dit Sophie Riehl dans la conférence, en réponse à la question d’une spectatrice, il faut faire appel à son imagination pour créer un modèle paternel qui puisse inspirer la confiance, le sentiment d’autorité lié à celui de sécurité. L’imagination ne vient pas de nulle part, du néant, elle vient tant de la mémoire de l’âme, de la source que de ce qu’on perçoit autour de soi. 
En ce sens, Internet et un bel outil mais si on veut l’utiliser pour nourrir son imaginaire sans occulter notre propre vision, ou mémoire de l’âme, il est bon de se laisser guider de l’intérieur, depuis l’espace du cœur. 
Les images ont un fort impact sur notre psyché, elles sont tant révélatrices de nos blessures que de notre lumière intérieure. En ce sens l’effet miroir est aussi très puissant parce qu’il nous révèle nos aspects multiples.

J’expérimente la confiance envers les autres lorsque je me prête au jeu de la méditation guidée proposée par Sophie Riehl dans cette conférence et la façon de réagir m’indique où j’en suis. 
VibraConférence/Interview avec Sophie Riehl



La première fois que je l’ai faite, je me suis carrément endormie comme la plupart des fois où j’essaie de me laisser guider par quelqu’un mais d’un autre côté, c’est tout de même le signe qu’il y a de la confiance puisque le sommeil est une forme d’abandon. 
J’ai voulu aller plus loin en retentant l’expérience de passer le portail qui mène au nouveau monde, en compagnie de mon guide de lumière intérieur et cette fois-ci, je suis allée spontanément, à la rencontre des animaux que j'ai connus dans cette vie et qui ont passé le voile. 
Il y avait la joie des retrouvailles et en même temps j’étais très troublée de ne voir aucun humain dans ce tableau. 
J’ai imaginé (fait l'effort intellectuel de former les images) voir mon frère, mon grand père paternel mais il n'y avait pas d'émotions. Dans un sens comme la pensée avait créé l'image, ça manquait de vie.  
Je suis restée perturbée par ce constat et finalement, la sensation de détester l’humanité, l’humain à semblé en être la conclusion. 
Pourtant, c’est tout le propos de ce blog, révéler l’amour et la lumière en chacun tout comme celui du nouveau blog qui est dédié aux humains conscients et bienveillants. 

Je finis par me dire que tout ceci vise à me réconcilier avec l’humain que je suis et avec les autres et que ce désir vient de la blessure profonde d’injustice et de rejet qui m’ont condamné à l’isolement, à me couper des humains et de mon corps émotionnel qui justement permet d’être en lien avec les autres. Et surtout avec soi-même. 
Comme si le fait d’être seulement dans ma tête allait me préserver de la souffrance…
La mémoire de la visite de personnages que j’ai perçus comme des incarnations passées ou simultanées le 21 décembre 2012, m’appelle à recontacter le passé lointain ou d'autres lignes du temps. 
Je sens qu’il y a de la résistance qui a tendance à se manifester par une forme de déni de cette vision des choses. Mon mental semble vouloir me préserver en induisant l’idée et en s’y accrochant fortement, que ça n’est que du cinéma, le fruit de mon  imagination. Pourtant, je n’ai pas pu inventer ces personnages qui se sont présentés chacun leur tout de façon claire et précise. Mon cerveau ne peut pas avoir eu le temps d’inventer cela, il l’a bien trouvé quelque part, déjà formé, complet.
Je crois que je vais relire ce que j’ai écrit à l’époque histoire de me rafraichir la mémoire…
J’aurais pu faire l’impasse sur ces larmes et ces questionnements mais en suivant l’élan, je suis tombée sur ces quelques mots donnés par le groupe Miriadan dont Magali reçoit les messages, et ils ont fortement attiré mon attention.

…« Le soir, quand vous êtes au calme et en sécurité chez vous, posez-vous. 
Placez-vous en méditation ou dans le Vide de votre cœur. 
Le calme va détendre votre corps et votre esprit. 
Alors, appelez en vous cette émotion. 
Laissez-là vous emplir, la ressentir et surtout s'exprimer librement. 
Et quand l'émotion aura pu déverser ses tourments, alors soyez Compassion. 
Soyez la mère de l'enfant bouleversé qui appelle la tendresse et la sécurité maternelles. 
Et aimez de tout votre être la partie de Vous qui était en souffrance. 
C'est ainsi que vous pacifierez et transcenderez le Vous tourmenté.

Une fois cela accompli, adressez votre pardon à l'individu qui vous a servi de miroir : pardon de l'avoir blessé, pardon pour vous avoir blessé. Et Merci. 
Gratitude d'avoir accepté ce rôle difficile afin de vous amener à regarder en vous cette partie blessée qui n'attendait que votre regard ».

Ça fait deux fois qu’en lisant ce qui suit « adressez votre pardon à l'individu qui vous a servi de miroir : pardon de l'avoir blessé, pardon pour vous avoir blessé. Et Merci. Gratitude d'avoir accepté ce rôle difficile afin de vous amener à regarder en vous cette partie blessée qui n'attendait que votre regard », je suis partagée, divisée.
 



Au niveau du cœur et selon ma compréhension du jeu de miroir où l’autre éveille en nous quelque chose qui a besoin d’être embrassé, je conçois parfaitement que ce sois juste comme démarche mais je sens qu’il y a encore de la résistance, qu’une part de moi trouve cela injuste, se sent coupable.
Alors j’offre ce sentiment d’injustice à la source et en général, je pleure. 
Je ne pleure pas sur mon sort, mais j’entre en empathie avec l’enfant en moi, celle que j’étais à l’époque, qui ne comprenait pas le monde des adultes. 
Je comprends sa douleur et malgré que je pleure, je ne m’identifie pas à ces pensées émotions. Je le perçois comme légitime pour celle que j’étais mais quelque chose de plus grand en moi me fait sentir que cette situation était juste. 
Non pas comme une forme de punition mais plutôt comme quelque chose de logique selon l’ordre divin, selon la loi de l’amour divin. Un amour sublimé par l’acceptation de ce qui est, la puissance, le miracle du pardon, pardon aux autres et avant tout à soi. 
Parce que c’est là que se situe la cause Et la résolution de la souffrance.

Lorsque j’étais enfant, au lieu d’avoir de la haine pour mon père, j’avais de la compassion et c’est ce qui m’a permis de ne pas tomber dans le cycle infernal de la vengeance. 
Mais cette compassion portait aussi une forme de culpabilité sous-jacente. 
Pas une culpabilité liée à la situation parce que j’étais convaincue de ne rien avoir à me reprocher à ce sujet, mais quelque chose d’intérieur et de profond qui semble être justement lié à une connaissance innée.
Pour le mental, c’est un véritable casse-tête et très souvent il se dit, "laisse tomer, tu te compliques inutilement la vie" mais d’un autre côté, je ne peux pas nier ce que je ressens, pressens. 
Une chose est sûre c’est que le mental, l’intellect n’a pas de réponses et la seule chose à faire, c’est de continuer de rester en mode réceptif, de se limiter à ne pas se fermer à ce qui émerge.
Selon l’impulsion du moment, l’envie de relire le message de Jeshua qui parle de la douleur de la naissance cosmique, est aussi venue spontanément.    

La première fois que j’ai lu cette canalisation, ça m’a fortement touchée, comme un éclair de lucidité, la sensation que tout se mettait en place, que tout prenait sens, jusqu’à percevoir de images de cette déchirure. 
Ça remonte à 2007 mais je reste convaincue que c’est la réalité profonde de l’être. 
J’avais eu la même sensation en lisant un autre message donné par Ashtar à Simon Leclerc. C’était venu à la même période, au moment où je m’interrogeais sérieusement à propos de la religion, de l’église dont je faisais partie depuis 10 ans et avec laquelle je prenais de plus en plus de distance. Leur conception de l’amour était trop limitée, humaine et conditionnelle pour que j’adhère entièrement à leurs théories.

Bon le mieux à, faire, c’est d’arrêter de cogiter là-dessus et de laisser venir, en ayant juste le cœur et l’esprit ouverts. D'autant plus que l'idée de relire ce que j'ai écrit de la rencontre avec les personnages d'autres vies a été remplacée par une image qui elle semble remonter à l'époque de l’ensevelissement de l'Atlantide...encore plus "simple" pour le mental! D'autant plus que ce qui me vient n'a rien de glorieux...c'est déjà au moins une garantie de ne pas s'enorgueillir...
Compliqué pour le mental mais il y n'y a aucune certitude à ce sujet et comme je ne regarde pas le peu d'infos qui en parle, je ne risque pas d'être polluée par des images qui viendraient interférer. Ce qui émerge ne peut pas être le fruit d'un raisonnement.
Le mieux, c'est encore de laisser venir mais je pressens que le nœud du problème est là...

Les questionnements sont légitimes et ils permettent de s’affirmer en intégrant les vérités intérieures qui viennent du cœur, d’un savoir qui est bien au-delà de la psyché. 
Gober tout cru ce qui vient de soi ou des autres, n’est pas sain, ça déresponsabilise et en même temps c’est un manque d’affirmation de soi, un manque de conscience que seule l’expérience vécue peut apporter.

En ce sens faire l’expérience de la paix en soi, est précisément ce qui permet de s’affirmer, de valider sa vision, ses inspirations parce que l’alchimie qui s’opère ne laisse pas de place au doute même si pour le mental, c’est difficile voire impossible à traduire. 
Mais le fait qu’il ne s’oppose plus confirme aussi la valeur de l’intuition, la puissance de l'amour sans conditions.
C’est cette compassion pour le mental, l’enfant intérieur qu’on croit ignorant mais qui peut tout nous révéler, qui restaure l’équilibre interne, réalise concrètement l’unité en soi. Cet état d’être unifié c’est ce qui nous rapproche le plus de la source.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr