1er
novembre; Comme c’est bon de sentir la paix en soi ! Je peux faire une
nette différence entre mon état d’esprit rongé par la culpabilité et celui
depuis que j’aie accepté de me pardonner pour avoir cédé à l’envie de fumer.
Ce
qui m’agaçait le plus dans cette histoire, c’est d’avoir l’impression de
régresser, de ne rien contrôler et d’être manipulée. Pour l’ego, le mental,
c’est intolérable et pourtant pour l’âme, c’est une occasion de libérer
l’immense poids de la culpabilité.
Lorsqu’on
est abusé enfant, on prend la culpabilité de l’agresseur sur soi. Il en joue et
nous maintient dans le secret de cette façon tout en allégeant sa propre
culpabilité.
On pense être coupable alors qu’on est victime et pour le mental,
c’est un casse tête dont il se libère en envoyant dans l’inconscient toutes les
pensées conflictuelles.
Des sentiments contradictoires se mélangent et on est perdu. On ne sait
pas ce qu’est vraiment l’amour, on se méfie de tout le monde, on ne vit pas
dans l’insouciance mais on est conditionné par la peur.
Tant qu’on s’imagine être
la victime coupable, on est coincé dans le triangle émotionnel, on subit la
vie.
Ce
genre de vécu est malheureusement très courant et déjà quand on sait cela, on
arrête de se demander pourquoi ça nous est arrivé à nous, précisément.
C’est
une première occasion de lâcher la culpabilité et de se détacher de l’histoire.