1er
novembre; Comme c’est bon de sentir la paix en soi ! Je peux faire une
nette différence entre mon état d’esprit rongé par la culpabilité et celui
depuis que j’aie accepté de me pardonner pour avoir cédé à l’envie de fumer.
Ce
qui m’agaçait le plus dans cette histoire, c’est d’avoir l’impression de
régresser, de ne rien contrôler et d’être manipulée. Pour l’ego, le mental,
c’est intolérable et pourtant pour l’âme, c’est une occasion de libérer
l’immense poids de la culpabilité.
Lorsqu’on
est abusé enfant, on prend la culpabilité de l’agresseur sur soi. Il en joue et
nous maintient dans le secret de cette façon tout en allégeant sa propre
culpabilité.
On pense être coupable alors qu’on est victime et pour le mental,
c’est un casse tête dont il se libère en envoyant dans l’inconscient toutes les
pensées conflictuelles.
Des sentiments contradictoires se mélangent et on est perdu. On ne sait
pas ce qu’est vraiment l’amour, on se méfie de tout le monde, on ne vit pas
dans l’insouciance mais on est conditionné par la peur.
Tant qu’on s’imagine être
la victime coupable, on est coincé dans le triangle émotionnel, on subit la
vie.
Ce
genre de vécu est malheureusement très courant et déjà quand on sait cela, on
arrête de se demander pourquoi ça nous est arrivé à nous, précisément.
C’est
une première occasion de lâcher la culpabilité et de se détacher de l’histoire.
Puis avec du recul, on se rend compte que ce qu’on appelait trauma a été un
véritable tremplin, un chemin d’apprentissage exceptionnel, une opportunité de
trouver la vérité en soi et de comprendre la vie d’un point de vue beaucoup
plus vaste.
Le
thème de la méditation de Deepak Chopra, en parle en ce moment. On a deux
façons de voir les choses, soit en se considérant comme une pauvre victime de
la vie, soit en étant conscient de la puissance de l’être divin que nous
sommes.
C’est vrai qu’il est difficile de traduire la foi, d’expliquer comment
on peut être certain de cela parce qu’il y a tellement d’interprétations
conditionnées du divin.
Les
religions ont nourri l’idée d’un dieu vengeur, puis d’un sauveur, qui a
engendré beaucoup d’injustice et de conflits tout en maintenant la population
dans la peur, la culpabilité et le sentiment d’indignité.
Croire
qu’on peut guérir du passé en changeant sa vision et sa façon de penser, semble
folie pour la majorité des gens pourtant, c’est une vérité que chacun peut
vivre.
Les notions de lutte, de mérite, de récompense, de privilège, sont encore
bien imprégnées dans la conscience collective mais peu à peu, à mesure que le
nombre de personnes retrouvant sa nature véritable augmente, ça facilite le lâcher prise.
Nous
sommes tous connectés à l’univers et entre nous, au niveau de la conscience Une
mais aussi en tant que conscience humaine et au niveau inconscient.
Chaque fois
qu’un individu ouvre son cœur, accueille la paix, l’amour et la lumière en lui,
c’est toute l’humanité qui en bénéficie.
Chaque fois que nous avons de la
compassion pour l’enfant en nous, ce sont tous les enfants de la terre qui en
bénéficient.
Quand nous laissons la source intérieure harmoniser ce que nous
sommes, c’est l’esprit d’unité qui grandit dans le monde, la mémoire de nos
origines qui s’éveille. Voyons ce que je pioche aujourd'hui sur le site de Monique Mathieu:
Clef
933
« Le
vrai chercheur de Sagesse et de Lumière est opiniâtre et reste sur le chemin.
Il a le courage d’accepter ce qui paraît inacceptable à beaucoup d’êtres, il a
le courage de se mettre à nu, de travailler l’humilité, il a le courage de
reconnaître que dans la densité il ne connaît pas grand-chose car il a tous les
jours quelque chose à apprendre, donc il a le courage de dire qu’il ne sait pas
grand-chose. Le vrai chercheur de Sagesse et d’Amour doit dépasser l’ego, il
doit travailler dans l’humilité. »
C’est
vrai que plus on cherche à comprendre, à se connaitre et plus on se rend compte
que c’est un puits sans fond. On ne cesse jamais d’apprendre et c’est une bonne
chose puisque ça nous donne l’élan, ça nourrit l’enthousiasme, la curiosité.
La
vie elle-même nous enseigne et quand on voit les choses de cette façon, quand
on considère que nous sommes ici pour grandir en sagesse, en capacité d’aimer
sans conditions, ce qui nous semblait injuste ou être un obstacle, apparait
comme une voie à explorer, un trésor à découvrir, un tremplin qui nous a propulsé vers l'avant.
Clef
655
« Il
faut que vous compreniez que l’Amour qui émane de vous peut tout transformer
autour de vous, que l’Amour qui émane de vous peut apaiser les colères, peut
apaiser les tristesses, peut guérir des malades.
Cependant
avant de pouvoir générer cet Amour il faut que vous soyez dans la sérénité
totale, que vous ayez une maitrise et une confiance totales. Ce n’est pas mettre
la barre trop haute. C’est beaucoup plus
simple que vous le supposez !
C’est
votre mental, votre intellect, votre ego ainsi que les convenances qui vous
empêchent très souvent d’agir et de réagir avec sagesse, avec modération, avec
Amour Inconditionnel. »
On
s’imagine qu’il nous faut faire quelque chose pour ouvrir notre cœur et sentir
l’amour en soi mais c’est souvent parce qu’on réagit selon nos croyances
passées. On pense que l’amour c’est une sensation spectaculaire mais c’est une
vibration subtile qui est pourtant capable de réaliser des miracles. Comme la
graine qui pousse sous la terre, irrésistiblement attirée vers la lumière, elle
croit en silence et c’est la vie en elle qui lui donne la force de soulever la
terre afin d’éclore.
L’amour, c’est la Vie, l’énergie qui anime tout être,
l’essence et la structure du vivant. Comme toute énergie, elle amplifie par la
libre circulation, l’échange, le don et la réception.
Et ça commence en soi,
dans la façon dont nous répondons aux appels de l’enfant intérieur, dans la
façon dont nous réagissons aux stimuli internes…
Clef
968
« Vous
nous demandez : « comment faire pour avoir accès à ce que nous sommes ?
Comment faire pour pouvoir rayonner et manifester ce que nous sommes ?
Comment faire pour acquérir la Connaissance qui est en nous ? Comment
faire pour acquérir la Sagesse et l’Amour qui sont en nous ? » En laissant
venir à votre conscience humaine ce que vous êtes réellement ! Une partie
de vous-mêmes, certes, sait ce que vous êtes, mais cette partie humaine le
refuse pour x et x raisons. L’une d’elles c’est qu’elle veut vivre son
humanité. A partir du moment où vous intégrerez en totalité ce que vous êtes,
vous ne pourrez plus vivre votre humanité ; vous vivrez une humanité
transcendée. »
Ces
quelques phrases peuvent être comprises de plusieurs façons et on voit que
selon notre degré d’ouverture, si nous avons lâché les croyances concernant le
divin, on peut la comprendre différemment.
On pourrait se dire que l’humain que
nous sommes nous empêche d’accéder au divin en soi mais c’est à travers ce
corps, que notre âme a choisi de s’incarner.
Pour cette raison, s’aimer sans
conditions, rechercher l’unité et la paix, nous relie à notre âme et nous
réalisons que nous sommes cet âme.
Que notre conscience est immense et nous
apprenons à la percevoir dans l’alchimie émotionnelle, dans les moments de
paix, de joie, de repos ou d’activité portée par la joie ou tout
simplement en étant pleinement conscient à nous-même.
Puis, dans cet esprit
d’unité intérieure, on se rend compte que nous pouvons vivre constamment en
paix, dans la liberté totale et en cela nous découvrons nos pouvoirs.
Celui
d’aimer, de créer selon nos pensées, nos croyances, notre vibration, selon le
choix que nous faisons à chaque instant d’honorer la vie en nous.
Un proverbe
dit que "c’est en forgeant qu’on devient forgeron" et on peut dire aussi que
"c’est en aimant sans conditions, tout ce que nous sommes, que nous découvrons
l’amour que nous sommes en vérité".
Clef
559
« Pour
pouvoir percevoir la Lumière, il faut que l'ombre existe. Donc l'ombre est
utile. Tout est utile: vos épreuves sont utiles, les forces contraires sont
utiles. Tout est utile et vous aide à aller plus vite et plus loin vers
Dieu, à comprendre Dieu ».
Il
m’a fallu un certain temps pour accepter ce fait et en voir la pertinence mais
c’est maintenant acquis.
La dualité perçue depuis l’espace serin du cœur
apparait comme une dynamique, une force harmonieuse.
Les photos, les tableaux,
les dessins…montrent l’importance du relief, du contraste, qui révèle la beauté
de l’harmonie. En musique, c’est la même chose, une seule note ne fait pas une
mélodie. Quant à "aller plus vite vers dieu", je n’adhère plus à cette idée qu’il
faille courir, souffrir, lutter chercher même, pour avancer.
La
vie elle-même est en mouvement permanent et j’apprends à me glisser dans son
courant fluide, à voir, entendre et comprendre au-delà du mental, depuis le
cœur, dans l’état d’amour et de paix intérieurs. Je ne cherche pas à voir
l’invisible mais à revenir en moi, à retrouver la paix quand quelque chose me
heurte sachant que ça titille une énergie en moi qui cherche à se libérer.
Le
mental a besoin de motivation pour agir mais il utilise très souvent la peur
comme moteur. C’est une façon de faire et d’être qui a fonctionné jusqu’à
maintenant c'est-à-dire qui m’a maintenue en survie mais maintenant, je veux
Vivre.
Je
sais que je crée selon mes vibrations du moment alors je me contente de
maintenir la paix et l’unité intérieures. Et c’est suffisant pour me donner
la joie et l’enthousiasme nécessaires au quotidien.
Après
l’expérience de ces derniers jours, la « rechute » enfin ce que j’ai
commencé par qualifier ainsi, je peux voir que je ne suis pas au bout du
processus mais je sais aussi que l’ego a encore besoin d’être rassuré, qu’il
continue de réagir en mode survie et camouflage. C’est sa façon de faire mais
je ne suis pas obligée de nourrir cela ni même de lui en vouloir. Il fait son
job, libre à moi de le croire ou pas.
Changer
le sens des mots, des définitions, est un travail considérable pour le mental
mais c’est tellement libérateur ! L’inconscient se vide peu à peu des
souvenirs traumatisants et de nouvelles interprétations des faits s’inscrivent
en profondeur.
L’échec n’est plus perçu comme tel mais comme une invitation à
écouter les voix internes qui expriment les vrais besoins. Celui d’être aimé
est comblé dans l’accueil des aspects internes fragiles et la force intérieure
se révèle ainsi.
L’enfant
en soi renait, il grandit à mesure que la paix s’installe lui donnant le
sentiment d’être en sécurité, aimé totalement, sans aucune condition.
On
devient le père et la mère qu’on a toujours rêvés d’avoir; Ces parents éclairés
par la Vie, remplis d’amour et de lumière, attentionnés, respectueux, pédagogues,
à l’écoute, ouverts…
C’est une occasion de renaitre littéralement et de
s’éduquer selon ses propres convictions, sa foi, ses valeurs. Peu importe si le
reste du monde joue un autre jeu, continue de se battre, de lutter pour
survivre, de tricher, de voler, de mentir, de se faire peur...
Ce qui compte, c’est comment je
traite l’enfant en moi, comment je réagis face à mes propres ‘défauts’, comment
j’autorise l’amour lumière à circuler en moi.
Comment
je réagis aux critiques intérieures, aux jugements, aux sentiments négatifs à
mon propos. Combien je m'autorise à être libre.
Personne ne peut m’obliger à croire en quelque chose ni me faire du
mal si je ne le veux pas. C’est sûr que dans ces cas là, c’est notre
inconscient et notre âme qui tirent les ficelles mais quand la personnalité se
calme elle change sa perspective, sa vision.
Avec du recul on peut voir que
tout ce que nous avons vécu a eu un sens, une raison d’être et que très souvent
ce sont les épreuves qui nous ont fait grandir le plus. Mais on n'est pas obligé de souffrir pour se découvrir.
Pour éviter la
souffrance inutile, apprendre à faire confiance au divin en soi, à la vie, est
indispensable. Et ça commence par se faire confiance puisque nous portons tous
en nous.
Arriver à s’aimer lorsqu’on agit d’une façon inadaptée à nos
convictions permet à notre essence de se manifester, révèle nos besoins, nos désirs les plus sincères et profonds.
En l’occurrence,
le besoin de légèreté, de fluidité, de rêver ont été négligés et c’est
l’inconscient qui s’est chargé de me le montrer au travers du geste fumette.
Je
suis contente de ne plus en avoir. Rien que ça, c’est immense !
Il
y a cinq ans ça aurait été un drame, je n’aurais pas acheté la machine à laver
pour avoir mes trente pétards quotidiens !
C’est sûr que j’aurais préféré
ne pas retomber là dedans mais d’un autre côté, comment libérer la culpabilité
autrement ? Je parle évidemment pour mon cas particulier puisque ce geste de fumer compensait des peurs, c'était ma solution, ma stratégie de fuite.
Comment intégrer l’amour inconditionnel si je nie certaines
envies, si je tente de coller au modèle idéal créé par l’ego ?
Il est bon de se
fixer des objectifs mais on a vite fait de se mettre à lutter pour y arriver.
A
lutter contre soi-même, contre « ses démons », ses défauts et ainsi à
maintenir le masque en place, les programmes invalidants hyperactifs.
J’ai
choisi la paix et la révélation de l’amour lumière en moi, par l’écoute
intérieure bienveillante en laissant la source harmoniser tout ce que je suis.
C’est une voie, un choix, qui demande de lâcher les croyances, toutes
les croyances afin d’embrasser la vérité de l’être tout entier.
Clefs
de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org
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respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr