vendredi 30 octobre 2015

« La compassion nécessaire envers soi-même » & conférence Christiane Singer






28 octobre; Depuis bientôt dix jours, je suis face à mes incohérences, incompréhensions et peu à peu je commence à comprendre ce qui en moi se manifeste derrière les gestes addicts. J’applique l’alchimie émotionnelle à ce penchant morbide qui révèle la nécessité de lâcher prise à propos de "l’évolution spirituelle". 
Comme je ne m’autorise pas à agir dans la facilité, la pression que je me colle finit par créer des frustrations qui se traduisent par l’envie de fumer de l’herbe.

Je pensais avoir fait le tour de la question mais apparemment, je n’ai pas compris que derrière le geste de fumer se cache le besoin de légèreté, de lâcher prise. 
Je pensais que la situation avec la machine à laver en panne ne posait pas de problèmes mais en fait, l’ego a mis en place une stratégie de fuite qui révèle les peurs que ça soulève.

Ce n’est pas vraiment une peur mais le fait de se trouver face à une situation qui génère du stress que je n’ai pas repéré. Comme le mental a fixé une ligne de conduite relative aux lois universelles, il continue d’agir dans la défensive, de modeler le comportement afin d’éviter de voir la réalité intérieure et surtout d'avoir la sensation de contrôler les choses. 

Les parades habituelles sont mises en place est c’est là qu’il est important de ne pas juger ou critiquer la situation. Comme il a compris que le lâcher prise était quelque chose d’important, de nécessaire, il agit comme il a toujours fait, en utilisant le produit qui permet de ne plus s’en faire. 
Le souci, c’est que la part adulte de ce que je suis, s’agace de cette forme de régression. C’est là où je dois être vigilante et ne pas créer de conflit interne. 
Pour le moment, je me contente d’être en mode réceptif.


Je vois les nombreux inconvénients mais aussi les avantages. Même si les bénéfices sont de moins en moins importants, il demeure ce réflexe conditionné de fuite que je ne peux pas nier. 
Mais ça n’est pas une chose contre laquelle je peux lutter. C’est une stratégie, un mécanisme, qui m’indique plusieurs besoins qui ne sont pas nourris. 
Celui de rêver, de vivre dans la légèreté, la fluidité, de sortir de la routine. 
Puis il y a aussi la peur de ma puissance, le besoin de me sentir incarnée. 
Quand je fume, je me sens déconnectée de mon âme, comme si j’étais plus proche de la réalité du monde visible. Au niveau spirituel, j’ai l’impression d’être limitée à la quatrième dimension comme si je ne pouvais pas accéder à la conscience unifiée.

Je suis beaucoup moins dans l’intellect mais je ne ressens plus le désir, l’énergie de l’action, la joie naturelle. C’est comme si toute mon énergie était consummée dans l’usage du produit. Alors je me dis que la culpabilité, la déception m’empêchent de bien vivre cette expérience. J’en profite donc pour libérer les pensées qui émanent en ce moment. 
Les reproches, les critiques, les tentatives de raisonnement, la sensation de ne rien contrôler, d’être manipulée de l’intérieur…

Il me faut revenir au sens de cette situation ; des pensées de peur, la pression, ont été refoulées et l’envie de fumer s’est manifestée en réponse à cela.
C’est sûr que j’aurais dû ne pas céder mais d’un autre côté, je veux aller au bout du processus et continuer de lâcher les vieilles croyances basées sur le mépris de soi. 
Lâcher cette façon systématique de me critiquer, de me faire des reproches et maintenir la paix intérieure.

À chaque fois que je me laisse piéger par ce geste, je commence à me demander si des entités ne sont pas en train de m’influencer, de me pousser à rouler un pétard parce que je sais que je peux très bien m’en passer et je connais suffisamment les effets négatifs du truc pour ne pas en avoir envie. Je ne contrôle pas du tout, je n’arrive pas à doser, à choisir le moment. C’est comme si toute une part de moi avait besoin de laisser aller alors que l’autre veut avancer, gérer, orienter, diriger.
Ce schéma me fait penser au masculin et au féminin, aux contraires et comme jusqu’à maintenant, ils luttaient continuellement, le progrès se situe dans le fait de ne plus les opposer.

Puis pour le problème de la machine, il y a une solution toute simple, c’est d’aller au magasin juste derrière et de commander par Internet. Ça n’est pas si cher que ça en fait.

Bon malgré que je n’aie pas encore fumé de la journée, j’ai le QI d’une huitre !
C’est dingue comme ça me coupe tout désir et combien de temps ça reste dans le sang ! Le fait d’avoir pu enfin parler de ça, m’allège considérablement. 
Je vois une fois de plus la force de l’acceptation ne serait-ce que de pouvoir être en paix avec soi-même 
Une nouvelle occasion de lâcher l’auto-critique et la peur du regard extérieur
Une des peurs ou plutôt un blocage interne que la situation soulève, c’est ma difficulté à demander de l’aide. Je n’ai pas encore osé demander à une voisine d’utiliser sa machine à laver ! Je me débrouille en lavant à la main mais je sens que derrière cela se dissimule aussi le sentiment que demander de l’aide c’est se rabaisser. Une forme d’orgueil que j’ai du mal à lâcher parce qu’il maintient en place l’image rigide que je montre. L’image de celle qui peut se débrouiller seule, qui n’a besoin de personne. C’est le reflet du manque d’amour et de confiance en soi qui demeure. Là encore, il me faut trouver le juste milieu. 
Mais ça n'est pas en raisonnant que ça peut se faire, c'est en restant centrée sur la vérité de l'amour intérieur, de l'énergie de la source dont je suis issue, de ma reliance éternelle avec elle et avec tout ce qui vit. 

La seule chose dont je sois certaine, c’est la puissance de l’amour inconditionnel envers soi. C’est cette énergie qui m’a permis de changer ma vision de la vie. De changer mon quotidien, de maintenir la paix intérieure et d’éclairer les aspects internes cachés.

J’ai commencé la série de méditations guidées par Deepak Chopra avec deux jours de décalages mais comme chaque séance est en ligne pendant cinq jours, tout va bien.
C'est toujours un soutien de pouvoir partager des intentions communes de paix, d'amour, de foi aux potentiels infinis de l'humain divin.
Vouloir libérer les masques est un chantier considérable qui demande de la patience, de la compassion pour les aspects internes encore soumis aux réflexes conditionnés par la peur, les vieilles croyances. 
C’est ce qui est le plus difficile parce qu’on s’observe en apposant le modèle idéal définit par le mental et l'inconscient, l’image qu’on devrait donner, le comportement adapté aux nouvelles croyances. 
Chacun est l'expression unique de la conscience Une et pour cette simple raison, il ne peut y avoir de modèle spirituel!
Abandonner les images, les modèles, la poursuite d’un idéal fait peur parce que ça donne une raison d’être, une orientation. 
Être soi-même, tel quel, sans jouer un rôle, c’est quelque chose de dangereux pour l’ego, c’est totalement inconnu et déstabilisant. Changer n’est pas un verbe que l’ego sait conjuguer mais il apprend à faire confiance à la vie, à son mouvement perpétuel, aux changements d’humeur, d’énergies, de vibration.

Décidément, je ne suis pas inspirée ce matin. Le ciel est mitigé ; une grosse averse tombe alors que le soleil brille ! Mais pas d’arc en ciel.

C’est sûr que lorsqu’on fait de ses journées une vaste introspection avec le désir d’évoluer, on finit par se dégoûter parce que ça n’avance pas assez vite. Quand on commence à vouloir faire le point, on va tout de suite voir ce qui reste à faire sans voir ce qui est déjà réalisé, et comme tout changement commence au niveau subtil, on a bien du mal à en mesurer l’impact. C’est là où la foi est importante !

En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
qu’il y a toujours quelque chose qui « ne va pas ».
Peu importe ce que vous regardez, vous pourrez toujours
trouver quelque chose qui ne va pas, quelque chose
d’imparfait, quelque chose qui ne vous convient pas.
Ne vous inquiétez pas, si vous regardez suffisamment
bien vous trouverez quelque chose.
Il y a aussi toujours quelque chose de « bien ».
Peu importe ce que vous regardez, vous pouvez y
trouver quelque chose de juste, quelque chose de parfait.
Il reste donc une seule question : qu’est-ce que vous
allez regarder ? Que choisissez-vous de remarquer ?
Quelle est votre perspective ?
(je parie que vous connaissez déjà la perspective de Dieu …)
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale




Ce qui se cache derrière tous ces comportements addictifs, c’est la peur d’être libre ! 
Il est beaucoup plus rassurant pour l’ego de se tenir dans un espace limité où il a l’impression de contrôler les choses, où il est en terrain connu plutôt que de se retrouver dans un espace infini et inconnu. Ça peut sembler fou pour quelqu’un qui revendique son droit à être libre depuis l’enfance et pourtant j’ai l’impression que c’est la réalité qui est profondément enfouie en moi ! La peur du manque touche aussi la plupart des secteurs de ma vie mais en apprenant à me centrer régulièrement, peu à peu, je lâche ces énergies nourries depuis des siècles par la conscience et l'inconscient collectif. 
La médiation guidée en ce sens est aussi un soutien puisqu'en ce moment, il s'agit de prendre conscience de l'abondance dans sa vie. Et la liste est longue! 
Elle ne concerne pas uniquement l'aspect matériel des choses mais la totalité. Tous les sentiments, les pensées, les émotions, le potentiel immense de l'humain. Le souci, c'est qu'on remarque toujours beaucoup plus ce qui nous manque et ce faisant, on se coupe de l'abondance, on la renie. Pourtant si on regarde objectivement les choses, on a beaucoup de raisons de se réjouir, de remercier, d'être dans la gratitude, la joie! Quand je vois la quantité de fleurs que le jardin produit chaque année, le nombre colossal de photos que j'en ai faites, rien que pour ça, je peux remercier 

Clef 1016
« Chassez toute rancune et toute amertume de votre cœur, remplacez-les par des énergies de paix, de sérénité et d’Amour. Pardonnez-vous et pardonnez à tous ceux qui vous entourent. Même si vous découvrez autour de vous des choses difficiles à concevoir, même si parfois la révolte monte en vous et en votre cœur, refusez-la, restez aligné, restez centré, restez dans l’équilibre. »

J'ai écouté à nouveau cette conférence qui m'a bercée dans la tendre passion de la foi.
« Choisis la vie et tu vivras » Christiane Singer
« Il est essentiel de prendre soin de ce ciel en nous, invisible aux autres, de ce sanctuaire que la vie nous a édifié et que peuplent les messagers, ceux qui, de façon multiple, nous ont inspirés, conduits vers le meilleur de nous-mêmes.
Dans tous les lieux habités par la souffrance se trouvent aussi les gués, les seuils de passage, les intenses nœuds de mystère. Ces zones tant redoutées recèlent pourtant le secret de notre être au monde, ou comme l'exprime la pensée mythologique : là où se tiennent tapis les dragons sont dissimulés les trésors.
L'espoir ne doit plus être tourné vers l'avenir mais vers l'invisible. Seul celui qui se penche vers son cœur comme vers un puits profond retrouve la trace perdue. »
Extraits audio tirés de la conférence « Choisis la vie et tu vivras ! », donnée à Montréal le 22 octobre 2004, dans le cadre du 8e congrès du cimetière Notre-Dame-des-Neiges.
Commentaire publié par Stéphane Julien, sur la page You tube de la vidéo 




Clef 958
« L’Amour est simple ! Ce sont les humains qui le compliquent parfois, parce qu’ils se disent : « lorsque le miroir me renvoie mon image, je ne me vois pas comme j’aimerais être ! J’aimerais être beaucoup plus beau (belle), beaucoup plus jeune ! » Ce n’est pas la vérité ! La vérité est qu’à partir du moment où vous vous sentez beau vous êtes beau ! A partir du moment où vous sentez réellement cet Amour en vous, il existe et vous le manifestez ! A partir du moment où vous percevez la lumière de votre âme, vous la manifestez également ! » 

Clef 169
« Plus vous élèverez la fréquence vibratoire de votre corps, moins vous serez atteints par quoi que ce soit. Même si vous vous êtes programmé telle maladie ou telle difficulté, si vous prenez conscience sans passer par l’expérience, vous n’aurez pas besoin de celle-ci pour les dépasser. Seules la confiance, la volonté et la foi vous aideront, vous guideront dans toutes ces expériences afin que vous puissiez transcender tout ce qui vous arrive. »

Clefs de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org  


 



30 octobre; Bon, ce matin, je dois m’activer, on vient me livrer la nouvelle machine à laver. J’ai sortie la vieille en la faisant glisser et j’ai préféré y passer du temps plutôt que de demander de l’aide. J’en ai eu des occasions de lâcher les peurs, celle de manquer puisque je suis à découvert, sembler la plus récurrente. Cette peur est viscérale et elle remonte à mon enfance puisque ma mère avait du mal à joindre les deux bouts. C’est aussi la première fois que j’achète un appareil neuf, que je dépense autant d’argent dans quelque chose de matériel ! Pas étonnant que des pensées de peur émergent ! Je les offre à la source dès qu’elles apparaissent et maintient ainsi la paix en moi. La joie commence à revenir et semble montrer que la culpabilité est libérée.  

Je ne peux m’empêcher de faire le lien entre le besoin intérieur de relâcher toute forme de pression au niveau du « travail sur soi » et la machine à laver en panne. 
On ne peut rien changer en force mais par une observation neutre de soi et le maintient de la paix, de l’amour inconditionnel, de toutes ses valeurs que je veux voir se manifester dans ma vie. 
La peur d’être libre est logique puisque la personnalité se construit dans un cadre définit. Le truc, c’est d’écarter un à un les barreaux, patiemment, avec foi, afin de donner le temps à tous les aspects internes de prendre confiance, de s'aligner à l'amour en soi. Et la seule façon de le réaliser, c'est justement de considérer avec bienveillance, les aspects internes apeurés. 
J'ai demandé à la source de désagréger le modèle sur lequel s'appuyait ma personnalité avant mais c'est juste une façon de dire "oui" au changement, d'accepter les bouleversements, de suivre l'appel du cœur. 




Ça y est, j’ai une belle machine à laver toute neuve. J’en profite pour marquer le coup en, décidant aujourd’hui de ne plus me coller autant de pression et de garder en mémoire qu’il n’y a rien à faire pour être. Ce qui ne veut pas dire de glander à longueur de temps mais juste de se faire confiance et oser être soi, peu importe la forme, l’essentiel c’est le fond, la vérité de l’être. De l’être tout entier, tel qu’il est manifesté aujourd’hui, ici et maintenant.
Une belle machine livrée par un beau jeune homme d’origine probablement haïtienne, voilà qui reflète bien la magie du lâcher prise. Je n’ai plus à faire à des gros arnaqueurs et tout se passe avec fluidité, facilité ! Puis pour le découvert à la banque, il n’y a aucune raison pour que ça se passe mal puisque je n’ai jamais manqué de rien. 

Décidément, le moment est propice à lâcher les croyances limitatives à propos de l’abondance ! C'est avec grand plaisir que j'offre à l'amour en moi, toutes ces pensées telles que: "on n'a rien sans effort"; "la vie est un combat d'où il faut sortir gagnant"; "et je les remplace par des pensées telles que: "l'univers est la manifestation de l'abondance du vivant dans ses formes diverses et variées"; "je créé ma vie selon ma foi en la puissance de l'amour divin qui circule en moi", "je suis riche et comblée"...
"J’accueille avec joie et reconnaissance le soutien indéfectible de la source en moi". 

Bon, je vais aller faire mon tour histoire d’oxygéner le cerveau ramolli ! Ah, il reste encore des critiques intérieures ! Je vais les offrir à la terre mère qui saura les recycler. Puis je vais partager avec mon copain le chêne, la joie d’avoir investi pour la première fois de ma vie, une somme aussi importante pour le confort matériel. Avant, tout passait dans la drogue et ce changement est immense d’autant plus qu’il ne m’a pas demandé de lutter, de choisir entre mon confort intérieur ou extérieur. 
Je vois une fois de plus que la culpabilité m’a maintenue dans les vibrations basses et qu’en l’offrant à la source, elle s’est évanouie laissant la joie prendre sa place.
Le soleil est resplendissant et m’inspire à rayonner l’amour et la lumière sur les aspects internes fragiles, apeurés, délaissés, jugés…
Toute cette expérience amène encore plus de confiance en la puissance de l’amour, du lâcher prise, en la bienveillance de la Terre et du ciel, de mon propre monde intérieur et en ma capacité de manifester l’harmonie et la paix en toutes circonstances.


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