Ce
matin, je suis en paix et en joie. Pas la joie qui vient de quelque chose de spécial
mais celle d’être en vie, tout simplement. Il faut dire que je dors un peu
mieux depuis que je laisse la fenêtre de la salle de bain ouverte. Du coup, la
fraicheur de la nuit me pousse à me lover au creux de mon lit et les bouffées
de chaleur qui me réveillent encore sont moins violentes.
Peut-être que l’équilibre se
créé au niveau du chaud/froid, des "contraires".
Puis hier soir, je n’ai mangé qu’une soupe de potimarron.
Je bois beaucoup d’eau en ce moment et le fait d’écouter mon corps physique qui
est intelligent, qui est un aspect de la conscience, créé une intimité
intérieure, une forme d’unité très sécurisante, apaisante.
Parler
à son corps, son âme, son enfant intérieur…c’est faire la paix en soi et libérer
tout ce qui empêche de ressentir la tendresse, la douceur, nécessaires à la
confiance en soi, en la vie, aux autres.
Quand on épanche son cœur, quand on parle à son âme, en
imaginant que c’est une mère parfaite dans le sens où quoi qu’on lui dise, elle
nous aime sans condition, créé une proximité avec le divin et dissout les
voiles de la peur, de la colère, de tout ce qui n’est pas de l’amour.
Plus on
est sincère dans ce qu’on lui confie, que ce soit la colère, la culpabilité, la
honte, les peines, les frustrations…et plus on sent la connexion, sa présence
bienveillante. Puis peu à peu, on apprend à faire confiance à cet aspect
interne et on se sent de plus en plus fort.