Encore
une journée avec un ciel plombé ! Je suis allée au jardin et j’ai un goût
de pesticides dans la bouche. Nul doute à propos des chemtrails et des
manipulations perpétuelles des multinationales mais plutôt que de m’accrocher à
la colère, la tristesse, ou toute autre énergie qui me plomberait le moral, je
les lâche tout simplement.
L’humanité
s’éveille à elle-même, elle reconnait les manipulations égotiques, les limites et
conséquences du besoin de contrôler, la puissance de la peur tout autant que
celle de l’amour. Tout ceci dans le but de se tourner à l’intérieur, de
reconnaitre l’amour lumière, de choisir la paix, l’unité intérieure qui se répercute à l'extérieur.
On
peut regarder les choses et être totalement submergé par les émotions
réactions, ou bien utiliser les circonstances pour mieux se connaitre, détecter
les peurs résiduelles et les offrir à la source en soi. De cette façon on
intègre l’énergie de l’âme, du soi, par le lâcher prise, l’abandon de la lutte,
des jeux de pouvoirs stériles et destructeurs.
Puis
par ce positionnement au centre de soi, dans les fréquences de l’harmonie
intérieure, constater son pouvoir, la véritable puissance de l’être unifié. Ça demande
de lâcher l’orgueil qui n’est en fait que la peur du rejet, la conséquence du
manque d’amour inconditionnel de soi.
Le
changement commence d’abord au niveau des pensées qui sont de l’énergie, et
lorsqu’on choisit la paix, lorsqu’on accepte de s’abandonner à la source en soi,
on se place sur une fréquence qui nous
permet de voir au-delà des apparences, avec les yeux du cœur, de l’âme, du soi
divin.
Tout peut nous enseigner, nous révéler, nous montrer ce qui en nous a besoin
d’être accepté. Permettre, qui veut dire « pour mettre », c’est
autoriser quelque chose de nouveau à prendre place.
Lorsqu’on accepte ce qui est, les choses
changent d’elle-même parce qu’on autorise les énergies à s’harmoniser, à s’équilibrer,
se compléter.
La
série Kaamlot que je regarde depuis quelques jours a fait émerger des
croyances, des peines que je refoulais et que j’ai laissé s’exprimer. J’ai
pleuré de ne pas avoir d’enfant, de la frustration que ça créé, de la mère
intérieure qui souffre de ce manque puis j’ai parlé à l’enfant intérieur, je lui
ai exprimé mon amour et le fait que j’ai choisi de ne pas avoir d’enfant afin
de me consacrer à sa guérison.
Le
fait de dire ce que j’aie sur le cœur et de retourner en arrière, de voir l’enfant
que j’étais, sa force, son enthousiasme, m’a ramené à ma raison d’être ici, au
but de mon âme.
Je lui ai expliqué à nouveau que j’avais choisi de venir sur
terre, pour trouver ma vraie nature. Enfin, je me suis souvenue de mon parcours
et de la cohérence de celui-ci.
Si je l’observe depuis l’ego seulement, à
travers les croyances communes, les valeurs de la majorité des gens, je peux me
dire que j’ai raté ma vie.
Mais si j’observe les faits selon ma foi, je
vois que tout est parfait, que tout m’a amené à la connaissance ultime, que ma
vie m’a menée exactement où je voulais.
Ma quête existentielle a trouvé sa
réponse, je devrais dire ses réponses : je sais qui je suis et quelles sont
les véritables lois qui régissent le monde, la nature, la Vie.
Je
sais que je ne suis pas uniquement ce que je vois, que je suis avant tout un
être énergétique, divin, un être d’amour et de lumière connecté à l’humanité au
niveau de la personnalité, de l’inconscient, de la conscience, que je fais
partie du tout, que je suis ce tout.
Je sais que je suis un être
multidimensionnel constitué de plusieurs corps qui eux-mêmes me relient avec
différents mondes subtils.
Je sais que je crée ma vie selon mes pensées, que je
peux changer ma vision en changeant ma perspective, que par l’alchimie
émotionnelle, je change ma fréquence vibratoire, mon état d’être et que depuis
le cœur, lorsque je suis sur la fréquence de la paix et de l’unité tout s’écoule
facilement.
Je
sais aussi que la guérison, la santé, vient de l’harmonie, de l’équilibre des
corps, des énergies et que la vie ici bas étant éphémère, il est inutile de s’accrocher
à des chimères, et vain de dramatiser.
Je fais la différence entre l’illusion que créé
la peur et la puissance de l’amour qui est ma seule vérité.
Je sais que la
vérité est subjective Et universelle, que chacun apporte sa vision, son
expérience pour que la conscience collective s’élève, s’expanse.
Je sais que la
mort est un passage nécessaire à l’évolution et que ça n’est pas la fin mais
juste un changement de plan, de point de vue, une question de densité.
Je sais
que la conscience est Une et que nous en sommes tous issus. Que selon les
fréquences, les corps sont plus ou moins denses, plus ou moins éthérés.
Et c’est
précisément mon parcours de vie qui m’a révélé toutes ces choses.
Ce que d’autres
pourrait qualifier de raté signifie pour moi expansion, ouverture de cœur et de
conscience.
La
période actuelle est difficile parce que les mises à jour sont nombreuses et quotidiennes,
elles concernent tous les aspects de l’être, jusque dans l’ADN.
Ce sont tous
les corps qui sont affectés par ce bouleversement immense.
Je
passe tout de même de l’état de victime inconsciente à celui d’être multiple
qui s’harmonise, se situe sur la fréquence de l’unité afin de créer en conscience
sa propre réalité. C'est immense!
Le
dialogue avec l’enfant intérieur m’a révélé ce qui me porte depuis lors :
enseigner, transmettre.
J’ai vite vu enfant que je ne pourrais pas enseigner ce
qui pour moi n’est pas essentiel et que je ne pourrais pas non plus me plier
aux directives ministérielles.
On passe seize ans à l’école et on en sort en
sachant lire, écrire et compter, dans le meilleur des cas.
Ma
vision de l’éducation est tellement opposée à la réalité, que j’aurais souffert
de me sentir inutile.
Les gouvernements n’ont jamais eu l’intention d’affranchir
les individus mais juste de les maintenir dans la peur et l’ignorance, à l’état
de mouton docile. Ce qui est enseigné est falsifié dans le seul but de
maintenir l’humain dans le rejet de soi, le déni, l’esprit de compétition.
Mais
tout ceci est une chance pour celui qui est connecté à son cœur puisque ça
oblige à se tourner vers l’intérieur, à chercher la vérité, sa vérité.
Je ne parle pas
de vérités extérieures, superficielles, apparentes, puisque de toute façon, ma seule responsabilité, c’est
de gérer mon monde intérieur. Puis l’extérieur me reflète l’intérieur afin que
je me tourne vers mon cœur.
Je parle de la vérité de ce que je suis et porte, des blocages internes dus aux fausses croyances résiduelles qui voilent ma nature véritable.
Puis par l’alchimie,
le désir d’unité intérieure, je fortifie ma foi, la confiance en soi.
De cette
façon je ne crains plus mes aspects sombres puisque je les considère comme des
énergies utiles à mon épanouissement, à l’unité et l’équilibre interne.
Abandonner
le jugement, la notion de bien et de mal permet de voir ce qui est, de façon
claire, approfondie, subtile et neutre.
Les peines et frustrations qui ont
émergé hier sont aussi le terreau de ma réalisation.
Je ne savais pas comment
accéder à l’indépendance financière d’autant plus que le système tel qu’il est
ne permet pas de le devenir puisque tout est fait pour maintenir les gens dans
la dépendance et la soumission.
En revenant au centre, en apprenant à gérer mon
monde intérieur et les énergies, par le dialogue interne et l’amour qui grandit
en moi, je vois que la dynamique de la dualité m’ouvre des horizons jusque là
inconnus. La confiance en soi et l’abandon du jugement, me montre que j’ai tout
pour devenir souveraine.
Le projet professionnel qui n’était pas une priorité
puisqu’il me fallait d’abord lâcher les peurs et fausses croyances, commence à
prendre forme.
Les étapes successives se dessinent peu à peu tant par le fait
que je reconnaisse mes capacités, affirme mes valeurs personnelles, que par la
connaissance en mon pouvoir créateur que je commence à maitriser.
Je
bloquais sur le fait que je ne savais pas comment m’orienter, que j’ignorais ma
mission de vie mais en fait par la connaissance intime de soi, je mets en
évidence les atouts et faiblesses, et par le désir d’harmonie, je peux
discerner ce que je peux offrir, comment je peux contribuer, concilier mes
capacités et mes besoins.
Le
contraste de la dualité me permet de discerner ce qui est essentiel pour moi,
quels sont mes besoins vitaux et comment les nourrir.
J’ai
besoin de cohérence et de sens et en définissant mes priorités, en cherchant l’équilibre
interne, le chemin se trace naturellement.
Les deux hémisphères du cerveau se
connecte, travaillent ensemble, les énergies masculine et féminine ne sont plus
en conflit et commencent à se compléter.
Le
fait de ne plus rien rejeter de ce que je suis crée une synergie, une osmose,
une forme de complétude qui m’offre la sécurité.
Bon
je retourne au visionnage de la série Kaamlott. Un truc qui au départ été sensé détendre le mental, me renvoie à l’humain, aux archétypes, à mes propres choix, ma
propre vision et au divin, la façon dont je l’envisage et le vis au quotidien.
Chaque
personnage apporte sa vision et chacun peut s’identifier à l’un d’eux. Ou se voir en différents aspects de ces rôles. Quoiqu'il en soit, comme tous miroir, c'est un outil de connaissance de soi. Une méthode d'introspection ludique que j'apprécie particulièrement.
Les
films sont des projections de conscience, une vision particulière du monde et
cette histoire légendaire peint les caractères de l’humain et en même temps les
parcours de vie que chacun se dessine selon ses propres valeurs. C’est une
fresque qui dépeint l’humain de façon universelle et intemporelle. Les luttes
de pouvoir, les stratégies pour arriver à ses fins, la puissance de la foi, de
la confiance en soi, les jeux de l’ego, la quête du pouvoir spirituel aussi,
celle du sens de la vie, les blessures qui conditionnent un être…tout y est présenté sur le ton de l’humour. L’humour
qui permet de prendre du recul.
Celui
qui m’a le plus touchée, c’est le tome V. Le personnage qui figure le « sabordage »
montre le caractère initiatique de la plongée dans les profondeurs et donne à
cette part de l’histoire une touche très réaliste.
C’est
un exercice éprouvant si on l’utilise comme un miroir puisque les peurs et les
fausses croyances vont émerger et en les lâchant, en prenant les choses à la
légère dans le sens où la vie n’est qu’un jeu, ce que l’aspect humoristique
dépeint aussi, on peut en sortir grandit.
Les
prises de conscience se font dans la transparence, au travers des pensées
émotions qu’on va lâcher en se rendant compte qu’elles sont vaines ou
illusoires.
La fougue de la jeunesse nous révèle la puissance de l’enthousiasme,
du désir, de l’insouciance puis, les déceptions, les désillusions révèlent la
superficialité des apparences, les deuils et séparations nous plongent dans nos
profondeurs où nous trouvons la sagesse par l’acceptation.
Le recul permet de
voir la pertinence dans le déroulement des circonstances de notre vie qui
révèlent l’intelligence qui agit en coulisse. On sait alors que la vie, l’intuition
nous guident et que nous sommes grandement aimé par cette intelligence qui agit
comme un père et une mère "parfaits". On sait qu’elle est en nous et tout autour,
que tout ceci n’est qu’on jeu de miroir visant à nous révéler de l’intérieur.
En
voyant le niveau des programmes télé, le succès des compétitions sportives, l’attrait
pour ce qui est superficiel, illusoire, éphémère, je me dis que le progrès se
situe au niveau de la liberté de penser, d’être et la libre diffusion de l’info.
Nous avons accès à beaucoup de connaissances mais rien ne remplace celle de l’être
intérieur et véritable.
Le processus d’élévation est toujours le même, mais il
est maintenant à portée de tous, enfin de ce qui le veulent.
C’est
toujours par le fait d’être bousculé dans ses certitudes qu’on évolue, qu’on
change de perspective en ayant une vision neutre et globale des choses. La dynamique
des contraires est un tremplin si on cesse de lutter, si on lâche tout conflit
interne.
Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en
respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr