Le
besoin d’évasion, de spectaculaire, de magie, de sensations fortes, nous empêche
de percevoir l’être divin que nous sommes Tous. De constater que nous sommes
créateurs de notre réalité simplement par la focalisation de notre attention.
Les
mondes subtils, pour beaucoup, sont "loin" et on fantasme beaucoup sur la notion
de dimension. Pourtant ce qui est au dehors est le reflet de ce qui est en soi, chacun en fait l’expérience continuellement par les cinq sens et l’imagination.
L’odorat par exemple, nous permet
d’entrer dans le monde subtil des odeurs, des parfums, qui peuvent littéralement
nous transporter dans le passé et affecter totalement notre humeur dans le
présent.
L’odeur du café, au petit matin, me fais voyager jusque chez ma grand-mère
maternelle, ou encore me ramène à chaque matin, ce moment magique où tout semble possible.
Il
y a l’effet caféine qui donne un petit coup de fouet mais aussi l’énergie du
soleil levant, doux, tendre, plein de promesses.
Pour d’autres, ça peut
signifier l’enfer d’un réveil agressif où il faut courir pour "gagner son pain"
en s’extrayant du lit par une sonnette d’alarme criarde, ou pire les infos du
jour, des pubs, ce qui plonge dans un état de stress et modèle une journée qui
sera vécue dans la peur, la course, la violence.
Ceci dit, on peut aussi
habituer son horloge biologique interne et pour le coup, mettre le réveil une heure
avant de partir et prendre le temps de savourer son petit déjeuner, de se
connecter à son âme, au soleil, à la terre et ainsi changer le cours des
choses. On partira avec un état d’esprit totalement différent et la journée
sera modelée en conséquence.
Quand
on prend conscience que notre corps physique est doté de trois cerveaux, un
dans le cœur, un autre dans la tête et un autre encore, dans le ventre, on
comprends que ce corps n’est pas uniquement un vêtement de chair, qu’il est
intelligent.
Puis comme certaines tribus le font, parler à cette intelligence,
à cette conscience reliée à la terre puisque composée des mêmes éléments et au
soleil, c’est s’adresser au divin en soi, entrer dans une dimension qui permet
d’appréhender la réalité sous un angle nouveau, élargit.
Et
que dire de l’imagination qui nous permet de parcourir les lignes du temps, d’aller
dans le passé, d’envisager l’avenir, de créer notre réalité à chaque instant.
La
consommation de drogue m’a montré cela, la façon dont ma vision du monde change
selon le produit ingéré qui amène un état d'être spécifique.
Maintenant que je sais que la pensée émotion, c’est de
l’énergie, je m’emploie à constater ce pouvoir en changeant mes croyances.
Enfin je devrais dire en abandonnant toutes celles qui me limitaient, toutes
celles que mon esprit rationnel avait validées simplement par manque de
confiance en mon propre ressenti, par manque de confiance en soi.
En
cessant de me juger, de me condamner, de vouloir me contrôler, je trouve la liberté d’être
qui elle-même nourrit la confiance en soi. Cette confiance me permet de me fier
à mon ressenti, mon inspiration et je pénètre ainsi de nouvelles dimensions.
La
peur de paraitre totalement différente est maintenant absorbée dans l’amour
vrai de soi.
Pas celui qui se base sur l’image, la popularité mais sur l’être
vrai, celui qui ose exprimer pour lui-même, ce qui se vit en soi et cherche à
pacifier, unifier, plutôt que de diviser ce qui le constitue. Puis qui pend plaisir à partager ses découvertes, ses expériences non plus pour se sentir aimé, approuvé, mais juste pour créer un espace de liberté, donner son point de vue, un autre angle, une autre vision de l'humain et du divin.
Ma singularité devient ma
force, la pure expression de mon être unifié.
Il
m’a fallu faire des choix, opter pour l’amour plutôt que la peur et nourrir le
désir de paix et d’harmonie en cessant de m’invalider, de vouloir convaincre
pour ce faire. Plus on cherche à convaincre et plus on nourrit le doute en soi.
Mais en apprenant à se voir objectivement, sans hiérarchiser les corps, sans
chercher à suivre un modèle forgé par nos croyances à propos de ce qui est « bien »
ou « mal », on découvre un être complet, puissant et créateur.
Le
corps physique nous montre son intelligence; la force de l’harmonisation dans les systèmes respiratoires, digestif, la cohérence cardiaque.., la puissance de régénération, au
travers de la cicatrisation. On parle beaucoup de la capacité du cœur à
harmoniser les corps, les systèmes internes qui nous maintiennent en vie, mais
dans notre ventre, l’équilibre entre vie et mort et réalisé sans même que nous
ayons à le vouloir. Idem dans notre cerveau qui reçoit des milliers d’infos et
va les rendre intelligible, cohérente, sinon nous serions tous en hôpital
psychiatrique.
On
parle de montée de Kundalini et des risques de pétage de plomb mais en fait, c’est
simplement dû au fait que son rôle consiste à nous montrer la réalité, à devenir
conscient de ce que nous sommes en totalité et comme elle vient dans un
mouvement ascendant, on visite d’abord nos peurs instinctives, celles de la
mort qui réside dans le premier chakra, le chakra racine. Puis viennent toutes
celles qui sont relatives à la sexualité, au pouvoir, et l’énergie de vie va
nous montrer toutes les distorsions, la falsification des données voilées par
la peur.
Je
me souviens des rares fois où j’ai pris des produits dits hallucinogènes. Ça n’était
pas toujours agréable puisque ça éveille tous les sens, ça rend lucide, voire extra-lucide. Comme j’avais déjà une certaine capacité à voir
au-delà des apparences, à détecter les jeux de pouvoir, le mensonge, ça n’a pas
été trop choquant mais j’ai vu d’autres personnes stupéfaites, rester bloquées, perchées
par une vision crue de la réalité.
Plus
elles étaient naïves, plus elles croyaient en des choses illusoires et plus
elles souffraient.
La lumière peut déstabiliser, la « vérité » peut
détruire une personne enfin, ses illusions. Par exemple, une femme qui croit au prince charmant et en la
fidélité de son mari va tomber de très haut si elle le surprend dans les bras d’une
autre. Tout ses rêves tirées des dessins animés de Walt Disney, des films hollywoodiens vont s'écrouler.
J’avais une image plutôt sombre de l’humanité lorsque j’étais ado et ça
m’a obligée à me fermer, à me blinder et me fabriquer un monde intérieur à coup
de psychotropes afin de voir l’extérieur d’une façon plus douce, agréable. L’éveil
au christ intérieur ou à l’amour lumière intérieur a modifié radicalement ma
vision du monde puisqu’alors, je constatais que d’autres croyaient en l’amour,
en la justice, en un monde meilleur. Avant cela, c’est la nature et sa beauté
qui me permettaient de rester en vie, d’espérer que le monde ne soit pas
totalement foutu.
Puis
la connaissance et l’expérimentation des lois universelles, de création, d’attraction,
des corps subtils m’a ouvert l’horizon et me délivre peu à peu de mes
illusions, de mes croyances, de la peur, du manque et du besoin.
Nous
sommes constitués principalement d’énergie, de lumière, qui est la conscience
vivante en mouvement. Des milliards d’infos nous traversent continuellement et
chaque cerveau intérieur les traite selon ses aptitudes.
Si on vit seulement à
partir du ventre, du cœur ou du cerveau, on n’aura qu’un point de vue rétrécit,
une vision limitée qui modèlera notre vie selon celle-ci.
La majorité des gens
vivent depuis leur chakra sacré, en considérant que « métro, boulot, dodo »
c’est l’unique crédo. Ce qui engendre l’esprit de compétition, les jeux de pouvoirs, les abus, les
excès en tous genre, les frustrations, le matérialisme, la croissance au détriment des autres, de
la planète...
D’autres se limitent à vivre selon leurs rêves et sont si peu
réalistes, qu’ils sont manipulés, perchés, désincarnés, paumés, attachés à des
illusions à propos de l’amour, du prince charmant, des anges qu’ils voient
comme des chérubins asexués parce que le sexe c’est mal. Bon, je schématise, c’est
très caricatural mais c’est très souvent le problème des femmes enfants qui s’évadent dans des romans à l’eau de rose, les lectures spirituelles…qui cherchent un héros, un sauveur qui n’ont aucune
confiance en leur capacité à être autonome.
J’avoue que j’ai fait partie de cette
catégorie (et que je porte encore ce rêveur intérieur heureusement) même si mon enfance m’a préservée de la naïveté, de certains clichés
et m’a poussée à chercher la liberté. Tous les aspects de l'être, de la personnalité, sont essentiels mais demandent à s'équilibrer, se compléter.
Quand je suis entrée dans l’église, j’ai
cru en l’amour divin, je l’ai senti au plus profond de moi mais ma vision du
monde en bon et méchant était l’expression de mon besoin de justice, de
guérison par la punition des méchants même si je prônais le pardon. J’étais
sincère dans le pardon à mon père mais je n’arrivais pas à pardonner à mon âme
d’avoir choisi ce parcours. Je ne me pardonnais pas et la punition que d’autres
font payer à leur bourreau, je me l’infligeais par le déni, le rejet de l’enfant
intérieur que j’accusais de saboter ma vie.
Puis
j’ai compris qu’il me fallait consoler, aimer cet enfant en moi pour retrouver
mon intégrité, guérir les blessures du passé. La prise de conscience n’a pas suffit à lâcher
toutes les peurs, les fausses croyances, il a fallu libérer toutes les émotions
coincées depuis l’enfance, la colère, la peur, la tristesse, la déprime, le dégoût
de vivre, de l’incarnation…jusqu'à comprendre qu’en unifiant tout ce que je suis,
en demandant à la source d’harmoniser les énergies en moi, à mes corps de "former
une ronde", à s’unir, je sors de la dualité, de la division, de la croyance au
manque.
Finalement, ce choix d’unifier tout ce que je suis, de lâcher de jugement
arbitraire basé sur la notion de bien et de mal, m’a plongé dans la paix constante.
Plutôt
que de me dire, je me fous du passé, j’en vois la richesse, la pertinence et j'intègre les valeurs et qualités intrinsèques de l'enfant.
Chaque fois que j’accepte ce qui est, je me détache de l’illusion de ce monde
et pénètre la vérité de ce que je suis.
En apprenant à revenir au cœur, à
lâcher prise, à offrir à la source tout ce qui est disharmonieux, excessif, déséquilibré en moi, je
gagne en confiance, en force, en audace…par le dialogue avec les corps, je vis
dans la paix, l’harmonie et ma vie devient magique.
Magique dans le sens où je
peux constater l’effet de la focalisation, la façon dont mon état d'être change sans avoir besoin d'ingurgiter quoi que ce soit mais en changeant ma vision. Par l'acceptation, je réintègre ce qui a été exclu, recolle les pièces du puzzle, augmente mon potentiel énergétique et ma force d'agir.
Là, est le vrai pouvoir, la véritable expansion.
Puis
comme je ne me juge plus, comme j’accueille les aspects internes encore
influencés par la peur et l’ignorance, ma vision des autres est beaucoup plus
tolérante, compréhensive. Puis comme je sais qu'ils reflètent un aspect intérieur que je rejette, que j'occulte, ou dont je n'avais pas conscience, quand j'accueille ce "défaut", l'amour lumière en moi l'harmonise, le rend utile pour l'ensemble, favorise l'épanouissement.
Du coup, ma relation aux autres est beaucoup plus
saine. Je ne suis plus une victime des autres, de la vie, des gouvernements, j’apprends
à être autonome, libre et souveraine.
La liberté est effrayante parce que très
souvent elle nous isole, nous met face à nous-même, à contre courant de l’opinion publique, on perd le goût des jeux de rôle
et surtout on devient responsable de soi. Et comme on confond responsabilité et culpabilité, on a peur de faire des choix qui nous marginaliserais, on craint la solitude, l'échec.
Beaucoup de gens critiquent les
chômeurs, ceux qui ne travaillent pas mais il faut être fort pour vivre cela
sans déprimer. Il faut avoir le courage de ses opinions, de ses choix, être
capable de gérer son temps sans tomber dans l’ennui, sans se plaindre de son
sort et accuser l’extérieur.
Reconnaitre que nous sommes créateurs de notre
vie, que selon nos croyances et la focalisation de notre attention, nous créons
l’état d’esprit qui va attirer des personnes, des situations de même fréquence,
c’est se donner le droit de sortir des rôles de victime, bourreau et sauveur.
Celui
qui a choisi qu’un patron, une femme, une famille gère son propre temps, se
préserve de la peur de prendre des décisions, de choisir, de penser par lui-même
et donc de se planter. Il balise sa vie et agit en fonction des stimuli
extérieurs, selon les stratégies de l’ego, s'identifie aux rôles qu’il suit plus ou moins
facilement. Il ne prend pas le risque d’aller contre l’opinion générale mais en
même temps, il s’enferme dans un rôle, une prison où il devra vivre une crise
existentielle pour entrevoir une issue.
Selon
mon expérience, pour élargir sa conscience, il faut tout d’abord lâcher les
peurs, les voir en face et décider de ne plus les croire. Tant qu’on est dans l’émotionnel,
le réactionnel, on ne peut pas réfléchir sereinement, on sera dans l’automatisme,
le mouvement majoritaire et la souffrance de ne pas exister vraiment.
On va
nourrir le rejet de soi, la mésestime qui vient de la trahison vis-à-vis de son
âme, de ses propres valeurs. On nourrit les blessures d’enfance et le manque d’amour.
On se prive ainsi de connaitre notre véritable identité, non seulement celle de notre
personnalité, de notre singularité en tant qu’humain mais surtout de notre
nature divine, essentielle, l’amour lumière que nous sommes en vérité.
La
lumière, comme je le dis souvent, c’est la conscience, la connaissance de soi
et donc de l’humain et du divin. Et l’amour, c’est la capacité d’harmoniser, de
relier, de transcender, de s’élever, de croitre, d’expanser sa conscience en
allant au-delà du visible.
Depuis que je laisse l’amour lumière agir en moi,
alchimiser les pensées émotions issues des croyances débilitantes, la confiance
en soi augmentant, j’ose être moi-même en tant qu’humain et en même temps, la
connexion au divin s’affine. Quand je ferme les yeux, en plus des couleurs énergies en mouvement, je perçois maintenant des points lumineux qui forment comme une constellation. Je n'interprète pas encore cela bien que l'idée de karma galactique viennent spontanément mais comme cette info a été reçue de l'extérieur, j'attends d'être éclairée de l'intérieur ou de voir par les synchronicités mais je ne force rien, je laisse venir. J’ose plus facilement dire ce que je vis en dedans
sans craindre de passer pour une tarée ou d’être étiquetée, apparentée au mouvement New âge, à un dogme quelconque. Bien que je sois convaincue que nous soyons Un au niveau de la conscience élargie, de la source, je suis sur terre, j'existe en tant que personnalité et j'aime cette singularité, le fait d'être en même temps unique.
Parmi les gènes que je porte, il y a celui de l’anarchiste
au noble sens du terme ; la souveraineté de l’être et en ne rejetant pas
les aspects internes qui sont encore soumis la peur du qu’en dira-t-on, la peur
du rejet, en fait, l’équilibre se créé naturellement.
J’ai commencé à lire le
bouquin de Caroline Myss ; « contrats sacrés ». Il aborde le
thème des archétypes, les personnages internes, d’un point de vue « positif »,
c'est-à-dire qu’elle les considère comme des enseignants. Théorie à laquelle j'adhère puisque c'est aussi ma vision intuitive et le fruit de l'observation au cours de ma vie.
Comme je suis un peu
gavée par la lecture, je regarde en parallèle la série « Kaamelott »
qui peint des portraits de personnalités, c’est plus ou moins la même
chose puisqu’on retrouve ces archétypes qui sont en fait des combinaisons
énergétiques de vertus, de rayons prédominant avec leur points forts et leurs
points faibles. Chacun manifestant sa propre vision de la foi, des valeurs, incarnant une géométrie spécifique.
En plus de la compréhension des dynamiques créées par ces
géométries variables, il y a les symboles portés par les objets qui révèlent les personnalités. La table ronde,
c’est l’image de la volonté d’unir les forces et les faiblesses, de dialoguer,
d’harmoniser... L’épée d’invincibilité, c’est la flamme éternelle en soi, la puissance de l'amour lumière, celle
qui porte à chercher la vérité, l’équité…bref, c’est un reflet de ce que je
suis à l’intérieur, un miroir qui m’invite à persévérer dans mon désir d’harmonisation
des corps des énergies, que j’aborde avec la légèreté qu’offre l’humour, le
recul.
L’image peut fasciner et dévier du vivant, pousser à suivre un modèle, hypnotiser,
mais elle peut aussi enseigner si on est dans la contemplation.
Contempler, pour
moi, ça veut pas dire de regarder un objet, une situation, une pensée, une émotion comme un miroir, un objet de connaissance de soi et du
monde. Un révélateur du divin en soi, une ouverture, une écoute, une position
réceptive…
Les fleurs sont exceptionnelles en ce sens puisqu’on y retrouve les principes
du vivant, de l’éternité, de l’harmonie, de la création…ça n’est donc pas le
fruit du hasard si ce blog en est rempli !
Bon,
assez papoté, je vais prendre ma douche agrémentée de rayon violet, doré, et faire un tour dans la nature pour me
connecter et m’harmoniser au ciel et à la terre, embrasser le chêne, digne enseignant vivant que je remercie chaque jour d'être un phare, un exemple, un âmi, une présence stable...
Bon, l'occasion de contempler m'est encore donnée et révèle par effet miroir, la jalousie, l'envie. Bien que je n'aie pas l'impression de porter encore cela, si la vie me le montre, c'est que c'est en moi alors je l'offre à l'amour lumière et remercie cette opportunité de paix, d'harmonie, de voir ce que je suis. L'énergie de la jalousie reconnue et acceptée, en s'harmonisant dans le cœur, par la sensation de paix qui s'écoule en dedans me montre une fois de plus la puissance de l'acceptation, de l'alchimie, du lâcher prise.
J'y vois aussi ma singularité dans ce choix de ne pas accuser l'autre et la force d'aimer qui s'en dégage. C'est du pur amour et le sourire dans la glace est agrémenté d'un clin d’œil complice.
De la pensée théorique exposée ici, à l'expérimentation puis la réalisation (la prise de conscience) en l'espace de quelques heures, merci la vie et la source! Merci mes corps de suivre l'élan du cœur à l'unisson.
C'est carrément jouissif de se sentir entier, complet et en croissance permanente!
Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en
respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog : « Journal
de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr