Cette
expédition vers mon passé m’a permis de résilier les contrats de l’enfance, de
l’adolescence et de pouvoir observer de façon objective, les acteurs de ce
vécu.
Rien de tel que de se trouver en situation pour vivre la résilience,
guérir l’enfant intérieur, par l’application
des principes universels que je vis au quotidien et dont je témoigne sur ce
blog depuis plus de deux ans.
L’heure est au bilan et l’offrande à la source
de tout ce passé qui remontait selon les circonstances lorsque les jeux de
rôles s’enclenchaient automatiquement, m’a permis de lâcher les masques et de
tourner définitivement la page.
Pouvoir s’observer sans réagir et écouter l’enfant
en soi, sans s’identifier à lui et sans le rejeter, c’est
exactement ce qui permet de se prendre en charge, de manifester l’amour vrai
de soi et l‘unité intérieure.
Enfin,
je sais pour quelles raisons je pouvais accepter la situation de victime
lorsque j’étais enfant. Outre le fait qu’un enfant n’a pas d’autre choix que d’obéir
à ses parents, je savais sans aucun doute que la résistance et l’esprit de
vengeance n’étaient absolument pas une solution. J’acceptais la situation
dramatique et trouvais des moyens de m’évader de ce quotidien douloureux, par
la focalisation de la pensée et la sortie du corps physique.
Je ne sais pas où
j’allais mais j’étais absente et ne garde que très peu de souvenirs de mon
enfance. Seules quelques photos dessinent ce parcours où la peur était
omniprésente. Déjà, je pouvais constater la puissance de la pensée et de l’attention.