Remarquez combien vous êtes tendus lorsque vous
luttez contre vous-mêmes et combien vous rencontrez de difficultés ; il se
livre une guerre terrible en vous, et cette guerre vous jette dans toutes
sortes de contradictions.
Vous considérez que tout ce qui est inférieur en vous
est nécessairement votre ennemi, et vous voulez le tuer ; mais cet ennemi
est très puissant, car depuis des siècles vous le renforcez par la guerre que
vous lui livrez, et chaque jour il devient plus menaçant. Il est vrai que des
ennemis vivent en nous, mais si ce sont des ennemis, c’est surtout parce que
nous ne sommes pas de bons alchimistes, capables de tout transformer.
Que dit saint Paul ; "Il m’a été mis une
écharde dans la chair. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi,
et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la
faiblesse". Celui qui possède une faiblesse dans son corps, son cœur ou
son intellect, se sent diminué, mais il se trompe, car cette faiblesse peut
être en lui la source de grandes richesses. Si toutes ses aspirations étaient
satisfaites, il resterait stagnant. Pour évoluer il doit se sentir aiguillonné,
et c’est son imperfection, cette écharde dans sa chair, qui l’oblige à
travailler en profondeur, à se rapprocher du Ciel, du Seigneur. Le Ciel nous
laisse certaines faiblesses pour nous pousser dans notre travail
spirituel ; car ce qui en apparence est une faiblesse, est en réalité une
puissance, une force.
Les faiblesses, il faut les mettre au travail pour
les rendre utiles. Vous êtes étonnés et vous dites : "mais les
faiblesses, il faut les fouler aux pieds, il faut les anéantir"
Essayez et
vous verrez si c’est facile ; c’est vous qui serez anéantis.
Le problème
est le même pour toutes les formes de défauts ou de vices, qu’il s’agisse de la
gourmandise, de la sensualité, de la violence, de la cupidité, de la vanité, il
faut savoir comment les mobiliser afin qu’elles travaillent avec vous dans la
direction que vous avez choisie.
Si vous êtes seuls pour travailler, vous ne
pourrez pas réussir.
Si vous chassez tous vos ennemis, tout ce qui vous
résiste, qui travaillera pour vous, qui vous servira ?
Il y a des animaux
sauvages que les humains à force de patience sont arrivés à domestiquer et à
garder auprès d’eux.
Le cheval était sauvage, le chien était pareil au
loup, et si l’homme a pu les apprivoiser, c’est qu’il avait su développer en
lui certaines qualités. Il pourrait certainement apprivoiser et domestiquer les
fauves, mais il faudrait pour cela qu’il développe de nouvelles qualités.
Soyez donc heureux : vous êtes tous très riches
puisque vous avez tous des faiblesses.
Mais il est indispensable de savoir les
utiliser pour les mettre au travail. Maintenant que l’homme sait comment
les dominer et s’en servir, il s’enrichit. Et pourtant, c’étaient tout d’abord
des forces hostiles.
Les hommes trouvent normal d’utiliser les forces de la
nature, mais si on leur parle d’utiliser le vent, les orages, les cascades, la
foudre, qui sont en eux, ils sont très étonnés. Pourtant rien n’est plus
naturel, et lorsque vous connaîtrez les règles de l’alchimie spirituelle, vous
saurez transformer et utiliser même les poisons qui sont en vous.
Oui, car la
haine, la colère, la jalousie, etc.. sont des poisons ; mais dans
l’Enseignement de la Fraternité Blanche Universelle vous apprendrez à vous en
servir, on vous donnera même les méthodes* pour vous servir de toutes les forces
négatives que vous possédez en abondance. Réjouissez-vous, voilà de bonnes
perspectives qui se présentent devant vous.
Dans l’avenir, ceux qui seront audacieux se
pencheront sur ces substances chimiques de la jalousie, la haine, la peur, la
force sexuelle, et ils apprendront à les utiliser ; ils en rempliront même
des flacons pour les mettre dans leur pharmacie afin de les avoir à leur
disposition le jour où ils en auront besoin. Tout doit changer désormais dans
votre tête.
Les livres de
Omraam Mikhaël Aïvanhov retranscrits par Francesca
On présente l’alchimie comme quelque chose de
mystérieux, secret, réservé aux initiés…pourtant, c’est un processus utilisé
par les enfants de trois ans ! Le lâcher prise, l’acceptation de ce qui se
manifeste en soi permet la reconnaissance des énergies puis on apprend à choisir
celles sur lesquelles on veut vibrer. Mais le seul effort à fournir, c’est de
penser à ne pas refouler, à accueillir ce qui se manifeste, sans jugement, à le
laisser passer, s’exprimer naturellement. Ça demande juste la confiance au
divin intérieur, à l’amour lumière en soi. On peut noter au passage que l'enfant de la naissance jusqu'à trois ou quatre ans, évolue à une vitesse phénoménale! Il apprend quantité de choses dans cette période en même temps que son corps se transforme chaque jour. Cette évolution se réalise de façon spectaculaire et le fait d'être ce qu'il est, naturellement, favorise la croissance.
Manifester notre essence, c'est aimer tout ce qui nous constitue, sans préférences, sans rejeter ce que notre mental considère comme mauvais. Pour vivre selon la source, il suffit de laisser l'énergie de vie circuler librement en soi.
Quand on s'observe, on constate que le mal-être vient de la séparation, de la croyance en la séparation, de la lutte interne qui se joue lorsqu'on se juge, qu'on rejette un aspect de soi. En apprenant à revenir au cœur, on voit que le "mauvais" a du bon et inversement. Les choses ne sont donc pas tranchées, séparées, seule notre façon de voir créé le conflit et l'impression de dualité.
Quand on fait la paix avec soi-même, la vie devient facile et joyeuse.
On se rend alors compte que nous avons le pouvoir de créer ce que nous voulons vivre, que tout dépend de l'endroit où l'on observe et de la capacité à maintenir son attention sur ce que l'on veut.
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner
aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin de respecter le travail, l'investissement de chacun.