lundi 17 novembre 2014

« Se libérer du drame »





Record de sommeil battu ; près de neuf heures ! Féliz, le chat m’a bercée et s’est allongé contre les parties de mon corps qui étaient tendues. Je commence à voir quand une tension se manifeste et à en deviner la cause. Je n’interprète pas mais me contente de faire le rapprochement, de repérer les signes, le moment où une émotion se manifeste et la façon dont le corps physique y réagit. Idem pour les bouffées de chaleur que je traite de la même façon qu’une émotion ou une pensée « négative » ; par l’accueil sans jugement ni commentaire. 
Il est clair que ça n’arrête pas la montée énergétique qui semble liée à un blocage. 
C’est comme si l’énergie se trouvait coincée et par le fait grossissait au point d’exploser. 
Je n’en fais pas une vérité mais une piste de compréhension, une hypothèse à vérifier. J’essaie simplement d’écouter les pensées au moment où les gouttes de sueur commencent à perler. 
Très souvent, il y a une tension en même temps c’est pour cette raison que je pense à un blocage énergétique.
En fait, la pensée « négative » créé une tension qui manifeste une résistance intérieure, une difficulté à laisser faire ou encore une focalisation excessive ou injustifiée.

dimanche 16 novembre 2014

« Intégrer l’énergie de l’unité »






J’ai été réveillée ce matin, par des couinements de chien. Cra, c’est son nom, a les boyaux en vrac depuis hier après midi à cause de sa boulimie scatologique et je dois la sortir toutes les trois heures. Elle s’appelle de cette façon parce qu’elle est crado, enfin selon mon point de vue. Elle adore manger les crottes de chat, elle s’en délecte mais ça la rend malade. Elle ne s’est jamais baignée pourtant la rivière est proche et accessible. Au départ, je l’avais appelée crapaude sans trop y réfléchir, juste parce que ces sons m’étaient venus puis c’est devenu Cra tout court. Quand les gens me demandent son nom, ils restent perplexes et ça me plait bien de casser les clichés. 

Les gens choisissent des noms à leurs chiens pour se valoriser à travers eux tout comme la « marque », la race. On aime s’entourer de belles personnes, de beaux animaux mais aussi de beaux objets, d’une belle maison, d’une grosse voiture comme pour prouver sa valeur mais c’est complètement bidon. Non seulement on ne fait que nourrir l’image mais en plus on s’éloigne de l’être essentiel.
L’apparence, la surface, sont des manifestations de ce que l’on est en dedans mais très souvent pour ne pas dire toujours, on s’identifie uniquement à l’enveloppe au lieu de la considérer comme une interface, un moyen de manifester notre essence et de communiquer avec l’extérieur.

samedi 15 novembre 2014

« Accepter ce qui se manifeste en soi jusqu’où, combien de fois ? »





Une longue nuit de sommeil réparateur me donne de l’enthousiasme. Je n’ai rien planifié pour la journée mais déjà, j’ai de l’énergie, je me sens bien dans mon corps physique. Plutôt en paix et relativement confiante quant à ma capacité d’oser regarder mes ombres en face. 
A propos d’ombre, j’ai entendu un certain être, le "malin" s’adresser à moi en ces termes : « alors, tu ne crois pas en moi ? » Ce à quoi j’ai répondu « si mais je ne te considère pas comme un ennemi ». Comme il n’y avait pas de peur dans mes propos et que j’ai dit ce que je pensais réellement, la voix ne s’est plus fait entendre. Je n’ai pas cherché non plus à la faire taire mais comme je ne suis pas entrée en réaction, le dialogue s’est arrêté de lui-même.
On en fait des tonnes au sujet du diable et de Dieu mais en fait nous portons ces deux vibrations en nous. Quand on est enfermé dans le monde de l’image, quand on est totalement identifié à la personnalité seule et que l’amour de soi repose sur l’apparence, on est très sensible aux icônes et on va nourrir les fantasmes qui nous éloignent encore plus de l’être. 
S’identifier à une seule part de soi-même nourrit l’esprit de division et revient à vivre dans un monde irréaliste.

vendredi 14 novembre 2014

« De la croyance à la certitude, pas à pas »





J’ai vraiment la sensation d’être quelqu’un d’autre depuis quelques temps et encore plus depuis le 12 novembre. Déjà, la paix qui devient un état d’être quasi permanent change non seulement mon quotidien mais en plus, la légèreté s’invite dans mes pensées et mes gestes. Il reste encore des choses à libérer mais je ne le vois plus comme un challenge. 

L’idée même de devoir guérir s’estompe à mesure que j’intègre l’acceptation dans ma vie. C’est un concept, une philosophie qui n’est pas facile à comprendre mais son application démontre que c'est le chemin de la paix intérieure.
Bien que je lise encore quelques articles ou messages qui parlent de l’ascension, ça n’est plus un objectif ou encore une espérance nécessaire à mon bien-être. Plus je suis ancrée, présente et moins je m’accroche aux illusions, aux croyances. Le sentiment d’être bienvenue sur terre croit à chaque connexion à la terre mère et m’aide à voir au-delà des apparences. 
J’ai enfin eu le goût de cuisiner et j’ai été étonnée de constater que même ma façon de manger avait changé, sans que je l’ai voulu ou cherché. J’ai mastiqué longuement la nourriture et pour une fois je ne me suis pas limitée à un seul plat. J’ai carrément pris du plaisir à me nourrir !  

jeudi 13 novembre 2014

« Chercher l’équilibre entre accepter et agir »





Et bien ce matin, j’espère que la journée sera meilleure que celle d’hier ! Pas évident d’appliquer les connaissances que je transmets ici, quand tout semble partir en cacahuète en dedans ! Je me suis renfermée dans ma coquille et n’ai rien fait de la journée. C’est assez logique de vivre ça puisque je tente de libérer le masque que je porte depuis mon adolescence. C’est dingue de constater combien quelques milligrammes en moins peuvent chambouler mon rythme. Je n’avais aucune motivation à agir et même le seul fait de cuisiner m’a beaucoup coûté. Le menu se compose d’un plat de spaghetti depuis plus de cinq jours ! Derrière cela, il y a comme une grande lassitude à vivre, à assumer le quotidien, le corps physique et ses nombreux besoins.  
Quand le chaos se faisait sentir, j’essayais de revenir au cœur, de focaliser mon attention sur ce centre, sans y parvenir. Le mental tournait en boucle sans que je puisse l’arrêter ou même le calmer. Et même si je sais que je ne suis pas seulement mes pensées, j'ai eu bien du mal à prendre du recul.
Voyons si je peux gérer mon temps de façon à ne pas sentir l’ennui, la pesanteur de l’incarnation. Et surtout si j’arrive à ne pas me laisser envahir par les pensées morbides, le découragement. Le seul truc qui me calmait, c’était de me dire ; « c’est normal, ça passera »

mardi 11 novembre 2014

« Intégrer l’arc en ciel dans l’écran de notre mental », & un message de Nicky Hamid puis un article de Frédéric Baylot





Ce matin, c’est encore la patate ! La musique à fond, je me laisse porter par les notes et les paroles m’invitent à chanter. Je peux voir à travers la musique, comment j’évolue, comment mon monde intérieur se pacifie grandement depuis que j’ai décidé d’abandonner la notion de jugement, de bien et de mal. Quand j’étais membre de l’église de Jésus christ des saints des derniers jours, je ne pouvais plus écouter certains morceaux qui me faisaient culpabiliser tellement j’étais engluée dans la dualité ; Les règles étaient si strictes que je devais ignorer tout un pan de ma personnalité, tout ce qui ne reflétait pas l’image d’un bon chrétien ! Mon côté original et un peu excentrique, était jugé inadéquat et je devais m’amputer de ce qui fait pourtant mon unicité.

On ne peut occulter une part de soi sans en subir des conséquences, sans se sentir divisé, incomplet et frustré. Et comme les frustrations entrainent des déviances, des perversions, ça n’est vraiment pas un chemin qui peut mener à l’équilibre ni au bonheur. Plus on veut occulter quelque chose en soi et plus on sera déséquilibré.

lundi 10 novembre 2014

« Oser être soi, entièrement »





J’ai une belle pêche ce matin ! C’est la conséquence directe de l’affirmation de soi, de ses vrais besoins. Les fruits de l’amour vrai de soi, qui vivifie toutes les dimensions de l’être. Nous portons tous des blessures mais aussi le moyen de les guérir. Nous disposons de plusieurs outils internes et externes pour ce faire, dans la relation à soi et aux autres. 
Dans l’interaction, nous pouvons affirmer ce que nous sommes et en utilisant la technique du miroir, reconnaitre nos vrais besoins afin de les exprimer sans complexes.

Bien que le principe soit relativement simple, nous nous heurtons souvent à la difficulté de faire la part des choses. Le souci de justice, d’équité, fait trop souvent pencher la balance en faveur de l’autre, nous avons tendance lorsque nous connaissons la réalité de l’humain divin et entreprenons un travail de développement personnel, à nous positionner en modèle.
Comme nous recherchons à nous améliorer, nous nous fixons un modèle qui devient notre jauge. Or, ça n’est pas du tout de cette façon qu’on peut évoluer, on continue de se juger au travers de ce que l’autre nous renvoie alors que le reflet est censé nous amener à nous aimer davantage en reconnaissant et en osant affirmer nos besoins.