Record de sommeil battu ; près de neuf heures !
Féliz, le chat m’a bercée et s’est allongé contre les parties de mon corps qui
étaient tendues. Je commence à voir quand une tension se manifeste et à en
deviner la cause. Je n’interprète pas mais me contente de faire le
rapprochement, de repérer les signes, le moment où une émotion se manifeste et
la façon dont le corps physique y réagit. Idem pour les bouffées de chaleur que
je traite de la même façon qu’une émotion ou une pensée « négative » ;
par l’accueil sans jugement ni commentaire.
Il est clair que ça n’arrête pas la montée énergétique qui semble liée à un blocage.
C’est comme si l’énergie se trouvait coincée et par le fait grossissait au point d’exploser.
Je n’en fais pas une vérité mais une piste de compréhension, une hypothèse à vérifier. J’essaie simplement d’écouter les pensées au moment où les gouttes de sueur commencent à perler.
Très souvent, il y a une tension en même temps c’est pour cette raison que je pense à un blocage énergétique.
Il est clair que ça n’arrête pas la montée énergétique qui semble liée à un blocage.
C’est comme si l’énergie se trouvait coincée et par le fait grossissait au point d’exploser.
Je n’en fais pas une vérité mais une piste de compréhension, une hypothèse à vérifier. J’essaie simplement d’écouter les pensées au moment où les gouttes de sueur commencent à perler.
Très souvent, il y a une tension en même temps c’est pour cette raison que je pense à un blocage énergétique.
En fait, la pensée « négative » créé une tension
qui manifeste une résistance intérieure, une difficulté à laisser faire ou
encore une focalisation excessive ou injustifiée.
Elle trahit le manque de confiance en soi, en sa propre
sagesse, en sa capacité à agir comme un « vrai » parent pour l’enfant
intérieur. Il n’est pas évident de ne pas s’identifier à cette part vulnérable de soi et
on a tendance à activer le père autoritaire face aux incompréhensions de l’enfant
intérieur plutôt que de l’accompagner gentiment et patiemment. Je pourrais tout
aussi bien dire que l’ego prend les choses en main d’une façon autoritaire qui
consiste à refouler ce qui dérange sans chercher à comprendre. Mais comprendre
ne veut pas dire intellectualiser.
Là aussi, on confond sagesse et contrôle. La sagesse selon
ce que je pense, consiste à ne pas rejeter ce qui nous dérange, à ne pas prendre
de décision avant d’avoir entendu toutes les parties qui s’expriment en soi ou au moins d'avoir pacifié les voix. Et
à pouvoir reconnaitre et accepter quand on agit impulsivement aussi. La
sagesse, pour moi, c’est savoir qu’on peut gérer ce qui se manifeste en soi
mais ne pas se l’imposer comme une attitude obligatoire qui ne fera que
satisfaire l’ego spirituel et son besoin excessif de contrôle, de perfection.
Quand on commence à croire au divin en soi parce qu’on a eu
des expériences dites spirituelles, on se confronte systématiquement au
problème d’identification et de croyance à propos de ce que l’on croit être la
divinité. Plus on va chercher à comprendre intellectuellement et plus on va s’imaginer
être intelligent, éclairé. On s’identifie à ce que l’on suppose être la lumière en soi
et au lieu de gagner en confiance en soi par l’humilité, on enfle d’orgueil.
On se distingue de la masse, on se croit au-dessus des
autres, du moins on pense savoir mieux et plus qu’eux. Même si on n’a pas l’arrogance
de le dire ouvertement, on se laisse berner par nos besoins de reconnaissance inassouvis.
On croit que c’est en ne voyant que la lumière en soi qu’on laisse émerger l’être
divin mais ça n’est qu’une illusion qui flatte l’ego spirituel.
Quand l’ego
tente de se saisir du divin il ne fait qu’interpréter les choses selon ses
croyances et comme il ne se focalisera que sur ce qui les confirmera, il pensera être "évolué", visionnaire, mais il se
fait son cinéma, il est en même temps l’acteur, le réalisateur et le
spectateur. D’où la confusion au niveau de la loi d’attraction et de la
création délibérée.
Selon mon expérience, tant qu’on est identifié au mental, à
l’ego seulement, on va chercher à changer en occultant ce qu’on ne veut pas voir, en forçant, en imposant une ligne de conduite. Mais il
ne s’agit pas de changer, de toute façon, la vie elle-même nous transforme. Il
est plutôt question de voir comment on fonctionne afin de cesser de s’identifier
à une seule partie de soi. Il n’est pas question non plus de s’identifier à l’être
de lumière que nous sommes effectivement aussi. Éventuellement, ça peut être
utile le temps de restaurer l’estime véritable de soi, de trouver l’équilibre
entre désaveu et reconnaissance, mais on reste incomplet, divisé, en manque.
Oui, nous créons notre vie selon nos croyances mais nous
avons tendance à interpréter cela comme un super pouvoir alors que nous ne
sommes pas totalement conscients de nos pensées. Il est clair que pour le
moment, nous créons par défaut, que c’est l’inconscient qui dirige les
opérations. Admettre cela nous rend plus humble et nous permet d’aborder la loi
d’attraction avec plus de clarté et de simplicité.
Puisque l’inconscient dirige nos créations et qu’il utilise
les pensées associées aux émotions les plus intenses et récurrentes en nous, en
commençant par alléger nos corps émotionnel et mental, en les pacifiant, en
portant un regard bienveillant sur ces magnifiques outils créatifs, en
accueillant ce qui se manifeste en soi, on se libère du drame et nos créations
seront beaucoup moins excessives.
Le drame n’est que la manifestation de notre déséquilibre
intérieur et en revenant au cœur quand ça bouge en dedans, en cessant de
pencher d’un côté ou de l’autre, on trouve un point d’équilibre qui rendra nos
créations beaucoup plus douces.
A mesure que l’ombre, c'est-à-dire les
pensées ou émotions refoulées font surface, la lumière en soi amplifie et on
peut alors voir comment les mécanismes de survie de l’ego se mettent en place.
C’est essentiel de connaitre nos instruments de création, de savoir comment il
fonctionne si on veut les utiliser et ne plus en être l'objet. La création délibérée, demande d'être conscient de ce que nous sommes et de ce que nous voulons. Or c'est loin d'être le cas. Non seulement notre inconscient recèle beaucoup de choses qu'on ignore mais en plus nous ne pouvons pas connaitre la volonté du divin intérieur. On peut supposer que c'est l'évolution mais ça reste une vue de l'esprit, une hypothèse.
L’introspection permet de découvrir que nous sommes
composés de différents aspects qui agissent en mode égotique où chacun défend
son point de vue bec et ongle ce qui créé la confusion intérieure et le mal-être.
C’est celui qui criera le plus fort qui sera entendu par l’univers, par la part
en soi qui matérialise nos croyances.
On voit le résultat, nous vivons dans une
société qui s’est construite sur la volonté d’une poignée d’individus de
contrôler le monde, par la loi du plus fort. Des gens qui ne doutent pas d’eux-mêmes
ni de leur légitimité à manipuler les autres pour leur propres bénéfices. Et c’est
bien là le problème. Ils sont tellement identifiés à leur ego qu’ils ne savent
pas fonctionner autrement qu’en mode "prédateur".
Par ce constat, on comprend qu’il nous faut changer de mode
de fonctionnement, passer de l’ego au cœur. Le changement se situe là, dans la
capacité à revenir au cœur, à accueillir les voix qui continuent d’être
manipulées par les croyances égotiques et la peur. Quand on voit qu’elles ont
toutes le même but, on va commencer à chercher l’entente cordiale entre ces aspects
dont les stratégies sont parfois opposées. Plutôt que de procéder par
élimination selon la façon d’agir de l’ego, on va tout ramener au cœur. Il ne
sera plus nécessaire de penser "équilibre" puisque les énergies s’harmonisent
naturellement en s’associant.
C’est là où la confiance en soi, en la lumière intérieure
et la puissance de l’amour sont nécessaires. Cette confiance s’acquiert par l’expérience
et ça implique donc d’avancer dans le noir, c'est-à-dire sans savoir où elle nous
mènera. Et c’est justement ce lâcher prise, cette confiance aveugle qui nous
permet d’amplifier la foi, la confiance en soi, en la puissance de l’amour
divin, en tous les aspects de l’être mais aussi l'humilité.
Quand on se focalise sur l’aspect divin intérieur en
espérant le voir se manifester, on nourrit l’ombre en soi. On est guidé par l’ego
spirituel qui veut se faire passer pour le divin intérieur. C’est une
projection mentale issue de l’image qu’on se fait de la source. Selon ma foi et
mon expérience, tout est énergétique, chimique, mathématique, logique, selon
les lois universelles, d’attraction et de rejet, de gravité et de légèreté, de
don et de réception...
On y ajoute les sentiments parce qu’on s’imagine que le cœur
est le siège de la lumière et de l’amour, selon nos croyances mentales, selon notre façon de considérer l'amour. Le cœur
tout comme l’amour et la source, englobent Tout ce qui est. Il ne considère pas ce
qui est de façon duelle ou hiérarchique, il se contente de battre, de montrer
la voie de l’équilibre intérieur possible dans le mouvement.
Il est le point zéro, le centre de l’être, l’endroit
où tout est considéré globalement, sans division ou jugement.
Quand on associe l’ego au cœur, la personnalité n’a plus
besoin de revendiquer quoique ce soit. Elle est imprégnée de l’énergie d’amour,
d’acceptation et dans le mouvement de retour au cœur, elle accepte de s’abandonner,
de laisser aller toute forme de jugement parce qu’elle comprend que tout est
beaucoup plus subtil que ce qu’elle imaginait. Elle apprend la nuance, la
tempérance et la patience. Elle grandit en sagesse, c'est-à-dire dans la
capacité à ne plus juger systématiquement mais d’avoir la curiosité de tenter l’expérience
de l’accueil.
Le besoin de contrôle est remplacé par l’envie de vivre l’expérience,
de participer à la gestion de l’émotion, à la réunification des différents
aspects de l’humain divin. Ce "travail intérieur" nous prépare à oser être, dans le monde, sans complexe, sans excès, autonome intègre et entier.
La création se manifeste par l’alignement des
pensées, des émotions et de l’intention, à la même fréquence. Bien que les
choses apparaissent beaucoup plus nuancées quand on cesse de juger, on distingue
deux voies, celle de l’amour et celle de la peur et quand on sait que ce sont
des énergies on libère les images-croyances qui y étaient attachées. On cesse
de les opposer et même de vouloir choisir un chemin ou un autre, on se contente
d’expérimenter l’unité retrouvée.
En prenant l’habitude de freiner la réaction automatique,
on se désidentifie de l’ego sans le rejeter. On calme d’abord le mouvement
intérieur ce qui a pour effet de changer notre regard sur ce qui est. On se
détache peu à peu du besoin d’interpréter en étant l’observateur de son monde
intérieur. Ce processus de retour au centre permet de développer la sagesse
intérieure. Celle-ci n’a rien à voir avec la compréhension intellectuelle mais
bien plus la capacité d’accepter d’être un humain divin, de porter en soi ces
deux aspects totalement opposés et de les harmoniser, de faire en sorte qu’ils
se complètent.
Nous nous sommes créés limités pour les besoins de l’expérience
qui consiste justement à manifester l’amour lumière que nous sommes en essence,
dans un corps soumis aux lois de l’apesanteur, à la mort et à la souffrance. L’illimité,
l’infini, contenu, manifesté, dans un
corps de chair mortel et limité.
Le contraste permet de révéler les deux
aspects de l’être mais pour l’ego, il apparait comme le fondement de la nécessité
de lutter, de diviser et d’évincer. Cependant il se fatigue aussi de ces
combats incessants et nous sommes arrivés à un stade où seule la paix durable peut
nous satisfaire.
Jusqu’à maintenant nous avons lutté pour obtenir cette paix
mais l’erreur vient du fait que nous avons considéré l’autre comme un ennemi.
On voit bien au niveau collectif la façon dont nous envisageons la paix. Il ne
s’agit pas de faire la course à l’armement, de se protéger par des frontières,
des boucliers nucléaires, de prévenir toute agression, mais de trouver un
accord commun. Ce qui nécessite de dialoguer, de s’asseoir autour d’une table
afin que chacun puisse exprimer ses besoins et de trouver des solutions qui
respectent chacune des parties.
On pourrait supposer que l’élite est plus intelligente que
le reste du monde et qu’ils sont capables de se réunir pour dialoguer en
recherchant le bien-être commun mais comme ce qui les a mené au pouvoir c’était
la volonté de dominer, d’être tout en haut de l’échelle sociale, la solution ne
viendra donc pas de ce côté-là.
Les plus éclairés vont saisir l’opportunité de
changer leurs stratégies en investissant dans les secteurs en pleine expansion
tels que l’écologie, la nourriture biologique, les carburants issus de la
culture des algues par exemple.
Ceux-là, réussissent à combiner leur intérêt personnel avec
celui du plus grand nombre et il me semble que ce soit une sage façon d’agir. Même
si on peut y voir une forme de démagogie ou d’opportunisme, il ne faut pas se
leurrer, on agit tous de façon à satisfaire nos besoins, qu’on en soi conscient
ou non.
La seule chose qui diffère, ce sont les stratégies que nous
employons pour arriver à nos fins. Et ce qui détermine notre comportement est
directement lié à ce à quoi nous nous identifions. Quand on libère les masques,
les faux semblants, les mensonges, on voit que l’ego est l’outil de
manifestation de notre individualité, et qu’en l’amenant au cœur, il élargit
son champ de vision. Non seulement il va tenir compte des conséquences de ses
actes mais il va apprendre à agir avec le cœur, à partager, à échanger.
Ce
partenariat équilibre l’ego mais aussi le cœur. Les aspirations de l’un
tempéreront les aspirations de l’autre. Le désir de fusion du cœur sera assouvi
dans l’unification des aspects de l’être et celui de l’ego aussi dans le fait
de protéger, d’orienter et de manifester l’amour de façon unique.
Voici un exemple de traitement de la confusion intérieure. Je respire de façon à détendre le corps physique et je laisse venir ce qui a besoin d'être vu, entendu et embrassé. Le déclencheur est cette phrase:
"Le faux plafond vient d'être installé" ce qui veut dire que les chemtrails ont été balancés dans la nuit et c'est la forme des nuages gris opaques et parallèles qui m'amènent à cette conclusion.
Plusieurs personnages se manifestent tour à tour: "Les salauds, comment peuvent-ils continuer d'agir de cette façon, c'est criminel, abusif, à quoi sert la déclaration des droits de l'homme...ils nous abêtissent, nous manipulent...! Puis une autre déclare "de toute façon nous n'avons aucun pouvoir sur l'extérieur et qui plus est, nous allons tous mourir un jour ou l'autre". "Tout est pollué, l'eau, l'air, la terre, les mers"..."Oui mais je veux choisir mes poisons, ma mort et personne ne doit m'imposer quoi que ce soit"..."On se calme, tout ceci n'est qu'un jeu"..."Oui alors au moins qu'il soit agréable"...etc..etc...etc...puis plus rien...jusqu'à la prochaine fois...
L'avantage de cette approche c'est que la paix n'est pas troublée, l'énergie se décoince et la colère amenée au cœur se tempère et devient enthousiasme. L'énergie sera dirigée vers l'action juste; la gestion de mon quotidien, ici et maintenant.
Il n'en sort évidemment pas de solution pour changer le monde puisque ça n'est pas mon objectif mais le fait de revenir au cœur, à la raison du cœur, me libère de toute supposée responsabilité et donc culpabilité quant à l'état actuel du monde, me ramène à la réalité et la seule responsabilité qui m'incombe; gérer mon propre monde sans effusions de sang, sans avoir à choisir, à lutter, mais avec amour, dans la paix puisque mon bien-être en dépend. C'est la seule connaissance qui soit utile et la seule conclusion à tirer de ce reflet renvoyé par le monde; revenir au cœur, y ramener les voix qui vont se confronter et finalement se compléter pour peu qu'on les laisse dire.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci