Ce matin, c’est encore la patate ! La musique à fond,
je me laisse porter par les notes et les paroles m’invitent à chanter. Je peux
voir à travers la musique, comment j’évolue, comment mon monde intérieur se
pacifie grandement depuis que j’ai décidé d’abandonner la notion de jugement,
de bien et de mal. Quand j’étais membre de l’église de Jésus christ des saints
des derniers jours, je ne pouvais plus écouter certains morceaux qui me
faisaient culpabiliser tellement j’étais engluée dans la dualité ; Les
règles étaient si strictes que je devais ignorer tout un pan de ma
personnalité, tout ce qui ne reflétait pas l’image d’un bon chrétien ! Mon
côté original et un peu excentrique, était jugé inadéquat et je devais m’amputer
de ce qui fait pourtant mon unicité.
On ne peut occulter une part de soi sans en subir des
conséquences, sans se sentir divisé, incomplet et frustré. Et comme les frustrations
entrainent des déviances, des perversions, ça n’est vraiment pas un chemin qui
peut mener à l’équilibre ni au bonheur. Plus on veut occulter quelque chose en soi et plus on
sera déséquilibré.
En fait, il s’agit plutôt d’amener l’émotion en son cœur afin
que l’énergie dévoile tout son spectre, ses deux aspects polarisés qui vont s’équilibrer,
se compléter. La peur accueillie deviendra prudence, associée à la sagesse,
elle donnera un élan pour poser l’action juste.
On ne jette plus rien mais on
recycle, on transmute, on cherche l’équilibre en toutes choses et il se manifeste
sans efforts lorsqu’on fait confiance au processus alchimique.
L’esprit de compétition amené au cœur se change en désir d’agir
pour son bien-être et celui de toute vie.
Toutes les émotions peuvent ainsi
être pacifiées et utilisées pour son bien-être intérieur et extérieur. Le besoin d’amour sera assouvi
dans l’écoute des besoins vitaux, de l’enfant intérieur, de cette part qui
rêve, espère, veut mordre la vie à pleines dents. Les aspects enfantins
intérieurs ne viennent plus jouer les tyrans ou les troubles fête, mais au contraire ils apportent leurs
énergies spécifiques de créativité, de légèreté, d’insouciance qui associées à
la sagesse de l’énergie féminine et à la force du masculin permettront la
réalisation de nos rêves.
La peur fait peur parce qu’on a toujours essayé de la
chasser, de l’occulter et c’est de cette façon qu’elle reste coincée dans la
polarité négative. En l’amenant au cœur, elle se mélange à l’énergie de l’amour
inconditionnel et renait sous une forme tempérée, équilibrée.
Finalement, c’est une bonne chose de pouvoir connaitre les
deux aspects contraires d’une énergie puisqu’ainsi on est en mesure non plus d’expérimenter
un seul des pôles mais de pouvoir les unifier, les harmoniser.
Tant qu’on
refuse de voir ses ombres, non seulement elles amplifient et dirigent notre vie
en coulisse mais en plus, on se prive d’en connaitre la lumière, l’aspect « positif ».
On est comme borgne, divisé intérieurement ce qui amplifient la croyance en la
séparation, l’idée que le divin est intouchable.
Plus on ignore quelque chose et plus on va fantasmer à ce
sujet. C’est l’ignorance qui engendre la peur mais chacun peut être éclairé s’il
ose regarder la peur en face. La connaissance de soi préserve de la peur
puisque celle-ci n’apparait plus comme mauvaise mais juste déséquilibrée. Porter
un regard bienveillant sur soi-même libère l’énergie de l’amour divin en soi
qui rend tout plus fluide, clair et serein.
Le vent souffle par rafales violentes mais il est chaud. Je
n’aime pas ce vent du sud qui assèche tout, brise les fleurs, mais plutôt que
de râler ou de m’enfermer, j’utilise son énergie pour sécher le linge.
C’est agréable de pouvoir enfin voir le côté positif qui
est en toutes choses, de ne plus dramatiser, de ressentir la paix intérieure de
plus en plus souvent. C’est sûr que lorsque le contexte est favorable, il est
facile d’être en paix mais c’est tout autre chose quand l’extérieur est
chaotique. Comme tout va aller de pire en pire, il est indispensable de savoir
revenir au cœur de soi-même.
On peut constater au niveau individuel l’effet de la
lumière divine qui commence par révéler les distorsions, les déséquilibres
intérieurs. Son rôle n’est pas de maintenir la personnalité dans l’illusion de
la dualité mais d’en montrer la pertinence, la perfection, la beauté qui nait
de l’harmonie. Voici quelques paroles de Nicky Hamid qui résonnent en moi.
« Pourquoi avez-vous l'impression que le monde
Extérieur est en train de s'effondrer?
Magnifique Chaos,
Plein de surprises
Que nous délivre la Source,
Quelle qu'en soit la taille.
Plein de surprises
Que nous délivre la Source,
Quelle qu'en soit la taille.
Rêvez en grand Faiseurs de Magie
J'ai tellement d'Amour pour vous.
************************
PS
Le Chaos est un état de changement du flux. L'Univers en fait un nouvel ordre, de nouveaux modèles, de nouvelles créations. Ainsi en est-il de l'évolution. C'est une surprise parce que le nouveau ne peut pas être conçu dans un mental de basse vibration. Cependant, alors que vous y consentez et que vous vous orientez vers l'Amour, vers le Cœur, les fréquences amplifiées vous apportent de ''nouveaux yeux'' afin de voir et de faire l'expérience de ''miracles''.
Le Chaos est un état de changement du flux. L'Univers en fait un nouvel ordre, de nouveaux modèles, de nouvelles créations. Ainsi en est-il de l'évolution. C'est une surprise parce que le nouveau ne peut pas être conçu dans un mental de basse vibration. Cependant, alors que vous y consentez et que vous vous orientez vers l'Amour, vers le Cœur, les fréquences amplifiées vous apportent de ''nouveaux yeux'' afin de voir et de faire l'expérience de ''miracles''.
Colorez votre monde. Vous êtes l'artiste, vos pensées sont
vos formes, vos sentiments sont vos couleurs. Et nous avons une toile
holographique vierge. Créez avec votre Rayonnement, en ayant du plaisir tout au
long du chemin ».
Nicky Hamid
Traduction Transmise par TransLight: http://www.facebook.com/TransLight
Traduction Transmise par TransLight: http://www.facebook.com/TransLight
Considérer le monde avec les yeux du mental, de l’ego, lui
donne l’apparence d’une image en noir et blanc mais avec les yeux du cœur, les
énergies sont perçues comme un arc en ciel, une palette de couleurs où chacune
a sa juste place et s’harmonise parfaitement à l’ensemble.
Ce symbole puissant
illustre parfaitement le potentiel créateur de l’humain divin. L’alchimie émotionnelle
révèle ces deux aspects et leur unité, le mariage énergétique qui permet de
manifester l’harmonie de la source. L’eau symbole du féminin, du monde
émotionnel et le feu de l’esprit qui se rencontrent dans le processus d’accueil
de l’émotion, révèlent la puissance qui émerge de l’unité, de l’harmonie.
Le chaos est effectivement une phase de déconstruction
nécessaire au changement mais tant qu’on est prisonnier de ses peurs, du
mental, on ne peut pas le voir de cette façon. Au contraire, on va le voir
comme une perte, quelque chose d’effrayant. C’est tout à fait logique quand on
ne connait pas sa vraie nature.
Ce petit texte publié par Frédéric Baylot, est instructif
et donne une définition neutre du « diable » et du symbole. Lorsqu’on
cesse de juger, on peut voir avec les yeux du cœur dont la vision est beaucoup
plus juste, fidèle à la réalité. J’ai toujours considéré que le diable était
une projection, une création collective, la représentation de l’ombre refoulée
en chacun, qui s’accumule en formant un égrégore. Les gens de pouvoir ont compris
qu’en faisant de cet amas énergétique, un personnage et en le nourrissant, ils
pouvaient nous manipuler avec nos propres peurs. Un épouvantail brandit à la
face du monde pour mieux contrôler les masses. L’idolâtrie pour le diable ou
pour dieu est un déni de la vérité, l’expression de l’ignorance de la source
qui est Tout ce qui est.
« Le diable en personne »
Le diable tire
son étymologie du latin : diabolus, du grec διάβολος diábolos, issu du
verbe διαβάλλω « diabállô », signifiant « celui qui
divise » ou « qui désunit » ou encore « qui détruit ».
Il s'oppose au « symbole », mot lui-même issu du grec ancien sumbolon
(σύμβολον), qui dérive du verbe sumbalein (symballein) (de syn-, avec, et
-ballein, jeter) signifiant « mettre ensemble »,
« joindre », « comparer », « échanger »,
« se rencontrer », « expliquer ».
En Grèce, un
symbole était au sens propre et originel un tesson de poterie cassé en deux
morceaux et partagé entre deux contractants. Pour liquider le contrat, il
fallait faire la preuve de sa qualité de contractant (ou d'ayant droit) en
rapprochant les deux morceaux qui devaient s'emboîter parfaitement. Le sumbolon
était constitué des deux morceaux d'un objet brisé, de sorte que leur réunion,
par un assemblage parfait, constituait une preuve de leur origine commune et
donc un signe de reconnaissance très sûr.
Face au mal-être lié à la notion de séparation,
d'exclusion, d'accusation (de l'autre, de soi), la voie de libération est celle
du symbole, de la réunification.
Plutôt que de
rejeter l'autre, que de rejeter sur l'autre la responsabilité de ce que nous
vivons, c'est au contraire la voie de la rencontre, de
l'interrogation de ce que vit l'autre.
Faire de
l'autre la cause de nos souffrances, c'est en faire un objet (le réifier) sans
vie. La réalité est que l'autre est un être vivant et complexe. C'est la peur
de cet « inconnu » qui fait que nous cherchons à l'enfermer dans une
définition, mais dans la « réalité », nous ne pouvons qu'aller à sa
rencontre pour chercher à le comprendre.
Mais de la même
manière nous ne pouvons nous enfermer dans des rôles (victime, supérieur etc),
nous ne pouvons que chercher à nous comprendre en allant à notre rencontre.
Pour cela nous devons accepter de ne pas correspondre à un archétype précis et
admettre nos imperfections sans vouloir les contrecarrer en étant parfait.
Aussi bien vis-à-vis de l'autre que de soi-même, la « voie » est de
se découvrir, de se montrer, de s'ouvrir.
Article rédigé par Frédéric Baylot
http://frederic.baylot.org
Dans mon expérience de sevrage, il semble que j’aie passé
un cap. Comme je fais selon mon ressenti, sans me fixer d’autre objectif que de
libérer les masques qui voilent encore ma vraie nature, je diminue la pression
en n’ayant pas d’attente spécifique. Je sais par expérience que c’est
réalisable mais je ne projette rien ni ne me réfère trop au passé. Comme l’être
évolue en permanence, ce qui était valable il y a dix ans, un an ou même hier, ne
l’est pas forcément aujourd’hui. Encore plus en cette période extraordinaire de
changement de paradigme.
L’attitude la plus sûre, c’est de tenter d’être le plus
présent à soi-même. Si je réfléchi à mes nombreuses tentatives de sevrage et la
raison de l’échec, je peux constater que c’est toujours la peur qui m’a fait
recommencer. L’auto-critique est aussi venue saboter mon intention alors je
tente une nouvelle façon d’aborder la chose.
Je sais par expérience que l’amour divin est puissant et qu’en
maintenant la paix et l’unité intérieure, la source agit sans entrave, avec
efficacité. Je sais comment gérer les énergies, même si je n’y arrive pas
toujours et quand c’est le cas, il me suffit de revenir au cœur, de prononcer
des paroles telles que « tout est bien », d’avoir un geste tendre, de
la compassion pour mon incapacité que je peux affirmer par ceci : « je
fais toujours de mon mieux en toutes circonstances » pour que la paix et
la tendresse m’envahissent.
Ce sont mes « formules magiques » qui ont pour
but de pacifier l’ego, de calmer le flux des questions/réponses et ça marche.
Ce ne sont pas uniquement des mots, l’énergie qui les porte et le sens qu’elles
ont pour le mental leur donnent leur puissance. Comme ça fait sens, comme c’est
cohérent, au niveau énergétique, ça crée une forme d’harmonie.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci