mardi 11 novembre 2014

« Intégrer l’arc en ciel dans l’écran de notre mental », & un message de Nicky Hamid puis un article de Frédéric Baylot





Ce matin, c’est encore la patate ! La musique à fond, je me laisse porter par les notes et les paroles m’invitent à chanter. Je peux voir à travers la musique, comment j’évolue, comment mon monde intérieur se pacifie grandement depuis que j’ai décidé d’abandonner la notion de jugement, de bien et de mal. Quand j’étais membre de l’église de Jésus christ des saints des derniers jours, je ne pouvais plus écouter certains morceaux qui me faisaient culpabiliser tellement j’étais engluée dans la dualité ; Les règles étaient si strictes que je devais ignorer tout un pan de ma personnalité, tout ce qui ne reflétait pas l’image d’un bon chrétien ! Mon côté original et un peu excentrique, était jugé inadéquat et je devais m’amputer de ce qui fait pourtant mon unicité.

On ne peut occulter une part de soi sans en subir des conséquences, sans se sentir divisé, incomplet et frustré. Et comme les frustrations entrainent des déviances, des perversions, ça n’est vraiment pas un chemin qui peut mener à l’équilibre ni au bonheur. Plus on veut occulter quelque chose en soi et plus on sera déséquilibré.


En fait, il s’agit plutôt d’amener l’émotion en son cœur afin que l’énergie dévoile tout son spectre, ses deux aspects polarisés qui vont s’équilibrer, se compléter. La peur accueillie deviendra prudence, associée à la sagesse, elle donnera un élan pour poser l’action juste. 

On ne jette plus rien mais on recycle, on transmute, on cherche l’équilibre en toutes choses et il se manifeste sans efforts lorsqu’on fait confiance au processus alchimique.
L’esprit de compétition amené au cœur se change en désir d’agir pour son bien-être et celui de toute vie. 
Toutes les émotions peuvent ainsi être pacifiées et utilisées pour son bien-être intérieur et extérieur. Le besoin d’amour sera assouvi dans l’écoute des besoins vitaux, de l’enfant intérieur, de cette part qui rêve, espère, veut mordre la vie à pleines dents. Les aspects enfantins intérieurs ne viennent plus jouer les tyrans ou les troubles fête, mais au contraire ils apportent leurs énergies spécifiques de créativité, de légèreté, d’insouciance qui associées à la sagesse de l’énergie féminine et à la force du masculin permettront la réalisation de nos rêves.

La peur fait peur parce qu’on a toujours essayé de la chasser, de l’occulter et c’est de cette façon qu’elle reste coincée dans la polarité négative. En l’amenant au cœur, elle se mélange à l’énergie de l’amour inconditionnel et renait sous une forme tempérée, équilibrée.

Finalement, c’est une bonne chose de pouvoir connaitre les deux aspects contraires d’une énergie puisqu’ainsi on est en mesure non plus d’expérimenter un seul des pôles mais de pouvoir les unifier, les harmoniser. 
Tant qu’on refuse de voir ses ombres, non seulement elles amplifient et dirigent notre vie en coulisse mais en plus, on se prive d’en connaitre la lumière, l’aspect « positif ». On est comme borgne, divisé intérieurement ce qui amplifient la croyance en la séparation, l’idée que le divin est intouchable.

Plus on ignore quelque chose et plus on va fantasmer à ce sujet. C’est l’ignorance qui engendre la peur mais chacun peut être éclairé s’il ose regarder la peur en face. La connaissance de soi préserve de la peur puisque celle-ci n’apparait plus comme mauvaise mais juste déséquilibrée. Porter un regard bienveillant sur soi-même libère l’énergie de l’amour divin en soi qui rend tout plus fluide, clair et serein.

Le vent souffle par rafales violentes mais il est chaud. Je n’aime pas ce vent du sud qui assèche tout, brise les fleurs, mais plutôt que de râler ou de m’enfermer, j’utilise son énergie pour sécher le linge.
C’est agréable de pouvoir enfin voir le côté positif qui est en toutes choses, de ne plus dramatiser, de ressentir la paix intérieure de plus en plus souvent. C’est sûr que lorsque le contexte est favorable, il est facile d’être en paix mais c’est tout autre chose quand l’extérieur est chaotique. Comme tout va aller de pire en pire, il est indispensable de savoir revenir au cœur de soi-même.
On peut constater au niveau individuel l’effet de la lumière divine qui commence par révéler les distorsions, les déséquilibres intérieurs. Son rôle n’est pas de maintenir la personnalité dans l’illusion de la dualité mais d’en montrer la pertinence, la perfection, la beauté qui nait de l’harmonie. Voici quelques paroles de Nicky Hamid qui résonnent en moi.



« Pourquoi avez-vous l'impression que le monde Extérieur est en train de s'effondrer?
Magnifique Chaos,
Plein de surprises
Que nous délivre la Source,
Quelle qu'en soit la taille.
Rêvez en grand Faiseurs de Magie
J'ai tellement d'Amour pour vous.
************************
PS
Le Chaos est un état de changement du flux. L'Univers en fait un nouvel ordre, de nouveaux modèles, de nouvelles créations. Ainsi en est-il de l'évolution. C'est une surprise parce que le nouveau ne peut pas être conçu dans un mental de basse vibration. Cependant, alors que vous y consentez et que vous vous orientez vers l'Amour, vers le Cœur, les fréquences amplifiées vous apportent de ''nouveaux yeux'' afin de voir et de faire l'expérience de ''miracles''.
Colorez votre monde. Vous êtes l'artiste, vos pensées sont vos formes, vos sentiments sont vos couleurs. Et nous avons une toile holographique vierge. Créez avec votre Rayonnement, en ayant du plaisir tout au long du chemin ».


Nicky Hamid
Traduction Transmise par TransLight: http://www.facebook.com/TransLight




Considérer le monde avec les yeux du mental, de l’ego, lui donne l’apparence d’une image en noir et blanc mais avec les yeux du cœur, les énergies sont perçues comme un arc en ciel, une palette de couleurs où chacune a sa juste place et s’harmonise parfaitement à l’ensemble. 
Ce symbole puissant illustre parfaitement le potentiel créateur de l’humain divin. L’alchimie émotionnelle révèle ces deux aspects et leur unité, le mariage énergétique qui permet de manifester l’harmonie de la source. L’eau symbole du féminin, du monde émotionnel et le feu de l’esprit qui se rencontrent dans le processus d’accueil de l’émotion, révèlent la puissance qui émerge de l’unité, de l’harmonie.

Le chaos est effectivement une phase de déconstruction nécessaire au changement mais tant qu’on est prisonnier de ses peurs, du mental, on ne peut pas le voir de cette façon. Au contraire, on va le voir comme une perte, quelque chose d’effrayant. C’est tout à fait logique quand on ne connait pas sa vraie nature.

Ce petit texte publié par Frédéric Baylot, est instructif et donne une définition neutre du « diable » et du symbole. Lorsqu’on cesse de juger, on peut voir avec les yeux du cœur dont la vision est beaucoup plus juste, fidèle à la réalité. J’ai toujours considéré que le diable était une projection, une création collective, la représentation de l’ombre refoulée en chacun, qui s’accumule en formant un égrégore. Les gens de pouvoir ont compris qu’en faisant de cet amas énergétique, un personnage et en le nourrissant, ils pouvaient nous manipuler avec nos propres peurs. Un épouvantail brandit à la face du monde pour mieux contrôler les masses. L’idolâtrie pour le diable ou pour dieu est un déni de la vérité, l’expression de l’ignorance de la source qui est Tout ce qui est.  




« Le diable en personne »
Le diable tire son étymologie du latin : diabolus, du grec διάβολος diábolos, issu du verbe διαβάλλω « diabállô », signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit » ou encore « qui détruit ». Il s'oppose au « symbole », mot lui-même issu du grec ancien sumbolon (σύμβολον), qui dérive du verbe sumbalein (symballein) (de syn-, avec, et -ballein, jeter) signifiant « mettre ensemble », « joindre », « comparer », « échanger », « se rencontrer », « expliquer ».
En Grèce, un symbole était au sens propre et originel un tesson de poterie cassé en deux morceaux et partagé entre deux contractants. Pour liquider le contrat, il fallait faire la preuve de sa qualité de contractant (ou d'ayant droit) en rapprochant les deux morceaux qui devaient s'emboîter parfaitement. Le sumbolon était constitué des deux morceaux d'un objet brisé, de sorte que leur réunion, par un assemblage parfait, constituait une preuve de leur origine commune et donc un signe de reconnaissance très sûr.
Face au mal-être lié à la notion de séparation, d'exclusion, d'accusation (de l'autre, de soi), la voie de libération est celle du symbole, de la réunification.
Plutôt que de rejeter l'autre, que de rejeter sur l'autre la responsabilité de ce que nous vivons, c'est au contraire la voie de la rencontre, de l'interrogation de ce que vit l'autre.
Faire de l'autre la cause de nos souffrances, c'est en faire un objet (le réifier) sans vie. La réalité est que l'autre est un être vivant et complexe. C'est la peur de cet « inconnu » qui fait que nous cherchons à l'enfermer dans une définition, mais dans la « réalité », nous ne pouvons qu'aller à sa rencontre pour chercher à le comprendre.
Mais de la même manière nous ne pouvons nous enfermer dans des rôles (victime, supérieur etc), nous ne pouvons que chercher à nous comprendre en allant à notre rencontre. Pour cela nous devons accepter de ne pas correspondre à un archétype précis et admettre nos imperfections sans vouloir les contrecarrer en étant parfait. Aussi bien vis-à-vis de l'autre que de soi-même, la « voie » est de se découvrir, de se montrer, de s'ouvrir. 
Article rédigé par Frédéric Baylot
http://frederic.baylot.org

Dans mon expérience de sevrage, il semble que j’aie passé un cap. Comme je fais selon mon ressenti, sans me fixer d’autre objectif que de libérer les masques qui voilent encore ma vraie nature, je diminue la pression en n’ayant pas d’attente spécifique. Je sais par expérience que c’est réalisable mais je ne projette rien ni ne me réfère trop au passé. Comme l’être évolue en permanence, ce qui était valable il y a dix ans, un an ou même hier, ne l’est pas forcément aujourd’hui. Encore plus en cette période extraordinaire de changement de paradigme.
L’attitude la plus sûre, c’est de tenter d’être le plus présent à soi-même. Si je réfléchi à mes nombreuses tentatives de sevrage et la raison de l’échec, je peux constater que c’est toujours la peur qui m’a fait recommencer. L’auto-critique est aussi venue saboter mon intention alors je tente une nouvelle façon d’aborder la chose.

Je sais par expérience que l’amour divin est puissant et qu’en maintenant la paix et l’unité intérieure, la source agit sans entrave, avec efficacité. Je sais comment gérer les énergies, même si je n’y arrive pas toujours et quand c’est le cas, il me suffit de revenir au cœur, de prononcer des paroles telles que « tout est bien », d’avoir un geste tendre, de la compassion pour mon incapacité que je peux affirmer par ceci : « je fais toujours de mon mieux en toutes circonstances » pour que la paix et la tendresse m’envahissent.

Ce sont mes « formules magiques » qui ont pour but de pacifier l’ego, de calmer le flux des questions/réponses et ça marche. Ce ne sont pas uniquement des mots, l’énergie qui les porte et le sens qu’elles ont pour le mental leur donnent leur puissance. Comme ça fait sens, comme c’est cohérent, au niveau énergétique, ça crée une forme d’harmonie. 


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci