Depuis mon réveil tardif ce matin, je savoure la chaleur du
poêle allumé depuis hier soir ! Il ne fait pas si froid dehors mais comme
il a pas mal plu, l’appart commençait à sentir l’humidité. Enfin, ça n’est pas
tout à fait l’odeur d’humidité mais un genre de relent désagréable que je ne saurais
définir. En tous cas, je prends cette odeur comme une invitation à chauffer l’appart.
La sensation de confort m’a permis de repousser la prise du premier bout de
cachet. Je ne l’ai pas calculé, ça s’est fait tout seul et c’est ce que j’aime,
ce qui m’encourage à poursuivre cette expérience de sevrage.
J’insiste sur l’aspect expérimentation de l’affaire parce que ça me situe sur une fréquence légère qui favorise l’acceptation de ce qui est, le lâcher prise et fait de ce sevrage un jeu comme un autre.
J’insiste sur l’aspect expérimentation de l’affaire parce que ça me situe sur une fréquence légère qui favorise l’acceptation de ce qui est, le lâcher prise et fait de ce sevrage un jeu comme un autre.
La volonté ici, est celle de l’authenticité et comme elle
est portée par l’énergie du cœur, elle est équilibrée et donc ne pousse pas à
performer, à forcer les choses.
Le chat a passé la moitié de la nuit avec moi
et m’a réveillée à deux heures du mat’ ! Je me suis levée pour lui ouvrir
la porte non sans lui faire remarquer qu’il abusait. Du coup, j’ai ravivé le
feu avant de me rendormir et c’est une bonne chose parce que ce matin, il y avait
encore des braises chaudes.
Malgré les moments assez difficiles, j’arrive mieux
à me recentrer et je peux en avoir la preuve par le fait que l’intellect
intervient de moins en moins dans le processus d’accueil de ce qui se manifeste
en dedans.