Je dois aller voir le toubib pour mon rendez-vous mensuel
et je pensais y aller à vélo pour éviter d’utiliser la voiture qui fait
beaucoup de bruit à cause du pot d’échappement qui est déboité mais avec le
vent qui souffle en fortes rafales, je prends le risque de la prune. Après
tout, le bruit du pot ne met pas la vie des autres en danger, ni la mienne d’ailleurs.
Il est bon de ne pas agir par peur, par obligation mais de voir les choses
objectivement et d’agir selon la logique.
Bizarrement plus le monde a accès à
la connaissance et plus les gens de pouvoir veulent limiter les libertés. En
fait c’est d’une logique navrante, il ne faut pas oublier qu’il n’y a que
quelques années que les infos ne sont plus l’exclusivité des médias
traditionnels.
Il y a deux cent ans, les connaissances se basaient exclusivement sur la bible qui était en latin. Celui qui voulait comprendre les mystères de la vie, devait appartenir à des groupes occultes, des loges, des partis politiques…il devait être initié, recevoir la connaissance de ses pères et se contenter de cela.
La contestation n’était surtout pas à l’ordre du jour parce
que le plus important était de conserver ses privilèges, d’être accepté et reconnu,
validé, dans ces cercles très privés. Le savoir bien que limité était réservé à
l’élite qui pouvait ainsi manipuler les populations à loisir.
Le phénomène est aujourd’hui
inversé, on reçoit des infos du monde entier dont il est difficile de connaitre
l’origine, la source. Il ne s’agit plus d’être intégré au cercle très fermé des
initiés mais de faire résonner les infos reçues, en son propre cœur, afin de
déterminer ce qui est valable pour soi, ce qui permet de grandir en sagesse, en amour, en
lucidité et en confiance en soi.
J’ai écouté l’interview de Jean Luc Mélenchon à l’émission de Ruquier du 18 octobre et j’ai été ravie de constater qu’il avait beaucoup évolué dans son
raisonnement. Il a utilisé un vocabulaire qui marque une recherche profonde de
sens et de solutions pour le bien de tous. Même si ça peut être une stratégie
démagogique, on sent qu’il a mesuré le degré de conscience des masses et qu’il
y a décelé la possibilité de passer à une responsabilisation des citoyens. Sa prise de conscience face à la nécessité de trouver d'autres ressources énergétiques, de revoir notre façon de produire, de consommer, et surtout de remettre l'homme au centre plutôt que l'argent, démontre que chacun bénéficie de la lumière de la source qui vient amplifier la lumière intérieure.
Je
suis toujours aussi agacée par les critiques qui s’attachent à des points de
détails plutôt que de débattre des sujets essentiels, qui sont très forts pour décrédibiliser
ceux qui osent proposer des solutions alors qu’eux-même ne font que bavarder.
Mais je continue de croire que
l'humain est la manifestation de l'amour et de la lumière et que grâce à
cela, il est capable de vivre en bonne intelligence, d'évoluer et de
s'exprimer depuis son cœur.
Comme nous sommes tous sur ce chemin d'évolution, chacun est en apprentissage et fait donc des "erreurs" mais elles sont justement nos enseignantes et le reconnaitre c'est s'ouvrir à recevoir plus de lumière, de connaissance. L'humilité ouvre le cœur, elle est une des formes d'expression de l'amour divin.
Il est vrai que la majorité des infos relayées par les
grands médias est très négatives et c’est tout à fait calculé. On discrédite
systématiquement tous ceux qui osent remettre en question la société telle qu’elle
est construite, en jouant sur les peurs et les passions du peuple. Nous sommes tellement attachés à notre confort, notre consommation outrancière que ça nous fragilise et nous rend totalement dépendants du système.
On peut
aisément comprendre qu’ils se maintiennent en haut de la pyramide grâce à notre
incapacité à gérer nos émotions et notre peur d'être responsables.
Dans
cette optique, la solution est évidente ; apprendre à gérer son monde
intérieur.
Que ce soient les pensées ou les émotions, en libérant la charge
énergétique, les filtres déformants sont nettoyés et la réalité apparait toute
nue. On constate que nous avons le pouvoir d’équilibrer, d’harmoniser ces
fréquences en les passant à travers le cœur et ainsi de vivre en paix. Ce qui n’est
pas du luxe en cette période particulière.
Notre pouvoir premier est là, manifester l’amour et la
lumière que nous sommes. En suivant son cœur, on constate qu’il nous amène à
sortir de nos limites et peu à peu on libère la vision romantique, bisounours, de l’amour. On
comprend que c’est une énergie subtile et pourtant très puissante. Déjà, on
peut voir que nos croyances à ce sujet sont totalement faussées et limitées. C’est
toute la façon de penser qui est à réformer.
Apprendre à penser à partir du cœur,
à agir depuis ce centre, représente un challenge qui peut cependant nous
libérer des stratégies de l’ego, de la sur-identification à la personnalité
humaine.
Le vent chaud semble suspect puisque le ciel est bariolé.
Il y avait longtemps que les apprentis sorciers n’avaient pas rayé le ciel !
Je ne sais pas si c’est à cause de ce constat mais ce matin, la colère est là ! Cette
nuit a encore été des plus agitée ! Je ne sais pas ce qui se trame dans l’invisible
mais ça remue !
Hier j’étais bougon et aujourd’hui, ça n’est pas la joie
mais je ne vais pas m’arrêter là-dessus et amplifier le mal être en focalisant
sur ce qui ne tourne pas rond. Sans non plus l’ignorer et d’un seul coup, l’idée
du sevrage vient donner son sens aux chamboulements intérieurs ; c’est
normal !
Voilà qui suffit à calmer le mental ! Voir ce qui est
puis ne pas chercher à aller dans un sens ou dans l’autre mais plutôt, se maintenir
dans le juste milieu. Moi qui ai vécu ma vie au travers de drames ayant ainsi la sensation qu'elle était riche, remplie, j’en suis à vouloir me détacher de la passion, de cette
tendance à nourrir le déséquilibre intérieur en se situant à l’extrême de la
palette émotionnelle.
La passion est une version basique de l’amour, basée sur
les émotions, sur leur intensité.
Je lis encore sur le Net ce genre d’affirmation : « si
ton compagnon est malheureux en ton absence, c’est qu’il t’aime vraiment »,
« s’il est jaloux c’est qu’il tient à toi »…
Or selon mon expérience
et ma compréhension, ça n’est pas de l’amour mais de l’attachement, de la
dépendance malsaine qui fausse totalement la relation.
La possessivité n’a
jamais été de l’amour vrai mais la conséquence du sentiment d'incomplétude qui créé le besoin de chercher l’amour à
l’extérieur de soi, le besoin de plaire, de séduire, de dominer l’autre, par
ignorance de sa vraie nature. L’exclusivité semble aussi être un signe de grand
amour tout comme la fidélité mais ça se rapproche beaucoup de la possessivité,
du besoin de posséder.
Quand on expérimente l’amour en soi, on comprend que cette
énergie est très subtile, discrète et que les émotions sont justes des appels à
se centrer, afin de permettre au flux de l’énergie de la source de circuler
librement.
La société nous pousse à rechercher la performance, il faut
que ça aille vite, que ce soit intense, instantané, que le résultat soit
spectaculaire, qu’on soit gagnant, affichant toujours un sourire de winer…
Ces besoins sont ceux de la conscience identifiée au
mental ego, qui se comporte comme un glouton avide de prendre, de se nourrir de
l’énergie des autres. Quand on ignore sa vraie nature, son essence primordiale,
il est logique de chercher à nourrir ses besoins par la confrontation, la lutte, la domination,
les jeux de pouvoir. Mais lorsqu’on saisit ce que nous sommes en vérité,
unique, complet et potentiellement souverain, on se lance dans une
introspection qui va nous révéler à nous-même.
En fait, ce qu’on appelle amour n’est pas une énergie exubérante
et ce qu’on ressent lorsqu’on est amoureux vient de la circulation énergétique
de cœur à cœur.
Le cycle des incarnations nous a permis de cultiver des
relations amoureuses afin de comprendre l’amour et nous avons considéré ce
sentiment avec la croyance que nous étions séparés, isolés et incomplets. Les liens d’amour que nous avons tissés ont
créé des blessures qui appellent aujourd’hui à être guéries. On sera attirés
par celui ou celle qui sera capable de faire ressortir les démons de leurs
cachettes ancestrales. Souvent, lorsqu’on tombe amoureux, c’est comme si on retrouvait
un des acteurs de nos vies passées qui se présente afin de revivre la situation
depuis le cœur. Ces rencontres nous donnent l’occasion de guérir de vieilles
blessures et elles sont revécues parce que nous avons de nouvelles façons de
pouvoir les assimiler.
Toute la société se base sur des concepts inventés par l’homme
pour mieux contrôler la vie en distribuant des rôles selon l’âge, le sexe et la
couleur de peau. Tout est hiérarchisé selon l’idée que la famille est une
structure naturelle alors que c’est loin d’être le cas. La nature est fondée
sur l’harmonie, l’assemblage équilibré d’éléments complémentaires, de forces
polarisées. Or dans une famille, on trouve des individus qui sont totalement
différents alors qu’ils ont les mêmes parents, les mêmes gènes et c'est dans ce cercle privé que peuvent être vécus les pires drames.
Tout un décor a été mis en place afin d’expérimenter l’amour
selon un modèle prédéfini mais c’est la projection des énergies qui sont en nous. La matérialisation de ce que nous portons, de ce qui nous compose énergétiquement.
Les
relations de couple et les filiations sont censées nous amener à développer l’amour
inconditionnel mais comme tout est décentré, comme l’équation supposée amener au
bonheur nécessite une interaction, on en a déduit qu’il fallait un autre pour
vivre l’amour.
Cet autre tant recherché est Nous-même!
Partant de l’idée que nous sommes incomplets, l’homme et la
femme ont porté leur attention sur la recherche de l’amour en dehors de soi, de
la personne qui comblera les manques, les carences…d'où les déviances telles que la jalousie, la possessivité, le besoin d'appartenance, de posséder, la peur de la solitude, le besoin de se reproduire, de former un clan, de se protéger, d'acheter l'amour, de considérer l'autre comme un objet, et toute la liste d'ingrédients qui font la société telle qu'elle est aujourd'hui.
Nous en sommes seulement à comprendre que chacun est entier, valable et capable.
A découvrir que tout est énergétique et que nous disposons de toute une gamme d’énergies
qui demandent à être tempérées et harmonisées afin de devenir intègre et autonome.
Dans un sens la destruction de la
structure familiale, de l’institution du mariage, brisent les murs de l’enfermement,
libèrent l’amour de sa cage. Tout comme le fait qu’il y ait de plus en plus de
personnes qui ne cachent plus leur amour pour des individus de même sexe.
Comme très souvent, nous devons aller au bout d’une expérience pour en
connaitre tous les tenants et aboutissants et ainsi déterminer le juste milieu;
nous passons par des émotions extrêmes dans ce but.
Nous constatons que le bonheur dépend totalement de la
relation à soi, de la façon dont on se traite soi-même et dont on considère le
monde.
Celui-ci arrive au bout de l’expérience de la séparation et de l’illusion.
Nous avons testé différentes façons d’aimer afin de comprendre l’ampleur de l’amour,
de savoir ce qu’il n’est pas et ainsi découvrir ce à quoi il ressemble, une
fois que les émotions sont apaisées.
On peut dire que c’est mouvementé aujourd’hui, je reviens
de mon rendez vous chez le toubib et l’ambiance dehors est très tendue à l’image
de ce que je vis à l’intérieur. Entre les rafales de vent chaud, les bouffées de chaleur et le bruit du pot d'échappement, je me suis dépêchée de rentrer. J'ai rigolé parce que j'ai croisé la police municipale qui s’apprêtait à faire le tour du parking, juste après que je me sois garée. J'ai carrément reporté les courses à demain tellement ça secoue à l'intérieur. Une séance de relaxation s’impose !
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci