mardi 4 novembre 2014

« Se libérer de la peur » par Mirena





Dans la peur, nous avons la capacité de conscientiser la Vérité. 
Avec elle, nous pouvons grandir. Pourquoi cela ? 
Parce que la peur est issue d’un passé accompli et grâce à ce vécu toujours présent dans notre corps et dans notre aura par les mémoires qui le représentent, nous pouvons accéder à la forme simple du pardon.

Mais me direz-vous, qu’est-ce que le pardon vient faire dans le cas précis des peurs en soi ? Le pardon est salvateur de bien des maux
Grâce à lui, nous avons la capacité de lâcher prise sur les peurs ainsi que sur tous les sentiments négatifs qui assombrissent nos énergies. 
Grâce à lui, nous accédons au changement.

Le pardon nous permet d’accéder aux différentes étapes de la conscience individuelle. Il s’agit là du pardon de soi qui coupe les liens avec les actes du passé lorsqu’ils sont reconnus de notre propre création.

Car en nous tout est inscrit ; dans notre ADN, dans nos centres énergétiques du corps, dans nos organes, dans nos tissus, dans notre aura. 

En nous pardonnant pour les peurs ressenties, nous nous pardonnons également pour les actes du passé, qu’ils soient conscients ou non. Nous accédons ainsi à la libération des peurs en nous. Dans ce positionnement, nous nous reconnaissons responsables de tout ce qui vient à nous.


Lorsqu’une peur survient, elle ne doit pas être repoussée. Nous devons lui ouvrir la voie du cœur et nous pardonner son origine. Par la loi d’attraction, la peur qui remonte en nous, est le juste retour de l’énergie émise et elle demeure de ce fait, notre propre création. Nous sommes responsables à 100 % de ce qui survient dans notre vie. L’énergie que nous avons déployée, et donc nos créations lui ont donné forme.

Tout ce qui est refoulé revient avec plus de puissance. 
Il ne sert à rien de ne pas voir ou bien de rejeter « la faute » sur l’autre. 
Tant que la conscience ne s’ouvre pas sur la vérité, la libération ne peut intervenir.

Lorsqu’une peur survient, elle doit être regardée, comprise* et acceptée. L’acceptation permet de la libérer par le pardon de soi. Par contre, si la peur est refoulée, elle reviendra plus tard avec plus de puissance. Le mental se fera alors un malin plaisir à l’amplifier par de fausses pensées, par des images, par des croyances erronées qui entraineront l’être dans la spirale de la peur.

Choisissons de nous pardonner les peurs, mais aussi la culpabilité, la rancœur, la violence, la jalousie… et nous serons allégés de leurs poids. Choisissons d’accepter les épreuves, d’accepter d’être responsables d’elles. L’acceptation ouvre la voie du cœur et celle du pardon.

A pratiquer aussi dès que la tristesse émerge en soi, dès qu’un problème survient, dès que le mental essaie de prendre le pouvoir. Ainsi, d’autres étapes de libération peuvent arriver jusqu’à nous et nous pouvons avancer vers la libération de nos êtres.

L’acceptation et le pardon sont de beaux outils libérateurs. 
Pas besoin de techniques compliquées pour être bien. Il y a juste à reconnaitre ce qui est et l’accepter. Reconnaitre « qui nous sommes » dans le jeu de la dualité et ne pas nous juger. 

Tout être situé dans l’acceptation, ouvre la porte de son cœur et se libère du poids du passé. Nous avons trop souvent été portés et soumis aux jugements, à la culpabilité, à la tristesse. 
Aujourd’hui, nous avons la chance de comprendre le fonctionnement de la vie humaine, de la dualité, ainsi que du jeu des énergies que nous déployons dans l’univers. 
Dans cette reconnaissance, nous n’avons pas besoin d’un Dieu extérieur, salvateur et libérateur. 
Nous avons la capacité d’ouvrir notre conscience à nous-mêmes et à l’amour qui nous libèrera du poids que nous portons depuis si longtemps.

Mirena, le 15 Octobre 2014.
Vous pouvez partager ce texte à condition de le faire dans son intégralité, y compris ces deux phrases, et en faisant référence au site :
www.audeladesmots.org.





*Je précise que dans ce contexte, le terme « compris » veut surtout dire intégré. 
Il n’est pas nécessaire de comprendre une situation pour s’en libérer. 
C’est le fait de lâcher prise qui va changer notre perception des faits et ainsi nous pourrons mieux voir ce qui est, en réalité. 
Et c’est la compassion vis-à-vis des soi, de ses ‘erreurs’, défauts, ombre, qui permet à la grâce de se manifester.  
La compassion veut dire "aller avec", accompagner.


Comme pour faire écho à ces propos, j’ajoute deux clefs piochées tout à l’heure sur le site de Monique Mathieu, « du ciel à la terre » :
Clef 960
"Vous ne pourrez jamais évoluer spirituellement si vous n’appliquez pas le pardon ! Le pardon est essentiel ! Vous ne pourrez jamais connaître certaines facettes de l’Amour si vous n’appliquez pas le pardon, d’abord le pardon à vous-même, ensuite le pardon aux autres." 


Clef 744
« Il ne faut absolument faire de la boulimie spirituelle ! Lorsque vous absorbez de la nourriture solide, il faut un temps de la digestion. Avant de prendre un deuxième repas, il est nécessaire que vous ayez digéré le premier ! Au niveau de la spiritualité il en est exactement de même, sauf que les énergies ne sont pas quelque chose de solide comme les aliments que vous absorbez. »  
 



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