Ce matin, je ne suis pas motivée ou inspirée à écrire.
Peut-être parce que j’ai assez extériorisé ce que je pense et certainement
parce que ce que j’ai entrepris de faire créé un peu de remous émotionnel. J’ai
décidé en accord avec l’enfant intérieur de recommencer à diminuer les doses. Oui
je sais ça n’est pas la première fois mais l’envie de faire éclater la bulle de
protection l’emporte sur la peur de se trouver nue, fragilisée, vulnérable…
Puisque mon mal-être vient très souvent du fait que je
réprime des émotions, que je me suis fixé un idéal à atteindre et que je
continue plus ou moins de me censurer, comme j’ai expérimenté l’accueil des émotions
avec succès, je suis naturellement poussée à libérer la dépendance aux
médicaments.
Quelques peurs liées à des croyances d’impuissance demeurent mais
elles sont gérables. De la même façon, comme je ne focalise pas mon attention
sur les rares symptômes de manque, ça passe relativement rapidement.
Si je me sens capable de gérer ce qui se manifestera, c’est
parce que j’ai confiance dans le processus d’accueil des émotions et parce que
je me suis entrainée à lâcher prise, à cesser de juger.
C’est toujours le
mental qui ajoute la souffrance à la douleur, qui insiste sur ce qui est
déséquilibré non pas pour nous faire chier mais pour qu’on puisse revenir au cœur.