Ce matin, je retrouve les frissons, les sensations
corporelles qui accompagnent ma connexion à la Terre, à mon âme et ma présence
divine. Bien que ce soit un peu illusoire de diviser l’être en plusieurs « parts »,
c’est un moyen de contacter les forces complémentaires, d’appeler l’équilibre
intérieur à se manifester. Là aussi, c’est juste rassurant pour le mental parce que rien en soi
n’est divisé et la complétude, l’unité, est une vérité éternelle.
Cependant, ça
permet de prendre conscience des différentes dimensions de l’être, de reconnaitre tous les aspects parfois perçus comme
contradictoires et de choisir de les unifier.
Il m’apparait que la perception du mental sera toujours la
même et que sa façon de nommer, d’étiqueter peut s’avérer utile pour peu qu’on
ait le désir de réunifier tout ce qui compose l’humain divin. Reconnaitre les
différents aspects, c’est aussi distinguer les forces, les énergies qui forment
l’individu.
Nommer sans juger, permet d’instaurer un dialogue, de se rapprocher, de rendre
la relation plus intime, personnelle. C’est aussi une façon de prendre du recul,
de ne plus s’identifier à un seul aspect de soi. C’est faire preuve de
lucidité tout en acceptant les règles du jeu de la dualité. Reconnaitre que
tout se joue ne nous, se manifeste, permet d’honorer tant le masculin que le
féminin, d’honorer nos différences et ainsi de s’extraire du formatage, du
conditionnement.