lundi 13 octobre 2014

« L'intelligence du coeur permet d'aller au-delà des apparences, de l'illusion »





Je suis soulagée de constater que la fièvre a disparu même si je suis encore fragile. Rien de tel que d’expérimenter son pouvoir d’aimer pour mettre en évidence ses propres ressources, sa capacité d’auto-guérison. Rien de tel que d’accepter ses faiblesses pour trouver sa force et comprendre que la dualité est perçue de façon erronée. 
C’est en revenant en son cœur, en regardant à partir de cet organe directeur que notre vision s’élargit parce que l’amour en soi libère de la tyrannie des apparences. 
La dualité apparait alors comme un moyen de se connaitre intimement, en profondeur, de forger son opinion, de s’affirmer en réunissant tous les aspects de la personnalité. 
L’unité se réalise par l’acceptation, l’amour de soi amplifie par la connaissance de soi et lorsqu’on sonde les profondeurs de son être, on découvre le potentiel lumineux. 
Comme je l’ai déjà dit, dans ce monde de contraste, toute chose contient son opposé. C’est la nature de cette dimension qui permet de s’élever au-delà du mental, de pouvoir réaliser l’unité en acceptant de se laisser guider par le cœur qui ne juge pas mais qui inclut.
L’intelligence du cœur nous ouvre à l’amour inconditionnel de soi et par extension nous permet de considérer l’autre comme un frère, un égal. Notre conscience s’enrichit par la réunification de tous les aspects de notre être. A l’échelle individuelle, on constate que c’est en accueillant une émotion que celle-ci s’équilibre et délivre sa lumière. 


Par le processus d’accueil de l’émotion, qui nous amène au cœur où nous pouvons communier avec le divin intérieur qui libère sa sagesse, on change sa perception des choses et le supposé défaut est alors perçu comme une qualité, comme un ingrédient utile à notre évolution. 
Que ce soit le processus lui-même qui nous rapproche du divin et le révèle ou encore par la nouvelle vision de la situation, on constate que le fait de vivre à partir du cœur, apporte la paix, amplifie l’amour en soi et éveille notre intelligence.

Se libérer du jugement libère de la division, de la tendance maladive à compartimenter, évaluer, comparer, accuser et condamner. Quand nous venons en notre cœur et que nous y trouvons la paix,  notre vision libérée des émotions exacerbées, devient plus juste, équitable. On peut alors examiner toute situation sans se laisser manipuler par la peur. 

Cette peur est légitime pour des aspects de notre être et lorsque nous la considérons à partir du cœur, elle apparait comme une messagère du divin. Soit parce qu’elle nous permet de faire retour, de revenir à la raison du cœur, soit parce qu’elle nous renseigne à propos de nos besoins véritables.
Dans un cas comme dans l’autre, à partir du moment où elle n’est plus diabolisée, elle nous permet de grandir, d’élever notre taux vibratoire et d’éclairer notre intellect. 
L’amour divin, l'énergie de la source, qui circule librement modifie notre état d’être et notre vision.

L’intelligence du cœur est à la portée de tous. Chacun peut constater l’effet libérateur que procure l’acceptation de ce qui est. On peut tous ressentir la détente, la paix qui se manifestent dès lors qu’on cesse de s’accrocher à une idée, dès qu’on lâche prise, qu’on cesse de s’entêter, de résister à ce qui est. Ce n’est qu’à cette condition qu’on peut élargir sa vision. Tant que nous voulons avoir raison, que nous nions la réalité, que nous refoulons quoi que ce soit, que nous nous accrochons à ce que nous croyons être, on ne peut accéder à l’intelligence divine.

Si nous nous identifions à notre personnalité, nous sommes soumis à la vision duelle du mental qui interprète le monde en terme de bien et de mal. Nous construisons notre personnalité sur des images mentales d’idéaux à atteindre et nous nous privons de reconnaitre ce que nous sommes en vérité. Non seulement nous serons frustrés mais nous nous limitons considérablement et si nous sommes un tant soit peu honnête vis-à-vis de nous-même, nous constaterons que le mensonge sera notre guide et notre prison.

L’être humain ne se limite pas à une image, une apparence ni même à ses convictions. L’aspect éphémère et changeant de la vie nous le démontre sans cesse. Il est un tout et sa nature véritable est illimitée, infinie et grandiose. 
Seulement, cette reconnaissance ne peut se réaliser par la négation de parts de soi, par la poursuite d’un idéal,  mais au contraire par l’acceptation des aspects humains, de ses limites. 
Encore une fois, la dualité nous invite à considérer les choses dans leur ensemble. De ce point de vue, on aura une connaissance globale de toute situation qui nous amènera à délaisser la tendance à juger et à condamner. Il n’y a rien de plus arbitraire et injuste que d’accuser systématiquement. 

La justice des hommes nous démontre la nécessité d’être impartial. Dans tout procès, on entend les parties qui s’opposent avant de prononcer une sanction. Elle se doit d’être équitable et pour ce faire, il est indispensable qu’elle ne soit pas manipulée par l’émotionnel. Pour être juste, elle doit se défaire de toute influence « positive » ou « négative ».

Quand je parle de se libérer du jugement, ça ne veut pas dire de cesser d’avoir une opinion mais d’ouvrir son cœur afin de laisser la sagesse divine s’exprimer. Pour qu’elle puisse se manifester, être vue et entendue, il faut libérer les émotions qui brouillent la vision, qui amènent à une vision extrémiste. Tant que nous voyons les choses selon une seule perspective, nous ne pouvons pas être objectif et juste.

Le discernement n’est pas le jugement. C’est la capacité à connaitre tous les points de vue afin d’avoir une vision globale et juste. Les préférences basées sur les peurs n’ont rien à voir avec les valeurs déterminées par les besoins vitaux.
Tant que notre vision est parasitée ou filtrée par nos émotions refoulées, notre jugement sera faussé. Nous verrons les choses selon nos manques, nos peurs et à moins de reconnaitre nos vrais besoins et de les nourrir, nous serons toujours à accuser l’extérieur de notre division intérieure.

Pour connaitre ses besoins véritables, il est nécessaire de se connaitre en profondeur, d’être honnête et transparent. Nos émotions refoulées nous renseignent sur la nature de nos vrais besoins.

Tout être a besoin d’amour, de paix, de reconnaissance, de liberté et d’épanouissement. Ce sont les stratégies qui diffèrent mais le fond reste le même pour chacun. Commencer par admettre ceci permet de voir l’autre sur un pied d’égalité ce qui permet le dialogue.
Quand on se centre en son cœur, qu’on défait les nœuds énergétiques, qu’on se dépouille des masques, de la peur, de l’identification au mental, on constate que notre lumière révèle l’être multidimensionnel que nous sommes en vérité. Quand on constate que la peur n’est pas dangereuse, qu’elle est un indicateur de dysharmonie intérieure et qu’on l’accueille en tant que stratégie de l’ego, une forme d’amour primaire, elle s’équilibre et n’influence plus notre comportement.
Tant que nous sommes manipulés par nos émotions, nous sommes à la merci de nos instincts primaires de fuite, d’agression ou de défense. Nous sommes soumis aux stratégies de l’ego, à la violence et la division. 
Accueillir toutes ses émotions nous libère de leur emprise et c’est alors le divin intérieur qui nous guide et nous inspire. Nous ne sommes alors plus guidés par nos croyances mais par la connaissance divine intérieure.

Celle-ci n’a rien avoir avec un savoir théorique mais elle découle de l’expérience, de la reconnaissance de la source de Vie en soi. Quand on cesse de lutter contre ce qui s’exprime en soi, le cœur s’ouvre et libère l’essence de notre être, l’amour et la lumière que nous sommes. 
Notre intelligence véritable, celle du cœur nous montre la relativité des choses. On comprend que tout est composé de deux polarités qui ne demandent qu’à s’harmoniser, qui se complètent parfaitement, et qu’en les équilibrant, elles offrent une perspective nouvelle, et que c’est dans cet exercice, cette réunification que nous trouvons l’intégrité.

La colère une fois pacifiée, amenée au cœur, libérée de sa charge énergétique, devient un moteur, un élan qui permet de passer l’action. Pour la peur c’est la même chose, tant qu’elle est contenue, elle paralyse l’être mais une fois libérée, son énergie sera canalisée et redirigée depuis le cœur initiant le mouvement.

Tant qu’une émotion est refoulée, elle maintient la personne dans l’inconscience, l’automatisme mais si on ose la regarder en face, la laisser s’exprimer, elle est alors consciente et perd son pouvoir occulte. Une fois reconnue, elle n’est plus diabolisée, elle devient simplement de l’information qu’on pourra traiter comme telle. Elle élargira alors notre champ de connaissance, notre potentiel aimant qui s’appliquera aussi aux autres tout naturellement.
Lorsqu’on reconnait la lumière en soi, qu’on vit à partir du cœur en suivant ses élans, qu’on se libère du jugement, on voit aussi la lumière en l’autre. 
On ne juge plus à priori selon les apparences, l’image, l’idée qu’on se fait de l’autre mais on apprend à l’écouter sans craindre de subir son influence. 

La confiance en soi acquise par l’expérience, l’amour vrai de soi, permet de construire sa personnalité sur des bases solides. Le doute n’a plus de place et l’influence extérieure n’est plus à craindre puisque nous honorons notre propre vérité, nos valeurs humaines et divines. 
Dès lors, toute interaction sera enrichissante parce que dépourvue de jugement, d’à priori. Elle ne viendra pas nous déstabiliser mais nous permettra d’affirmer notre point de vue ou encore de l’élargir.
Quand on ne doute plus de soi parce qu’on se connait en profondeur, et qu’on aime tout ce qui nous compose, rien ne peut briser notre foi en l’amour divin que nous sommes.

Merci à la source Père Mère d’éclairer l’intelligence, d’ouvrir le cœur et de se manifester en douceur. Merci de déverser la grâce de l’amour divin amplifiant l’étincelle divine en moi et ainsi de dissoudre toutes les perceptions erronées de l’amour. 


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci