mercredi 24 septembre 2014

« L'Équinoxe et Plus Encore » par Kara Schallock





L'Équinoxe est à 8:29 p.m. MDT le 22 Septembre et elle sera suivie par la Nouvelle Lune le 24 qui va renforcer cette arrivée particulière de lumière. Oh mon dieu, cela a été vraiment intense ces derniers temps, n'est-ce pas? 
Toutes les attentes que vous aviez ou tout ce à quoi vous étiez attaché s'est évanoui dans une brume éthérée. Et tout cela pour notre évolution afin de devenir plus que ce que nous nous étions permis d'être. 
Alors que vous pouvez ne pas savoir pourquoi telle ou telle chose s'est produite, laissez aller la nécessité de savoir qui, pourquoi, comment, où, car ce sont des questions égotiques et acceptez simplement le fait que tout soit aligné pour votre bien le plus élevé. C'est cela être dans le Courant, ce qui est absolument essentiel si nous voulons nous ancrer véritablement dans le Nouveau. 
Si vous désirez vous aligner à la Puissance de L'Équinoxe et de la Lune, soyez dans l'énergie. Ayez l'intention de recevoir. Si vous êtes guidé à faire une cérémonie ou un rituel, sachez que cela vous permettra de recevoir et de vous transformer. 
Un grand mouvement accompagne ces deux événements. 
Il y a plus d'expansion ainsi que le potentiel de laisser certaines choses derrière vous. 
Et, bien sûr, il y a plus de Conscience. Cette Conscience est comme d'effacer le sommeil de vos yeux afin de vous montrer là où vous avez ralenti dans votre évolution.

« L’éducation par l’exemple »






Encore une longue nuit et un réveil mitigé. J’ai quelques souvenirs de mon rêve qui m’a amenée dans l’Aveyron, chez mon ami. Je n’arrive pas à déterminer quelle part de moi  reste déçue, voit la séparation comme un échec. 
Je m’interroge à propos de l’enfant intérieur et de ses aspirations qui pour le moment se limitent à vouloir jouer. Je n’ai pas trop de souvenirs où je me vois en train de jouer par contre, beaucoup d’images reviennent et c’est un enfant triste et songeur qui apparait. Je réalise que le travail effectué tout au long de ma vie a consisté à le faire taire et à éviter toute situation qui aurait pu le réveiller : Les mouvements de masse, l’alcool et les bars, les foules…
C’est assez flagrant de voir quelqu’un qui boit, laisser tomber les masques un à un jusqu’à s’exprimer comme un enfant de cinq ans. L’ivresse ôtant toute inhibition, c’est en petit tyran qu’il se présente à la face du monde, porté par ses blessures. 
J’aime bien quand les masques tombent mais comme l’alcool est aussi un amplificateur émotionnel, au bout d’une certaine quantité, ça vire au drame ! 
Comme j’ai peu d’affinité en tant qu’adulte avec les enfants capricieux, c’est de ce côté qu’il me faut creuser. Ce rejet semble avoir enclenché le besoin de contrôle et il me faut maintenant regarder cette peur en face.

mardi 23 septembre 2014

« Qu’est-ce qui vous définit ? » vidéo conférence de Lizzie Velasquez






Bon, la journée commence bien, mon rendez-vous avec l’assistante sociale est reporté pour la deuxième fois ! Le soulagement que ça m’a procuré trahit quelques peurs et croyances obsolètes telles que le sentiment d’illégitimité. 
Quand je débusque une peur que j’ai déjà traitée, la première pensée « normale » c'est « il me faut encore travailler là-dessus! » Puis une fois calmée, comme je ne veux plus tourner en rond dans le mental, je laisse tomber les interprétations et les causes possibles de ces rendez-vous ratés. Ce problème sera résolu quand j'aurais acquis suffisamment de confiance en mes capacités et qu'ainsi je pourrais accueillir cette peur comme si je prenais un petit animal ou un enfant dans les bras pour le consoler, sans éprouver le besoin de parler et sans faire de première réflexion désagréable.
J’ai enfin pris rendez-vous chez le coiffeur et j’avoue que je suis un peu traqueuse à l’idée de me faire patouiller ! Il est un peu tard pour aller au jardin mais comme le soleil est voilé, je pourrais y aller dans la journée. Je dois me rappeler que la meilleure façon de commencer la journée, c'est d'aller au contact de la terre mère afin de m'ancrer dans la réalité de la nature et par la même occasion de pouvoir être authentique par "contagion".

L’inconvénient quand on travaille sur ses émotions c’est qu’en allégeant le corps émotionnel, elles sont moins fortes, visibles et je constate que certaines d’entre elles sont systématiquement refoulées sans même que je m’en  rende compte. Un inconvénient relativisé par le fait que c'est aussi l'occasion d'affiner ses perceptions, de mieux connaitre les corps...

lundi 22 septembre 2014

« Mettre sa part d’ombre en lumière » par Réjane Ereau


Lars Van de Goor


Des côtés sombres, nous en avons tous. 
Par quelle alchimie peut-on parvenir à les mettre en lumière et les métaboliser en une énergie constructive, plutôt que destructrice ?


Accueillir

Égoïsme, jalousie, timidité, agressivité, trop ceci, pas assez cela… 
Ce qui mijote en nous n’est pas toujours de notre goût. Parfois au contraire, nos forces sombres semblent nous satisfaire, nous aimons nous y complaire. Faut-il les réprimer, de peur de ne plus être aimé, ou bien leur céder, en les laissant nous définir ? 
Pour la thérapeute psychocorporelle Caroline Jeannet, la clé est d’abord « d’accueillir ce qui est là », sans jugement, mais sans se laisser emporter.
 
Vous êtes en colère ? « Ah ! Je suis en colère. » Vous détestez telle personne ? « O.K., j’éprouve de la haine. » Une remarque vous blesse ? Notez la tension qui se crée dans votre corps. Est-elle nécessaire, maintenant ? Que pouvez-vous faire pour y remédier ? 
Respirer, vous masser le ventre ou les mains, relativiser... Traquez vos réactions avec curiosité, arrêtez de les estampiller « négatives », comprenez qu’elles sont simplement le fruit de circonstances, qu’il n’y a pas la vilaine ombre d’un côté et la belle lumière de l’autre : chacune a le pouvoir de faire de vous un être complet.  
« Si nous nions notre peur, nous minimisons notre courage. Si nous nions notre cupidité, nous réduisons d’autant notre générosité », note Debbie Ford. 
Plutôt que de les « mettre sous le tapis », reconnaissez leur existence ; c’est déjà un moyen de les dompter, d’éviter qu’elles vous rongent de l’intérieur ou vous explosent brutalement à la tête. Ayez envie de les débusquer, relevez le défi d’agir sur ces ombres plutôt qu’elles agissent sur vous.

« Qu'est réellement l'Amour ? » les êtres de lumière via Monique Mathieu





"Nous désirerions vous parler de ce dont vous parlez en permanence et parfois que vous ne connaissez pas vraiment : l'Amour. L'Amour est un thème dont nous pourrions vous parler pendant des jours et des jours, mais vous ne comprendrez que ce qui est accessible à ce que vous êtes.

Pour nous, l'Amour n'a pas du tout la même coloration que pour vous. Il pourrait vous paraître totalement impersonnel. Dans l'Amour que nous vous offrons, il n'y a aucune émotion, aucun sentiment ! Imaginez qu'un être humain aime un autre être humain sans émotion, sans sentiment ! Vous vous direz : "ce n'est pas possible ! Cet être humain n'a pas d'Amour !"

L'Amour a une réalité tout à fait particulière sur chaque monde, sur chaque plan. Vous devez travailler l'Amour qui correspond à ce que vous êtes sur Terre, c'est-à-dire l'amour affectif, l'amour émotion, parfois aussi l'amour possessif. L'amour possessif est l'énergie inférieure de l'Amour, mais il peut aussi vous faire grandir, vous faire vivre des dépassements et des lâchers prise.

« Faire et Être »


Oleg K.


Tout se désagrège, la façade s’écroule et je commence à m'habituer à la sensation de vide ressentie depuis quelques temps. De toute façon, je n’ai pas le choix. Tout m’échappe et la motivation à agir ne vient toujours pas. Je suis au fond du fond, mais l’obscurité me laisse indifférente. Je n’ai plus envie de rien, c’est comme si le temps s’arrêtait. Les vertiges ne m’affolent pas et la sensation de flotter dans le vide est récurrente. Il n’y a pas d’émotion désagréable ou « négative » mais un je m’enfoutisme général. Mes nuits sont longues mais je me réveille sans énergie. Je ne cherche même plus à stimuler la joie par le faire. Je me nourri quand la faim est là et passe mes journées à glander. Tout ce qui me motivait avant n’a plus aucun attrait. Pourtant, je n’ai pas l’impression d’être perdue mais juste en suspension dans l’air, dans le temps.
Un sentiment de lassitude extrême me colle à la peau et je prends ça comme une conséquence logique de la tombée des masques.
Il semble que je sois face à l’incohérence, la confusion du monde qui fait écho à la mienne. Mais tout ceci est logique puisque cette phase de libération des fantômes du passé laisse un grand vide intérieur. J’ai appelé l’énergie christique à venir me remplir mais même ça n’a plus vraiment de sens. C’est comme si je voyais maintenant l’appel comme insensé. Non pas que je renie ma foi mais plutôt que je me rends compte du caractère illusoire de la prière qui ramène toujours à la soumission à une autorité. 
Je ne m’identifie à rien, à aucun des personnages intérieurs et c’est peut-être ça qui créé la sensation de vide.

dimanche 21 septembre 2014

« Apprendre à se faire confiance »


A. Andrew Gonzales



J’ai l’impression que mon laisser aller temporaire, enfin qui dure tout de même depuis un mois, est réparateur du moins si je ne commence pas à me critiquer et à culpabiliser. Il semble que le corps physique ait besoin de repos afin d’intégrer les énergies de la source toujours plus puissantes. Le mental a aussi besoin de se caler sur le cœur et ça demande de créer de nouveaux circuits neuronaux parce que même si la conscience est d’accord pour adopter un nouveau point de vue, le mental dans sa part inconsciente nécessite des mises à jour qui se réalisent par l’actualisation des comportements. 
Tout a besoin d’être aligné sur la même fréquence et ça peut demander des longs moments de pause. La phase d’observation et d’accueil des émotions entraine des changements internes conséquents. 
Le remède est la patience et l’attention bienveillante face à ses ombres ou ce qui est qualifié de la sorte. 
L’idée même d’ombre est à réviser totalement puisqu’il apparait dans ce monde de dualité, de contraste, que rien n’est tout blanc ou tout noir. 
Ce qui amène en toute logique à libérer le mental de ses croyances erronées. C’est une révolution immense puisque tout est à revoir ce qui demande une mise à jour de tout ce qui est enfoui. Se libérer du connu, des certitudes passées revient à se dépouiller complètement et à chaque masque tombé, l’amour de soi sera manifesté par la patience, la bienveillance, le non jugement.