dimanche 21 septembre 2014

« Apprendre à se faire confiance »


A. Andrew Gonzales



J’ai l’impression que mon laisser aller temporaire, enfin qui dure tout de même depuis un mois, est réparateur du moins si je ne commence pas à me critiquer et à culpabiliser. Il semble que le corps physique ait besoin de repos afin d’intégrer les énergies de la source toujours plus puissantes. Le mental a aussi besoin de se caler sur le cœur et ça demande de créer de nouveaux circuits neuronaux parce que même si la conscience est d’accord pour adopter un nouveau point de vue, le mental dans sa part inconsciente nécessite des mises à jour qui se réalisent par l’actualisation des comportements. 
Tout a besoin d’être aligné sur la même fréquence et ça peut demander des longs moments de pause. La phase d’observation et d’accueil des émotions entraine des changements internes conséquents. 
Le remède est la patience et l’attention bienveillante face à ses ombres ou ce qui est qualifié de la sorte. 
L’idée même d’ombre est à réviser totalement puisqu’il apparait dans ce monde de dualité, de contraste, que rien n’est tout blanc ou tout noir. 
Ce qui amène en toute logique à libérer le mental de ses croyances erronées. C’est une révolution immense puisque tout est à revoir ce qui demande une mise à jour de tout ce qui est enfoui. Se libérer du connu, des certitudes passées revient à se dépouiller complètement et à chaque masque tombé, l’amour de soi sera manifesté par la patience, la bienveillance, le non jugement.


Les articles que je publie ici ont pour objectif de donner des moyens de libérer les poisons hautement toxiques de la peur, la culpabilité, le jugement de soi, la critique, toutes ces énergies qui faussent totalement le comportement et nous rendent esclaves de nous-mêmes. Il est évident que chacun étant unique, ces lectures ne produiront pas le même effet et ça pourra aller de l’indignation à la colère en passant par l’accusation ou le rejet.
Un outil universel, c’est la respiration calme et profonde qui n’a pas besoin de porter une étiquette particulière pour être efficace. C’est tellement simple qu’on a du mal à y croire et donc à l’expérimenter. Puis on est tellement habitué à violenter notre corps émotionnel soit en refoulant les émotions toxiques soit en les anesthésiant qu’il est difficile d’oser regarder de près ces émotions dont on se croie esclave. Pourtant par l’accueil de celles-ci, on commence à s’habituer à ressentir les vagues en soi, sans crainte d’être submergé, de s’y noyer.
Si on veut se déconditionner des anciens réflexes, il faut vraiment commencer par apprendre à lâcher la peur et la culpabilité qui nous maintiennent prisonnier de nos gestes inconscients et conditionnent totalement la vision. S’éveiller c’est ça selon moi, devenir conscients de ce qui se vit en soi et c’est dans cette observation qu’on découvre le divin intérieur.
Tout le monde n’a pas demandé au niveau de l’âme, à être visité par des anges, des maitres, des extra-terrestres pour plusieurs raisons. La première, c’est le risque d’être subjugué et par la même de perdre toute estime de soi. Car dans ce genre d’expérience, l’amour vrai de soi se change en sensation d’être privilégié, élu, choisi des dieux, la façade est redorée…
Il faut une certaine dose d’humilité et de lucidité pour ne pas tomber dans le panneau. Le danger est réel puisque lorsque l’ego se gonfle, il attire à lui tous les êtres en mal d’amour, par la loi d’attraction. Et oui, un roi existe grâce à sa cour, un berger par ses brebis…

Je crois que nous avons aussi une vision faussée du channeling. Je ne pense pas qu’il soit question d’anges ou de maitres mais d’énergies, de niveau de conscience qui correspondent à notre degré d’ouverture de cœur et de compréhension. Comme le mental réfléchit par comparaison, il a besoin de projeter une forme, de nommer ce qu’il perçoit au risque de sombrer dans la folie. Alors il va chercher à interpréter les faits selon ses besoins et aussi ceux de l’inconscient. Puis quand il faut transmettre, il est nécessaire de trouver des références pour être compris. 
C’est la le problème parce que les mots limitent, enferment et justement sont des références différentes, subjectives pour chacun.

Je sens bien que certaines choses que j’écris sont inspirées mais à bien y réfléchir, si je me dis que ce que je perçois émane d’une source extérieure à moi, j’admets en même temps que je suis un instrument ce qui n’est pas vraiment bon pour quelqu’un qui cherche la souveraineté, par l’amour vrai de soi. De plus si je prétends avoir des messages à transmettre aux humains, le risque de jouer un nouveau rôle est immense !

Les quelques fois où je me suis plainte de manquer de soutien du monde invisible, à chaque fois, la même réponse venait. Déjà qui dit invisible dit imperceptible pour l’œil. Puis même si c’est évident que des énergies extérieures viennent se coller à mes émanations, il faut que j’émette pour ce faire ce qui veut dire que je suis l’initiatrice de tout ce que je vis. Puis il y a aussi l’idée que pour acquérir plus de confiance en soi, il est nécessaire d’apprendre à se faire confiance et c’est par l’écoute de soi que ça se cultive. 

Notre cerveau projette selon ses manques et ses besoins et les apparitions sont très souvent des projections mentales qui vont conforter la personne, l’aider à grandir en sagesse. Mais ce qui est reçu émane du soi divin ou de l’âme. 
Est-ce plus prétentieux de prétendre être un canal ou de parler en son propre nom ? 






Admettre que nous sommes tous issus de la source et pour cette raison, nous avons en nous tous les attributs nécessaire à une vie sereine, souveraine et épanouissante, n’a rien d’orgueilleux. 
Dire que l’on créé sa vie est aussi logique lorsqu’on s’observe et qu’ainsi on comprend que nos pensées conscientes et inconscientes manifestent notre réalité. Comment pourrait-on s’émanciper si nous devions toujours nous positionner en disciple, en élève de quiconque ? 
La vie, les émotions se chargent de nous enseigner et si on s’écoute attentivement, on peut constater qu’une des nombreuses voix qui s’expriment en nous est plutôt éclairée, sage. Les anciens appellent cela le bon sens, tout simplement.

Pour le channeling, le discernement est nécessaire et en apprenant à sentir si ce qui nous lisons est "vrai", peu à peu, on forge son esprit critique ce qui a pour effet d’amplifier la confiance en soi. Quand on lit des choses qu’on pense soi-même, sans oser les exprimer, ça donne un peu d’audace. 

Nous avons tellement été habitué à valider les autres, à nous fier plutôt au jugement d’autrui qu’il n’est pas évident de croire en soi. C’est dans l’écoute des émotions et leur gestion que la sagesse intérieure se développe. Non seulement c’est un acte de responsabilisation mais comme les émotions sont porteuses de messages, on apprend à se connaitre de l’intérieur, on peut aussi voir que chacun a sa propre vérité, que celle-ci change selon le degré d’ouverture de cœur ce qui permet de relativiser la notion de vérité. 

Quand on cesse la recherche d’absolu puisqu’on comprend que nous sommes tout, non seulement on s’ancre dans la réalité mais en plus on aura un avis beaucoup moins tranché et de cette façon on lâche le besoin d’avoir raison.

Même si nous sommes tous en manque d’amour par ignorance de ce qu’est réellement cette énergie, et de ce que nous sommes en vrai, tout le monde n’a pas besoin d’intégrer les mêmes choses. 
On ne peut pas généraliser puisque chacun est unique. 
Même si l’équilibre est à trouver pour être en paix et entier, nous n’avons pas les mêmes carences ou excès. Les principes ou lois universelles sont les mêmes pour tous mais leur application diffère selon l’âge, la culture, le vécu et le moment…

En général on s’aime mal mais pour certains il faudra lâcher l’orgueil et pour d’autres, il sera nécessaire d’être plus audacieux, moins soumis. C’est à chacun de faire sa popote énergétique. Dans les grandes lignes, le centrage, l’ancrage, le retour au cœur, l’équilibre masculin féminin, ombre lumière sont à trouver mais chacun le fera selon ce qu’il est en vrai et selon le moment présent.
Pousser un coup de gueule pour quelqu’un qui s’est toujours écrasé sera bénéfique mais si la colère s’exprime pour dominer l’autre, le résultat sera totalement différent. Apprendre à recevoir pour quelqu’un qui a une piètre estime de soi sera aussi un tremplin pour aller vers plus d’amour de soi mais le juste milieu devra être trouvé. 

On a vite fait de basculer dans l’excès et c’est là qu’il faut être attentif à maintenir l’équilibre. Il m’apparait que rien n’est mauvais si on sait doser. Par exemple un champignon vénéneux peut tuer mais à petite dose, il sera utilisé pour soigner, pour modifier l’état de conscience...

C’est ce que notre corps physique fait naturellement en tout temps. Nous disposons d’un laboratoire chimique répartit en plusieurs centres, les glandes endocrines, qui régulent les sécrétions en permanence sinon nous ne pourrions pas exister. 
C’est notre mental, nos croyances qui viennent perturber cet équilibre naturel beaucoup plus que tout ce que nous pouvons ingérer. Ce n’est pas vraiment la matière qui créé des dommages, c’est l’énergie, l’intention qui sous-tend l’action. Comme nos pensées et nos émotions créent des hormones, oui c’est un peu raccourci mais le principe est là, en ne s’accrochant pas à nos croyances, elles sont moindres et ne déstabilisent pas tant au niveau physiologique.
Ce qui créé des explosions chimiques internes, ce sont les conflits, le désaccord entre la pensée et l’acte, le refoulement des émotions, les croyances basées sur la peur, les restrictions et les limitations. 
Quand on libère le mental de croyances toxiques, lourdes de conséquences, il se crée automatiquement une détente intérieure qui peut être ressentie physiquement puisque les émanations chimiques sont agréables.

La peur secrète de l’adrénaline qui va jusqu’à provoquer des diarrhées et une sensation de gorge serrée, de tension, c’est pour cette raison que je parle de poison. J’ai vécu la peur au ventre si longtemps que je ne prenais pas un gramme ! La peur se nourrissait d’énergie similaire et j’étais accroc à l’adrénaline ! 
On ne comprend pas qu’une femme battue reste avec son bourreau mais à mon avis, ça s’explique tant chimiquement que psychologiquement. L’adrénaline est une substance qui paralyse. C’est pour cette raison qu’on pense qu’on n’a aucun pouvoir et que l’on subit. Dans cet exemple, la femme devra transmuter sa peur en colère afin de pouvoir dire stop. Il faut que la douleur intérieure soit au moins égale à celle causée par les coups pour qu’elle puisse voir objectivement la situation et sortir de l’état de victime. La culpabilité sur laquelle joue le bourreau sera aussi un poison paralysant.

Pour sortir d’un schéma inconscient, il faut déjà voir ce qui est réellement et pour cette raison, se centrer en son cœur est primordial. C’est là que la vision peut être objective et que l’équilibre peut être trouvé. Accueillir l’émotion libère du jugement et on peut alors voir les faits sans aucune interprétation. Une fois que les choses sont plus claires parce que libérées de la charge émotionnelle, le mental aidé du cœur peut alors réfléchir et trouver le geste approprié.

Ma période de laisser aller tire en longueur et je me réveille souvent dans la chambre où j’ai passé quatre mois. Il semble qu’une phase de deuil soit à vivre car même si au niveau conscient, mon choix est clair, à d’autres niveaux, c’est moins évident. 
Pour pouvoir tourner la page, il est utile de voir tout ce qui est caché, refoulé et de dialoguer avec les parts de soi qui sont en souffrance. 
Il ne s’agit pas d’un interrogatoire mené par le mental en force mais d’être attentif aux pensées qui accompagnent les sensations de mal-être, les peurs qui émergent lorsqu’on est en mode réceptif. 
Toute tension révèle un blocage énergétique et il y a toujours une pensée associée à une émotion correspondante derrière cela. C’est bon à savoir parce que les stratégies d’évitement sont vite activées au point qu’on peut croire que la paix est en soi surtout quand on prend des médicaments qui les étouffent ! En plus, quand on libère de vieilles peurs et qu’on allège le corps émotionnel, elles sont de plus en plus discrètes et peuvent passer inaperçu.
A mesure qu’on aligne ses corps sur la fréquence du cœur, l’équilibre intérieur tempère les pensées et les émotions et il faut affiner ses perceptions pour déceler les incohérences. 

Puis plus on est en confiance et moins on a besoin de comprendre pour se libérer. Quand on a vérifié l’efficacité du processus, il suffit de respirer pour se détendre et d’accepter ce qui est sans même avoir besoin d’être attentif aux pensées qui émanent de cet accueil. Toutes nos émotions n’ont pas à être décortiquées ou comprises, elles sont toujours là pour montrer un conflit, un déséquilibre et nous inciter à faire une pause juste pour se recentrer, revenir en son cœur avec tendresse, en son corps, être conscient du vivant, de la source de vie en soi.
Revenir en son cœur, c’est juste laisser la tendresse faire son œuvre et elle nous redonne confiance en l’amour que nous sommes. 

J'ai l'impression que les chemtrails saupoudrés quotidiennement, sont l'expression des émotions toxiques collectives et que c'est en les libérant que le ciel retrouvera sa pureté. Pour cette raison, je ne cherche plus à accuser les responsables même si je peux en ressentir les effets néfastes qui augmentent à force d'en être arrosé et je ne retiens pas la première réaction que sa suscite en moi. Là aussi, le risque de culpabiliser est réel! Ce qui me préserve de ce danger, c'est qu'à chaque fois je reviens à mon unique responsabilité, la gestion de mon monde intérieur.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci