Christina Mac Allister |
Ce matin, ça n’est pas la super
forme ! Depuis hier, je pose mes mains sur le bas de mon ventre pour
calmer le feu. L’arrêt de la pilule a permis la reprise du cycle menstruel et
ça n’est pas sans douleur. Je ne m’y attache pas en m’inquiétant, au contraire,
je considère cette purge naturelle comme quelque chose d’important à
accompagner avec beaucoup de tendresse.
Guérir les blessures du passé, surtout
celles qui affectent le corps émotionnel, demande de la douceur, de la
patience. Là aussi, le fait de savoir que c’est « normal », naturel
et tout à fait approprié, aide à relativiser. C’est une occasion de guérir les blessures
liées à l’inconscient collectif, à la femme universelle tout autant que de restaurer
l’énergie féminine qui circule en moi et balayer les clichés à ce sujet.
Accepter d’être une femme n’est toujours
pas évident parce que les croyances liées au genre féminin, sont encore très
tenaces ! Je ne suis pas encore totalement claire à ce sujet. Je vois
encore le fait d’être une femme comme un fardeau, une « injustice » même si je perçois le "pouvoir" du féminin.
Il me faut libérer la féminité de tous les clichés de soumission, d’infériorité,
de fragilité, de naïveté, mais aussi
ceux de la séduction, de la manipulation en bref tout ce qui dégrade l’image de
la femme et la place soit dans un rôle de mère soit dans celui de « fille
de joie » ! A propos de la puissance de la femme, j’ai trouvé ce
texte sur Facebook (je ne me souviens plus qui l’a publié) :