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Christina Mac Allister |
Ce matin, ça n’est pas la super
forme ! Depuis hier, je pose mes mains sur le bas de mon ventre pour
calmer le feu. L’arrêt de la pilule a permis la reprise du cycle menstruel et
ça n’est pas sans douleur. Je ne m’y attache pas en m’inquiétant, au contraire,
je considère cette purge naturelle comme quelque chose d’important à
accompagner avec beaucoup de tendresse.
Guérir les blessures du passé, surtout
celles qui affectent le corps émotionnel, demande de la douceur, de la
patience. Là aussi, le fait de savoir que c’est « normal », naturel
et tout à fait approprié, aide à relativiser. C’est une occasion de guérir les blessures
liées à l’inconscient collectif, à la femme universelle tout autant que de restaurer
l’énergie féminine qui circule en moi et balayer les clichés à ce sujet.
Accepter d’être une femme n’est toujours
pas évident parce que les croyances liées au genre féminin, sont encore très
tenaces ! Je ne suis pas encore totalement claire à ce sujet. Je vois
encore le fait d’être une femme comme un fardeau, une « injustice » même si je perçois le "pouvoir" du féminin.
Il me faut libérer la féminité de tous les clichés de soumission, d’infériorité,
de fragilité, de naïveté, mais aussi
ceux de la séduction, de la manipulation en bref tout ce qui dégrade l’image de
la femme et la place soit dans un rôle de mère soit dans celui de « fille
de joie » ! A propos de la puissance de la femme, j’ai trouvé ce
texte sur Facebook (je ne me souviens plus qui l’a publié) :
« J’ai eu beaucoup de problèmes depuis
mon adolescence et pendant de nombreuses années pour m’accepter en tant que
femme. Je me souviens, en effet, que, déjà toute petite fille, j’avais pris
conscience du "monstre" qui sous-tend la féminité, et donc
malheureusement me sous-tend aussi ! Je sentais instinctivement en moi à
quel point on pouvait avoir, en tant que femme, des extensions souterraines
très vastes, dans des zones obscures et horribles où les femmes se livrent entre
elles des guerres violentes et sans merci. J’en éprouvais de l’appréhension,
car je ne savais comment me régir face à cet univers difficile à sonder et à
ces parties de moi inexplorées. C‘est pourquoi je refusais catégoriquement
pendant de nombreuses années de m’associer au fonctionnement de la femme, et
j’avais toujours envie de partir en guerre pour vaincre ce dragon. Et même si
je m’identifiais intérieurement plutôt comme un homme, cela ne résolvait pas
mon problème, puisque j’étais quand même une femme ». Témoignage de
Marilyne P.
« On a les pouvoirs
correspondant à la puissance que l’on doit muter durant le programme de son
incarnation »
Âme formalisée
Être incarnée dans un corps
féminin est une très difficile figure pour réaliser son programme de retour et
une très belle configuration si la femme parvient à franchir les étapes les
plus difficiles qui sont le passage du dessous de la frontière au-dessus de la
frontière. Quand on parle de frontière, cela signifie qu’il existe une sorte de
déconnexion sur cette planète et pour l’humanité qui y habite. Les êtres
peuvent être classés en deux catégories ; ceux qui ont réussi à faire leur
liaison avec leur dimension supérieure et leur réel programme, et ceux qui
n’ont pas réussi à faire cette jonction et qui ont donc une vie strictement
matérialiste et relativement limitée en ce qui concerne la conscience globale
du sens de leur existence. Il existe une frontière entre ces deux situations
qui crée deux styles d’existence différents et, selon le niveau de conscience
atteint, on peut soit être au-dessus de la frontière, soit être en dessous de
la frontière.
Au Moyen Age, les éminents
théologiens se demandaient si la femme avait une âme. Il leur était difficile
de comprendre le problème pour la raison très simple que la femme est une âme
formalisée. Ce qui évidemment n’est pas le cas de l’âme de l’homme qui est
énergétique et subtile.
Il faut comprendre que la
dimension d’âme est l’intermédiaire psycho-vital entre un esprit supérieur et
un système de puissance souterrain ou formalisé. Donc, si la femme est une âme
formalisée, c’est que son système de puissance est très important au niveau
souterrain. On peut conclure que l’homme énergétique qui est en dessous de la
femme est beaucoup plus gros et beaucoup plus grand qu’un homme ordinaire.
La femme a une très grosse
puissance en dessous et, pour faire le relais avec cette très grosse puissance,
cette âme a dû se formaliser. De même que l’esprit supérieur de l’homme
entretient un lien avec le corps de l’homme par l’intermédiaire de l’âme
subtile, l’esprit supérieur de la femme entretient un lien avec le système de
puissance qui la sous-tend par l’intermédiaire de son corps physique ;
Dans la mesure où chez la femme
cela se passe sur un plan plus identifié, puisque c’est une âme formalisée, il
y a également formalisation du lien entretenu avec la puissance sous-jacente,
par l’intermédiaire des règles et du sang qui est versé chaque mois par la
femme. Mais, en réalité, ce système de puissance ne réclamerait pas ce type de
liaison s’il n’était pas dans une zone de pression qui infiltre des éléments
hétérogènes dans son système, ce sont ces éléments hétérogènes infiltrés dans
les circuits sous-jacents de la femme qui déterminent ce saignement. Si la
femme s’élève, s’unifie supérieurement, intérieurement et dans ses zones
impérieuses, elle peut, effectivement, voir ses règles s’arrêter, comme cela se
produit chez certaines tantricas.
Si la femme veut vraiment
évoluer, il faut qu’elle comprenne pourquoi elle est devenue une âme
formalisée. La femme a déployé dans d’autres temps, sur d’autres planètes, une
activité de puissance importante, et elle a donc un capital d’énergie important
engagé dans les systèmes de puissances. Comme on va là où on a son trésor,
l’ensemble de la créature de la femme s’est trouvé extrêmement concentré sur
ces niveaux énergétiques où elle a investi beaucoup de sa présence. Ce qui fait
qu’à l’heure actuelle, pour envisager de remuter éventuellement toute cette
puissance accumulée sur un plan supérieur, elle a renforcé son système de
liaison et elle a créé un véhicule formel approprié pour cette opération, qui
est son corps physique. Aujourd’hui, si elle veut remonter dans des dimensions
plus élevées, l’une de ses premières préoccupations doit être de se débarrasser
de cet excès de puissance qui l’accroche par en-dessous.
De nombreux sondages nous
informent d’un pourcentage important de femmes frigides. Selon le rapport Hite,
paru en 1976, sept Américaines sur dix affirment ne pas jouir durant les
rapports sexuels, mais par contre, parmi celles qui ont réussi à dépasser les
coiffes religieuses ou autres qui osent se caresser elles-mêmes, il y a un
grand pourcentage qui parviennent à atteindre le paroxysme.
Ce qui signifie que
la femme par elle-même transporte des possibilités considérables pour faire
circuler l’énergie à l’intérieur de son corps, mais si elle se trouve accrochée
par des condensations ou des systèmes qui la coiffent, sans réussir à amorcer
la dématérialisation de ces condensations, elle est complètement bloquée et
dans l’impossibilité de réaliser l’essence de son archétype.
En conséquence, le but que peut
avoir une femme, c’est d’essayer de revenir le plus rapidement possible dans un
plan d‘âme. Pour revenir dans ce plan d’âme, il faut qu’elle s’élève. Pour
qu’elle puisse s’élever, il faut qu’elle lâche les sacs de sable de sa
puissance pour que le ballon animique prenne son envol. Cette opération n’est pas
simple à faire parce que ses puissances sont très profondes.
Une femme, même si elle a une
aspiration spirituelle, va avoir le problème de trouver quelqu’un qui puisse
intégrer quelque part ce système de puissance excessif, quelqu’un qui ait une
puissance plus grande que la sienne encore. Évidemment, c’est difficilement un
homme ordinaire…
p.53 du livre "Femme –
Réponses Essentielles" de Appel Guéry
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Pamela Matthews |
J’avoue que je butte un peu sur
le terme « âme formalisée » mais ce que je retiens de ce texte, c’est
la nécessité d’être relié à son corps physique et de libérer tous les
programmes inconscients afin de retrouver son véritable pouvoir d’aimer en
commençant par l’utiliser pour soi-même.
Personnellement, je pense que l’énergie
féminine est directement reliée à l’âme, mais elle a besoin de son aspect masculin
équilibré pour s’incarner pleinement, d’où la nécessité de se connecter à la
Terre Mère tout autant qu'au "ciel" afin de se sentir bienvenue, en sécurité et de lâcher les
comportements inconscients pour justement se libérer de tous ces rôles iniques
attribués à la femme.
Même si je suppose que les jeux de pouvoirs impliquent
que les femmes aient eu aussi l’opportunité de régner en maitresse et parfois d’abuser
de ce statut, le pardon à soi-même reste la solution par excellence puisque l’amour
de soi peut circuler à nouveau et cicatriser les blessures du passé, même très
lointain.
On revient encore au triangle de Karpmann, victime/bourreau/sauveur
dont l’issue est l’abandon de tous les personnages créés, afin de reconnaitre l’amour
que nous sommes en vérité. L’être complet que nous sommes, masculin et
féminin, humain et divin…
L’objectif étant de réunifier
tous ces aspects dissociés pour trouver l’intégrité, la souveraineté de l’être.
Pour devenir UN comme la source. En commençant par équilibrer les contraires en soi, les énergies masculine et féminine qui ont besoin de se réconcilier et de s'associer tout comme l'ego et le cœur. En libérant les masques, les rôles, ces énergies trouveront leur fonction et leur place naturelle et originelle. Enfin, c'est ce que je suppose! La connexion à l'âme de la Terre Mère permet de mieux connaitre, de reconnaitre l'énergie féminine en soi et représente un "modèle". Il n'est pas nécessaire d'être mère pour connaitre la puissance de créativité qui habite chaque femme. Apprendre à diriger les énergies, à gérer les émotions, permet de retrouver son pouvoir de création consciente et c'est accessible à tous, hommes et femmes.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci