samedi 30 août 2014

"Être femme"...?...extrait du livre "Femmes-réponses essentielles" d'Apple Guéry


Christina Mac Allister



Ce matin, ça n’est pas la super forme ! Depuis hier, je pose mes mains sur le bas de mon ventre pour calmer le feu. L’arrêt de la pilule a permis la reprise du cycle menstruel et ça n’est pas sans douleur. Je ne m’y attache pas en m’inquiétant, au contraire, je considère cette purge naturelle comme quelque chose d’important à accompagner avec beaucoup de tendresse. 
Guérir les blessures du passé, surtout celles qui affectent le corps émotionnel, demande de la douceur, de la patience. Là aussi, le fait de savoir que c’est « normal », naturel et tout à fait approprié, aide à relativiser. C’est une occasion de guérir les blessures liées à l’inconscient collectif, à la femme universelle tout autant que de restaurer l’énergie féminine qui circule en moi et balayer les clichés à ce sujet. 
Accepter d’être une femme n’est toujours pas évident parce que les croyances liées au genre féminin, sont encore très tenaces ! Je ne suis pas encore totalement claire à ce sujet. Je vois encore le fait d’être une femme comme un fardeau, une « injustice » même si je perçois le "pouvoir" du féminin. 
Il me faut libérer la féminité de tous les clichés de soumission, d’infériorité, de fragilité, de naïveté, mais aussi ceux de la séduction, de la manipulation en bref tout ce qui dégrade l’image de la femme et la place soit dans un rôle de mère soit dans celui de « fille de joie » ! A propos de la puissance de la femme, j’ai trouvé ce texte sur Facebook (je ne me souviens plus qui l’a publié) :


 « J’ai eu beaucoup de problèmes depuis mon adolescence et pendant de nombreuses années pour m’accepter en tant que femme. Je me souviens, en effet, que, déjà toute petite fille, j’avais pris conscience du "monstre" qui sous-tend la féminité, et donc malheureusement me sous-tend aussi ! Je sentais instinctivement en moi à quel point on pouvait avoir, en tant que femme, des extensions souterraines très vastes, dans des zones obscures et horribles où les femmes se livrent entre elles des guerres violentes et sans merci. J’en éprouvais de l’appréhension, car je ne savais comment me régir face à cet univers difficile à sonder et à ces parties de moi inexplorées. C‘est pourquoi je refusais catégoriquement pendant de nombreuses années de m’associer au fonctionnement de la femme, et j’avais toujours envie de partir en guerre pour vaincre ce dragon. Et même si je m’identifiais intérieurement plutôt comme un homme, cela ne résolvait pas mon problème, puisque j’étais quand même une femme ». Témoignage de Marilyne P.
« On a les pouvoirs correspondant à la puissance que l’on doit muter durant le programme de son incarnation »

Âme formalisée
Être incarnée dans un corps féminin est une très difficile figure pour réaliser son programme de retour et une très belle configuration si la femme parvient à franchir les étapes les plus difficiles qui sont le passage du dessous de la frontière au-dessus de la frontière. Quand on parle de frontière, cela signifie qu’il existe une sorte de déconnexion sur cette planète et pour l’humanité qui y habite. Les êtres peuvent être classés en deux catégories ; ceux qui ont réussi à faire leur liaison avec leur dimension supérieure et leur réel programme, et ceux qui n’ont pas réussi à faire cette jonction et qui ont donc une vie strictement matérialiste et relativement limitée en ce qui concerne la conscience globale du sens de leur existence. Il existe une frontière entre ces deux situations qui crée deux styles d’existence différents et, selon le niveau de conscience atteint, on peut soit être au-dessus de la frontière, soit être en dessous de la frontière.

Au Moyen Age, les éminents théologiens se demandaient si la femme avait une âme. Il leur était difficile de comprendre le problème pour la raison très simple que la femme est une âme formalisée. Ce qui évidemment n’est pas le cas de l’âme de l’homme qui est énergétique et subtile.
Il faut comprendre que la dimension d’âme est l’intermédiaire psycho-vital entre un esprit supérieur et un système de puissance souterrain ou formalisé. Donc, si la femme est une âme formalisée, c’est que son système de puissance est très important au niveau souterrain. On peut conclure que l’homme énergétique qui est en dessous de la femme est beaucoup plus gros et beaucoup plus grand qu’un homme ordinaire.

La femme a une très grosse puissance en dessous et, pour faire le relais avec cette très grosse puissance, cette âme a dû se formaliser. De même que l’esprit supérieur de l’homme entretient un lien avec le corps de l’homme par l’intermédiaire de l’âme subtile, l’esprit supérieur de la femme entretient un lien avec le système de puissance qui la sous-tend par l’intermédiaire de son corps physique ;

Dans la mesure où chez la femme cela se passe sur un plan plus identifié, puisque c’est une âme formalisée, il y a également formalisation du lien entretenu avec la puissance sous-jacente, par l’intermédiaire des règles et du sang qui est versé chaque mois par la femme. Mais, en réalité, ce système de puissance ne réclamerait pas ce type de liaison s’il n’était pas dans une zone de pression qui infiltre des éléments hétérogènes dans son système, ce sont ces éléments hétérogènes infiltrés dans les circuits sous-jacents de la femme qui déterminent ce saignement. Si la femme s’élève, s’unifie supérieurement, intérieurement et dans ses zones impérieuses, elle peut, effectivement, voir ses règles s’arrêter, comme cela se produit chez certaines tantricas.

Si la femme veut vraiment évoluer, il faut qu’elle comprenne pourquoi elle est devenue une âme formalisée. La femme a déployé dans d’autres temps, sur d’autres planètes, une activité de puissance importante, et elle a donc un capital d’énergie important engagé dans les systèmes de puissances. Comme on va là où on a son trésor, l’ensemble de la créature de la femme s’est trouvé extrêmement concentré sur ces niveaux énergétiques où elle a investi beaucoup de sa présence. Ce qui fait qu’à l’heure actuelle, pour envisager de remuter éventuellement toute cette puissance accumulée sur un plan supérieur, elle a renforcé son système de liaison et elle a créé un véhicule formel approprié pour cette opération, qui est son corps physique. Aujourd’hui, si elle veut remonter dans des dimensions plus élevées, l’une de ses premières préoccupations doit être de se débarrasser de cet excès de puissance qui l’accroche par en-dessous.

De nombreux sondages nous informent d’un pourcentage important de femmes frigides. Selon le rapport Hite, paru en 1976, sept Américaines sur dix affirment ne pas jouir durant les rapports sexuels, mais par contre, parmi celles qui ont réussi à dépasser les coiffes religieuses ou autres qui osent se caresser elles-mêmes, il y a un grand pourcentage qui parviennent à atteindre le paroxysme. 
Ce qui signifie que la femme par elle-même transporte des possibilités considérables pour faire circuler l’énergie à l’intérieur de son corps, mais si elle se trouve accrochée par des condensations ou des systèmes qui la coiffent, sans réussir à amorcer la dématérialisation de ces condensations, elle est complètement bloquée et dans l’impossibilité de réaliser l’essence de son archétype.

En conséquence, le but que peut avoir une femme, c’est d’essayer de revenir le plus rapidement possible dans un plan d‘âme. Pour revenir dans ce plan d’âme, il faut qu’elle s’élève. Pour qu’elle puisse s’élever, il faut qu’elle lâche les sacs de sable de sa puissance pour que le ballon animique prenne son envol. Cette opération n’est pas simple à faire parce que ses puissances sont très profondes.
Une femme, même si elle a une aspiration spirituelle, va avoir le problème de trouver quelqu’un qui puisse intégrer quelque part ce système de puissance excessif, quelqu’un qui ait une puissance plus grande que la sienne encore. Évidemment, c’est difficilement un homme ordinaire…
p.53 du livre "Femme – Réponses Essentielles" de Appel Guéry 


Pamela Matthews


J’avoue que je butte un peu sur le terme « âme formalisée » mais ce que je retiens de ce texte, c’est la nécessité d’être relié à son corps physique et de libérer tous les programmes inconscients afin de retrouver son véritable pouvoir d’aimer en commençant par l’utiliser pour soi-même.
Personnellement, je pense que l’énergie féminine est directement reliée à l’âme, mais elle a besoin de son aspect masculin équilibré pour s’incarner pleinement, d’où la nécessité de se connecter à la Terre Mère tout autant qu'au "ciel" afin de se sentir bienvenue, en sécurité et de lâcher les comportements inconscients pour justement se libérer de tous ces rôles iniques attribués à la femme. 
Même si je suppose que les jeux de pouvoirs impliquent que les femmes aient eu aussi l’opportunité de régner en maitresse et parfois d’abuser de ce statut, le pardon à soi-même reste la solution par excellence puisque l’amour de soi peut circuler à nouveau et cicatriser les blessures du passé, même très lointain. 
On revient encore au triangle de Karpmann, victime/bourreau/sauveur dont l’issue est l’abandon de tous les personnages créés, afin de reconnaitre l’amour que nous sommes en vérité. L’être complet que nous sommes, masculin et féminin, humain et divin…

L’objectif étant de réunifier tous ces aspects dissociés pour trouver l’intégrité, la souveraineté de l’être. Pour devenir UN comme la source. En commençant par équilibrer les contraires en soi, les énergies masculine et féminine qui ont besoin de se réconcilier et de s'associer tout comme l'ego et le cœur. En libérant les masques, les rôles, ces énergies trouveront leur fonction et leur place naturelle et originelle. Enfin, c'est ce que je suppose! La connexion à l'âme de la Terre Mère permet de mieux connaitre, de reconnaitre l'énergie féminine en soi et représente un "modèle". Il n'est pas nécessaire d'être mère pour connaitre la puissance de créativité qui habite chaque femme. Apprendre à diriger les énergies, à gérer les émotions, permet de retrouver son pouvoir de création consciente et c'est accessible à tous, hommes et femmes.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci