Je pense donc je suis... |
Pour une fois, j’ai regardé un film, il y a
quelques jours et j’ai apprécié de pouvoir me détendre malgré le sujet :
le développement personnel, les prises de conscience, la libération des rôles
et même la démarche peu orthodoxe mais cependant efficace du thérapeute incarné par Gérard Jugnot. Une façon agréable
et reposante pour le mental, d’intégrer de grands principes concernant les
comportements humains…J’espère que vous apprécierez ce film, en fin d’article.
J’ai découvert la page Facebook d’une auteure, Caroline Gauthier, dont les
textes résonnent fortement. Encore un clin d’œil de la vie ! Je publierais
quelques unes de ses citations remplies d’une sagesse simple. Le style est
mélodieux ce qui équilibre avec le côté « cru », vrai de certains
sujets. Voici donc par Caroline Gauthier:
« Au cœur de sa chair, il y avait sa propre musique,
mais aussi la force cosmique..
Elle savait que cette force était dans son
corps, qu'elle n'est pas en dehors !
Elle savait que dans les profondeurs de
son corps, il y avait un trésor.
Pourtant, comme beaucoup, elle en avait perdu
la clé, et il lui appartenait de la retrouver.
Elle observait alors ce corps
plus concentrée, et elle voyait qu'il n'avait pas besoin de sa pensée
rationnelle pour qu'il puisse fonctionner.
Elle pressentait que si elle était
plus consciente de cette fabuleuse intelligence à l'œuvre dans son propre
territoire et dans sa propre maison, elle serait moins égarée par le discours
de sa raison.
Elle sentait que si elle se reliait à cette intelligence
corporelle, elle trouverait sa place à elle...
Comme le têtard de spermatozoïde
savait où il devait aller sans la raison pour le guider, comme la fleur savait
comment elle devait pousser sans un cerveau pour la tirer, comme l'oiseau sent
où il doit voler en harmonie avec sa race ; elle sentirait grâce à ce biais où
est son endroit, sa véritable place.
Avant, elle ne le savait plus, car elle ne
ressentait plus et elle était perdue.
La tête avait pris le contrôle de la
situation et l'empêchait de jouer sa propre partition.
Mais, elle décida enfin
de suivre son corps et sa vibration. Et sa tête ne fit alors que suivre, ce que
son corps avait envie de vivre. Mais elle avait peur des ouï-dire : " oh !
Cette femme est bien instinctuelle ! Voir même charnelle ! Cela n'a rien de
spirituel ! Et elle va foutre le bordel ! ".
Mais sûre d'elle, elle
pouvait maintenant rétorquer : "Non non vous vous trompez.
Le corps est
une parcelle de l'univers en mouvement.
Et cet univers est lui-même guidé par
des forces qui nous dépassent.
Si nous nous relions à nos corps, nous nous
relions à cette force qui fait tout fonctionner."
Elle sentait que
l'essence du corps suivait une dynamique intelligente qui était reliée au grand
tout.
Elle se mettait donc chaque jour en lien avec ce corps et l'énergie qui y
crépite pour être en lien avec la force qui l'anime et l'habite.
Par ce biais
elle était en lien avec l'esprit, dieu, la conscience et le grand manitou, ou
n'importe quel nom que l'on voulait donner à cette force puissante qu'elle
sentait vibrer en elle, et qui faisait tout fonctionner sans qu'il y ait besoin
d'une quelconque volonté...
Elle a donc décidé de tout lâcher et de se laisser
guider.
Elle sentit alors que la conscience est une perception bien plus vaste
que son corps, et en même temps elle savait qu'elle ne pouvait naître sans une
présence constante à lui.
Chaque jour depuis, elle n’oubliait jamais de se
mettre en lien avec son corps.
Chaque jour, elle rentrait donc dans sa terre,
et elle recevait en échange le cadeau de recevoir par ce biais l'énergie du
père...»
Caroline Gauthier
"Oui, Mais..." (2001) Film Complet
en Français, avec Émilie Dequenne et Gérard Jugnot.
Puis pour finir un groupe que j’écoutais
dans ma jeunesse et dont j’ai repris ce morceau à l’accordéon diatonique :
Les naufragés « Le Merle
Moqueur » de l’album « A Contre Courant »
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci