Il est 3h du matin et à mon réveil, j’entendais
encore un enseignement, une phrase résonner. Je me souviens seulement qu’il était
question de cœur. La journée d’hier a été difficile, après la colère, la tristesse
et maintenant, le vide.
Accueillant les émotions de l’instant, j’ai offert mon cœur
brisé au Christ intérieur.
Je suis lasse de cette densité, de porter ces basses fréquences, dans un monde qui ne m’apporte rien.
Même s’il est illusion, c’est d’ici que je m’adresse à toi et t’appelle à la délivrance. Même si en mon cœur je me sens bien, il est si blessé et meurtri que parfois la douleur m’envahit.
Je me fiche de savoir d’où elle vient, je me languis du foyer, embrasse mon âme, mes corps, unifie tout ce que je suis afin que ma joie soit parfaite.
Tu es celui que j’ai toujours cherché, je te sais près de moi mais te sens si loin parfois.
Je vais accueillir ce
chagrin plutôt que de laisser le mental se lamenter.