vendredi 14 février 2014

"Exercice de libération de la colère" par Inelia Benz





Comme je bloque sur le questionnement et que les réponses ne sont pas claires et je ne suis pas la seule dans ce cas puisque beaucoup de messages vus tout à l’heure sur Facebook sont à peu près aussi incertains que je peux l’être en ce moment. Plutôt que de tourner en rond, j’ai choisis la position de l’observateur.
Premier effet bénéfique, je ne m’identifie pas à ce que j’observe et ça, c’est très reposant ! Deuxième avantage, je peux utiliser le mental en mode calme et comme il est occupé à observer, il ne juge pas. J’entasse les observations et réalise un genre de synthèse de ce qui est. J’ai croisé beaucoup de gens en colère, énervés, en allant à mon rendez-vous mensuel chez le toubib. Comme j’ai pu lui annoncer que j’arrivais enfin à diminuer les doses relativement facilement, la satisfaction de mieux gérer ma vie, me place dans la gratitude, le bien-être et la paix qui vient de la confiance et l’amour de soi. 
Comme je crois que les autres reflètent mon monde intérieur, je me dis qu’il y a de la colère à libérer et puisque l’amour sans conditions est ma puissance, mon pouvoir, je continue de me traiter avec tendresse, d’accueillir ce qui s’exprime en moi sans chercher à me justifier.

Aujourd’hui, c’est la Saint Valentin alors je communie avec le divin intérieur juste pour le plaisir d’être humain divin. Je ne cherche pas à entendre, à voir ou même à percevoir, je sais que nous sommes inséparables, associés et ça me suffit !
J’ai commencé à me demander pourquoi j’avais encore envie de dormir alors que je me suis offert une nuit de plus de sept heures puis je me suis dit, "va te coucher si ton corps le demande". C’est donc ce que je vais faire de ce pas !

Comme le mental est compliqué ! C’était pourtant gros comme une maison mais je n’ai pas vu. La colère ! Elle avait besoin de s’exprimer, de sortir de sa cachette. 
Je l’ai donc accueillie selon la méthode habituelle, sans chercher une seconde d’où elle pouvait venir. Parce que c’est très souvent là que ça coince. 
Déjà, pour être sûr de sa véritable origine, c’est quasiment impossible puisque nous sommes venus tant de foi sur cette terre qu’on pourrait remonter de siècles en siècles puis selon notre patrimoine génétique, de générations en générations…
Il me suffit de penser à mon enfance et à toutes les fois où je l’ai retenue, brimée, enfermée. Sans aller non plus jusqu’à revivre les scènes puisque ce qui a été enfoui dans le corps émotionnel n’a pas besoin d’être cherché bien loin.

Plus on va vouloir s’aimer en totalité, s’accepter tel qu’on est et plus les émotions vont sauter sur l’occasion pour pointer le bout de leur nez. Parce que c’est peut-être ça qui m’a empêché d’être sûr,--une fois de plus, comme la peur la semaine dernière ou celle d’avant, je ne sais plus-- qu’il s’agissait de libérer une émotion, puisque celles-ci sont habituées à être refoulées, elles sont maintenant du genre timides ! 
Comme à chaque apparition le mental se dépêchait de les refouler parce que ça ne se fait pas d’être en colère, ça ne correspond pas du tout à l’image qu’on se fait de quelqu’un qui est spirituel, qui est dans la maitrise ! Et même pour quelqu’un qui veut être dans l’amour. Et là, je ne parle pas du regard extérieur! Mais qu’est-ce que c’est vraiment être dans l’amour ? 
C’est déjà vis-à-vis de soi-même, ne pas se mentir, ne plus se cacher sous des faux prétextes.

J’ai héroïquement respiré calmement, au creux de mon lit. 
L’humain se fait tellement de films, d’images sublimes à propos du divin, de la source, qu’il a bien du mal à croire que le simple fait de respirer en conscience lorsque monte une émotion, suffise à la libérer et par le fait, à la guérir. 
Même quand on le sait et qu’on y croit, on aura plutôt tendance à appeler le divin à l’aide ou même à lui en vouloir de vivre ce genre de sensations. 
Mais dans l’appel mental au secours, n’est-ce pas affirmer son impuissance ? 
Même si c’est l’aspect divin de qui nous sommes, qui prends en charge l’émotion et la transmute, il nous faut d’abord la repérer et l’accueillir, accepter de se pauser, de se calmer, de faire la moitié du travail. 
Il s’agit alors d’une cocréation active. 
Même si ça peut sembler très proche, il y a quelques nuances qui changent tout. 
Il ne s’agit pas de se mettre à genoux devant le divin qui nous habite mais de l’inviter à partager nos peines, nos difficultés, lui en faire cadeau en quelque sorte. 

L’attitude n’est pas la même, on reconnait sa présence, la confiance dans son amour plutôt que d’affirmer notre impuissance. 
Le fait d’accueillir une émotion, c’est accepter d'être responsable, de l’avoir créée, suscitée et ne pas la rejeter, ne pas la voir comme une ennemie, c’est reconnaitre que la vie nous habite, que nous sommes vivants et que nous acceptons le jeu d’être humain, dans un corps où tout se manifeste. 
Quand on voit le divin en soi comme un partenaire de jeu, d’expérimentation, et surtout comme l’autre moitié de ce que nous sommes, il n’y a plus à prier, à demander, mais juste à se caler sur la fréquence où nous sommes en contact, en communion, celle de l’amour. 

L’accueil est cet acte d’amour qui nous situe dans le cœur et laisse passer l’énergie de la source.  

 Je copie colle l’exercice donné par Inelia Benz, pour traiter la colère :



JP Haladyn




Exercice de libération de la colère
Par Inelia Benz
Plusieurs d’entre nous sommes réticents à traiter ou à libérer la colère. C’est parce qu’elle est d’une telle puissance que nous pensons que, si nous la perdons, nous ne serons plus en mesure de nous défendre ou de défendre les autres. Bien qu’elle ait pu aider des gens à se sortir de la dépression ou de relations abusives, la colère n’est pas la seule alternative.

En réalité, la colère est un degré au-dessus de la peur. Elle a la couleur de l’énergie de la peur, mais d’un ton plus prononcé et c’est de là que l’ombre prend naissance. Elle est en fait, très destructive, tant pour nous que pour les autres autour de nous.

Donc, il y a deux croyances dont il faut se libérer. La première est de croire que si nous libérons la colère, nous deviendrons plus vulnérables; et la seconde est que la colère est nécessaire pour appuyer nos convictions.
Maintes fois, c’est notre colère qui nous propulse à faire quelque chose, pour cesser une guerre, par exemple.
Et souvent, il n’y a que la colère pour nous faire entendre et nous faire comprendre par ceux qui nous mènent par le bout du nez ou qui nous marchent sur les pieds; ils cessent alors d’agir ainsi. Et c’est une bonne chose.

Mais une fois que nous aurons contacté notre pouvoir, nous n’aurons plus besoin de la colère pour nous exprimer, puisque nous aurons alors de meilleurs outils pour le faire.

La colère peut nous amener à perdre notre sang froid. Quand nous perdons notre calme, nous pouvons blesser d’autres personnes émotionnellement, psychologiquement ou physiquement. Nous perdons notre contenance, notre équilibre.

Dès notre jeune âge, on nous apprend à contrôler notre tempérament, à dompter et à réprimer notre colère.
Cela est aussi négatif. Devenir libre implique de reconnaître et de libérer notre colère envers notre vie, notre sort, notre situation et envers les gens qui nous ont blessés ou rejetés.
La colère comme la peur est une émotion destructive. Lorsqu’elle est réprimée, elle a une emprise sur nous et peut éclater à tout moment.
Au cours du processus ascensionnel, la colère nous maintient à un niveau vibratoire inférieur.

Et voilà un point très intéressant. Plusieurs personnes m’ont demandé comment augmenter leur capacité à percevoir leurs guides, leur Soi supérieur, leurs anges; ou encore comment communiquer avec des êtres de lumière d’autres dimensions, ou avec des extraterrestres par exemple. Il y a deux blocages fondamentaux qui nous empêchent de communiquer avec eux: le premier est la PEUR, le second est la COLÈRE.
Et oui ! Ça prend plus que des capacités psychiques pour contacter ces êtres, bien qu’ils puissent toujours nous rejoindre par les rêves, les synchronicités ou autres moyens. Mais cela est difficile autant pour eux que pour nous. Une personne bien branchée peut facilement contacter ces êtres. 
Mais imaginez ce que l’on pourrait accomplir sans nos blocages. On ne se laisserait pas tromper ni affecter par la négativité de certains êtres.
Bien qu’une première étape soit de libérer les peurs, la seconde en importance est de libérer la colère.
Donc, si vous le voulez bien, passons à l’exercice de libération de la colère. Celui-ci est très simple et similaire à celui de la libération de la peur.
Vous pouvez effectuer cet exercice à n’importe quel moment ou lorsque vous ressentez de la colère.
Pour de meilleurs résultats, il est suggéré de faire cet exercice dans un endroit calme et privé.

Asseyez-vous ou étendez-vous confortablement en tenant votre dos droit, puis fermez les yeux. Prenez une grande inspiration abdominale, tranquillement, puis expirez le plus rapidement possible. Répétez : inspirez lentement, expirez rapidement. En tout, 3 fois. Vous pouvez maintenant recommencer à respirer à un rythme régulier.

Scannez votre corps, de la tête aux pieds, pour trouver l’énergie de la colère.
Cherchez où est logée votre colère. Si vous ne la trouvez pas, scannez votre corps à nouveau, de la tête aux pieds.

Une fois que vous avez repéré la colère dans votre corps, il faut tout simplement l’observer. Ne l’analysez pas, observez-la. Permettez-lui d’être présente et d’exister. Permettez-lui d’être et de grandir.
La colère peut se manifester par de l’inconfort, comme un nœud, un malaise ou une douleur à un endroit précis, ou encore par une pensée ou un souvenir. Il se peut que ce soit seulement le sentiment de colère.

Observez-la.
Ressentez-la. Autorisez-la à être là.
Dites-lui : «Colère, tu es la bienvenue. »
Accueillez-la et laissez-la grandir.
Grandir de plus en plus.
Sentez-la. Permettez-lui d’être présente.
Laissez-la grandir et grandir le plus possible.
Autorisez-la à devenir aussi grande que possible.
Autorisez-la à s’exprimer à l’intérieur de vous.
Mais ne l’analysez pas.
Il suffit de permettre, à tout ce qui vient, de se manifester.
Tout simplement, permettez, à ce qui peut survenir.
Que ce soit des mots, des pensées, des souvenirs.
Suivez l’évolution, même si ça change d’émotion ou d’endroit dans votre corps.
Peu importe ce qui arrive, dites : « Tu es la bienvenue, je permets aux émotions de se manifester, aux mots de monter, aux souvenirs de refaire surface. Colère, tu es la bienvenue. »
Regardez-la. Observez-la.
Maintenant, autorisez-vous à vous en approcher et à l’accueillir à bras ouverts, peu importe la forme par laquelle elle a choisi de s’exprimer.
Donnez-lui de la lumière et de l’amour, et permettez-lui d’exister.
Remerciez-la pour ce qu’elle vous a permis d’apprendre. Remerciez-la d’avoir été avec vous depuis si Longtemps
Maintenant, libérez-la dans l’Unité, dans l’Infini. Permettez-lui de retourner librement à la Source.
Inspirez, expirez, profondément. Pendant que vous inspirez, faites-le dans la Lumière et l’Amour. Lorsque vous expirez, laissez cette Lumière et cet Amour remplir les espaces où il y avait de la colère dans votre corps. Répétez jusqu’à ce que tous les espaces soient remplis d’Amour et de Lumière. À la fin, laissez cette Lumière et cet Amour se répandre autour de vous, dans votre environnement immédiat et élargi.
Maintenant, scannez votre corps de vos pieds jusqu’à votre tête, et vérifiez s’il reste de la colère en vous. Si oui, répétez l’exercice. Si non, vous pouvez refaire l’exercice plus tard. Terminez maintenant en ouvrant vos yeux et en vous étirant tranquillement dans tout votre corps.
Répétez cet exercice  tous les jours jusqu’à ce que vous ne ressentiez plus de colère dans votre vie. Chaque session est valable non seulement pour vous, mais également pour le collectif humain tout entier.

Inelia Benz, son site en français




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J’ai refait l’exercice après avoir relu le texte et ça m’a permis de voir qu’il restait encore des points de crispation malgré ma séance spontanée de tout à l’heure. Après le traitement de la peur, celui de la colère, que reste-t-il ? Ce sera la surprise ! J’ai eu un avant goût de tristesse mais n’anticipons pas, quoi que faire un scanner tous les soirs, enfin pour mon cas puisque les émotions sont plus accessibles une fois que les cachets ne font plus trop effet, serait une bonne habitude à prendre d’autant plus que les révélations concernant les manipulations des gens de pouvoir vont augmenter. Un bon moyen aussi de se dissocier de l’inconscient collectif, que du bénéfice !
A en croire la tempête qui est prévue, ces remontées colériques sont collectives ! J'ai au moins libéré ma part! ...
Malgré tout, je me suis encore agacée en voyant que l'aperçu ne publiait pas la mise en page demandée! C'est ça la vie, il y aura toujours des trucs qui énervent mais la différence, c'est de savoir quoi faire pour ne pas être submergé et mal dans sa peau.