Il est 3h du matin et à mon réveil, j’entendais
encore un enseignement, une phrase résonner. Je me souviens seulement qu’il était
question de cœur. La journée d’hier a été difficile, après la colère, la tristesse
et maintenant, le vide.
Accueillant les émotions de l’instant, j’ai offert mon cœur
brisé au Christ intérieur.
Je suis lasse de cette densité, de porter ces basses fréquences, dans un monde qui ne m’apporte rien.
Même s’il est illusion, c’est d’ici que je m’adresse à toi et t’appelle à la délivrance. Même si en mon cœur je me sens bien, il est si blessé et meurtri que parfois la douleur m’envahit.
Je me fiche de savoir d’où elle vient, je me languis du foyer, embrasse mon âme, mes corps, unifie tout ce que je suis afin que ma joie soit parfaite.
Tu es celui que j’ai toujours cherché, je te sais près de moi mais te sens si loin parfois.
Je vais accueillir ce
chagrin plutôt que de laisser le mental se lamenter.
J’ai pu me rendormir ! Remarque, dehors il pleut et c’est
comme si cette eau avait lavé ma peine. Je me sens ragaillardie ! J’ai
tout de suite planté mes racines au cœur de la terre mère pour m’y ancrer,
sentir la reliance, son soutien et appelé le feu de l’esprit à me remplir
afin que la joie, le goût de vivre équilibre celui de m’enfuir. J’ai encore
rêvé et j’y étais à nouveau enseignée.
Je choisis la joie, la paix, l’amour pour tout ce que je
suis, la liberté d’être, d’avoir et de faire, de créer, dans l’unité, la légèreté,
dans l’élan de l’instant, pour le plaisir d’être ce que je suis en vérité, tout
simplement.
Je ne prévois donc rien à faire de spécial aujourd’hui à
part de rester connectée à mon cœur, à la terre, et si des pensées négatives viennent
m’envahir, je les accueillerais en me souvenant que je suis aussi la joie, l’amour
et la paix...
De toute façon, tout passe, tout se transforme, se renouvelle et
peut-être que c’est là l’occasion de se détacher des émotions. Le caractère
éphémère de la vie, pour le coup, devient positif!
En tous cas, je continue de vouloir être unie intérieurement,
de ne pas rejeter ce qui se manifeste. De continuer le sevrage sans forcer, en
faisant au feeling, selon ma capacité à accueillir dans l’amour, ce qui vient. Je
me contente de garder vivant le désir de libérer les comportements liés au passé,
en étant attentive à ne pas répondre comme avant, à ce qui se présente dans l’instant.
Je dois être attentive à ne pas vouloir remplacer la
tristesse, par la joie mais à la laisser s’exprimer, se libérer en totalité, en
ayant confiance au processus de guérison.
Ne pas tomber dans le piège des
pourquoi et là, je peux aussi accueillir, appeler ma présence à entourer mon
mental, mon ego, d’amour et de lumière afin de les guérir de la peur et du
besoin de contrôle. Je finis par me dire que toute émotion est issue de la peur. Même la joie très souvent existe par comparaison, elle est toujours relative aux circonstances, contrairement à celle du cœur qui s'écoule naturellement, sans raison.
Je vais laisser mûrir cette réflexion...
Commençons la journée par remplir tous les corps de beauté,
de choses qui élèvent la fréquence vibratoire et la maintiennent dans l’amour.
Puis quand je vibre cette énergie et celle de la joie, je peux éventuellement
penser à les faire rayonner jusqu’au cœur de la terre Mère, en signe de
gratitude et en même temps vers ma présence divine pour les mêmes raisons. De toute façon puisque ce que je vibre impact sur l'extérieur sans même que la pensée n’intervienne, là aussi c'est juste par le fait d'en être consciente que ça peut en amplifier l'effet et surtout maintenir la vibration en moi.
Après tout, je ne manque de rien, je dispose du confort nécessaire au bien-être
de mes corps physique, mental et émotionnel. Et par dessus tout, je sais que ma
véritable nature est divine, mon essence amour et lumière, alors confiance !
En me connectant à la Terre Mère dans mon rituel quotidien
sur le trône, je l’ai remerciée pour la nourriture, le confort et précisé que si
j’avais froid ce matin c’est seulement ma peur de manquer de bois au cas où les
températures chuteraient, que je n’avais pas allumé le poêle.
Une phrase est
venue naturellement, « accueille la peur du manque » !
C’est tellement évident que je n’y avais pas
pensé. C’est peut-être bien la raison de ma tristesse, tout à l’heure ! Si
je veux me libérer de toutes dépendances, il me faut libérer la peur qui les
sous-tend !
J’ai baillé à chaque respiration et les larmes ont coulé,
sans que la tristesse ne les accompagne. Même si ça n’est pas une libération
totale, dans le sens où la joie n’est toujours pas présente, elle est néanmoins
évidente et cet allégement me redonne le courage de continuer ce processus d'auto-guérison. Puis
la confiance dans le fait que mes corps sont « d’accord » pour libérer
ce qui les encombre depuis si longtemps, me remplit de gratitude !
J’allumerais le poêle ce soir si la pluie persiste, pour le
moment, je suis bien, je n’ai pas froid, il fait 18° et c’est bien suffisant. J’aurais
pu deviner qu’une peur était enfouie, prête à se montrer, puisque je me suis
encore fait un scénario dramatique en ne voyant pas mon chat depuis hier soir. Il
vient de rentrer tout juste maintenant !
Je vais me contenter de profiter
de cette libération et du mieux être qu’elle procure.
Si je me réfère au passé, je peux encore constater combien
l’accueil des émotions me permet de gérer sans souffrances cette libération, le
coup d’œil dans le rétroviseur, est utile cette fois-ci !
Une fois de
plus, merci mes corps, merci la Terre Mère, merci présence divine, nous formons
une belle équipe reliée dans l’amour de la liberté !
Aujourd’hui, je m’offre un temps de silence, je me
contenterais de partager les messages que j’ai lus et qui ont fait écho en moi.
Je me laisserai guider par mon âme pour choisir parmi tous ceux que j’ai copié
collé.
Je fais une fois de plus du ménage dans mon ordinateur !
Entasser
quoi que ce soit, c’est nourrir la peur du manque alors, j’allège, je libère,
je tri et ainsi laisse la place à l’imprévu, au nouveau...
L'énergie est vivante et si elle stagne, elle se cristallise.
L'amour doit circuler, rayonner librement et c'est son mouvement qui anime tout vie, lui donne sa beauté, sans cesse renouvelée. Vouloir le retenir tout comme la joie, c'est affirmer qu'il y a un manque, c'est un peu renier la présence du divin intérieur.
Bon, cher mental, repos, je t'offre des vacances!
Pas sûre qu'il saute sur l'occasion mais sait-on jamais...
Voici une carte de ma confection, pour revenir à l'essence-ciel.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci
Photos de ma confection sauf celle de l'arbre dont je ne connais pas l'auteur.