Une nuit de pleine lune plutôt spéciale ! J’ai déjà
publié un premier texte, cette nuit, auquel j’ai ajouté un message d’Aurélie Pech, entre
autres. Je ne cite qu’elle parce que je voudrais relater une expérience vécue
ensembles, -enfin chacune de son côté au niveau de l'humain-, qui illustre ma foi en la puissance de guérison de l’amour par
l’accueil de tout ce qui se manifeste en soi. Nous avions eu un premier contact
l’année dernière qui avait fini en queue de poisson, chacune ayant ses peurs,
ses croyances à libérer. Je sens que nous avons un contrat d’âme et peut-être
partagé au moins une incarnation passée mais je ne cherche pas à en savoir plus
puisque la situation présente suffit à travailler sur ce qui bloque maintenant.
J’essayais maladroitement ,de temps en temps, de reprendre contact avec elle
parce qu’il me restait un goût amer de cette histoire courte et étrange. Je
sentais que quelque chose avait été réveillé mais je n’arrivais pas à le
libérer. Puis, mardi matin, j’ai senti comme un allégement, comme si, durant la
nuit, nous avions parlé de cœur à cœur, au niveau de l'âme. Enfin ça, c’est en lisant ce que j’ai
écris le matin et que je n’ai pas publié parce que des problèmes techniques
m’ont montré qu’il restait des doutes. Je copie colle donc la suite du texte du
11 février :
« J’ai mis longtemps avant de savoir comment ouvrir ce robinet de la source d’amour divin !
Avant de comprendre que c’est en ayant de l’amour pour
moi-même, que cette énergie pouvait circuler en tous mes corps et restaurer,
réharmoniser, redonner leur pureté originelle à toutes ces parts intérieures
bouleversées. Et en premier lieu, l’enfant intérieur, ce personnage qui
représente l’âme, qui porte ses blessures et s’exprime à travers le corps
émotionnel.
Maintenant que mon cœur s’ouvre à l’amour, que je sais qui
je suis en vérité, que j’ai entrepris de guérir du passé, de mon enfance, qui
en fait était l’expression de mon âme, son choix d’incarnation, qui m’a permis
de mettre en évidence les fausses croyances à propos de l’amour et ainsi de
pouvoir les libérer, je sais comment laisser couler la source d’amour en moi.
Le fait de libérer la croyance en la notion de bien et de
mal a énormément rétabli l’équilibre et la vérité de l’amour. Tant que je
voyais les choses de façon duelle, inconsciemment, je nourrissais des croyances
de mérite, de récompense d’obligation, de devoir, je pensais qu’en étant dans
le bien, j’étais du bon côté, mais j’étais totalement bancale, à la recherche
de privilèges, dépendante de l’ego et de ses stratégies, dans le conflit
intérieur permanent.
C'était un amour conditionné.
Je n’étais pas du tout dans l’amour puisque je nourrissais
le jugement, l’accusation.
Une étape décisive, c’est celle où j’ai compris que je
créais ma vie selon mes croyances et que l’autre ne faisait que refléter
celles-ci.
En acceptant d’être responsable de ce que je vivais, j’ai
pu choisir non plus entre le bien et le mal, mais entre l’amour ou la peur.
En comprenant que l’énergie d’amour circule quand je lâche
prise, quand j'accepte mes ombres, me pardonne, quand je m’abandonne en
confiance au divin que je suis, celui-ci a peut agir et la diffusion de sa
lumière me permet de considérer les choses, la vie, à partir du cœur.
La vision du cœur, le choix de l’amour plutôt que la peur a
amplifié l’amour de soi et la libération des émotions associées aux croyances
duelles, a rétabli la libre circulation de cette énergie de vie. La vision
neutre me permet de voir les choses telles qu’elles sont en vérité, tant au
niveau de ma personnalité humaine que de l'être divin intérieur.
Je sais que mon plus grand pouvoir est celui d’aimer, qu’en aimant tout ce que je suis, je retrouve la conscience de l’être divin que je suis en vérité, avant d'exister en tant qu'humain.
Le pardon à mon âme pour son choix d’incarnation m’a permis
d’en voir la pertinence et de rétablir le contact avec elle, ainsi que la confiance
envers sa bienveillance à l’égard de ma personnalité humaine. Elle se révèle à
travers tout mes corps et c’est la par vision à partir du cœur, celle qui n’est
plus dépendante de la dualité, que je peux interpréter les messages du divin de
façon beaucoup plus juste, éclairée.
A mesure que je guéris l’âme et par l’amour véritable de
soi, deviens autonome affectivement, je n’ai plus autant besoin de
reconnaissance extérieure qui pousse à vouloir plaire et plonge dans des
relations qui ne sont que des jeux de rôles, de pouvoir.
Quand il n’y a plus de besoin, il n’y a plus de peur du
manque, de perdre, d'être rejeté, abusé, manipulé.
L’autonomie affective permet d’aimer librement, sans
attente, d’offrir, de rayonner l’amour sans même penser si on va recevoir en
retour.
C’est un état d’être et plus une volonté.
Le mental n’intervient plus lorsque l’amour divin
s’exprime. Il n’a plus rien à revendiquer puisqu’il est aimé, reconnu comme
partenaire.
J’ai été touchée ce matin (11 février) en ouvrant ma boîte mail parce
que j’y ai trouvé la newsletter du site smiling sky, que je ne recevais plus depuis quelques temps.
La rencontre avec Aurélie m’avait laissée frustrée et perplexe. J’avais essayé
de mettre le lien de son site sur le blog, parce que j’étais en résonance avec
les messages qu’elle recevait et convaincue d’être proche au niveau de l’âme,
mais à chaque fois, ça bloquait techniquement. Comme je sais que tout ce qui
arrive vient de mes blessures, est le reflet d’un déséquilibre intérieur, d’un
manque d’amour de soi, je n’ai pas insisté, bien que je tentais
maladroitement de rétablir le contact, quelques fois.
Mais même là, je savais que je vivais l’expression de
mes souffrances, de mes blessures d’âme.
Comme l’amour de la source circule plus librement en moi,
j’ai beaucoup moins d’attentes vis-à-vis de l’extérieur et j’ai retrouvé la
même impression qu'au début que je lisais ses messages; une parfaite résonance.
Quelque chose en moi c’est ouvert un peu plus, des larmes ont perlé et j’y vois
une forme de "réconciliation", comme la guérison de l’âme. Même si je
ne cherche plus à la contacter, je pense qu’au niveau de l’âme, j’ai tourné la
page, ramené mes frustrations sous ma responsabilité et libéré des liens karmiques
douloureux. Je ne vais pas chercher à savoir ce qui a pu se passer
antérieurement et me contente de savoir que la relation m’a permise de guérir
une blessure, d’ouvrir mon cœur encore plus.
Le pardon est quelque chose de miraculeux mais c’est avant tout à soi-même qu’il faut pardonner puisque nous créons tout ce que nous vivons. Je savais que des vieilles croyances, des blessures étaient ravivées à son contact, principalement, elle réveillait le manque d’estime de soi qui s’exprimait par de la jalousie. Déjà, ce sentiment apparaissait dans la relation avec ma sœur et donc vis-à-vis des femmes en général. Mais avec Aurélie, ça remontait très loin et bien qu’on ne se connaissait pas, il y a eu une forme de reconnaissance d’emblée, au premier contact. Je sentais qu’elle me donnait l’occasion de voir en moi et donc de guérir mais je n’arrivais pas à lâcher mes blessures, le sentiment de rejet, d’avoir été abusée.
Je vais voir si j’arrive à mettre le lien de son site ainsi
que ses messages, je verrais où en est cette relation. (Vous pouvez constater
que ça a marché)
On croit à tort que ceux qui nous blessent sont
"coupables" alors qu’ils ne font qu’éveiller des blessures passées et
même s’ils ont participé à la formation de celles-ci dans des vies antérieures,
le fait de savoir que nous avons tout pouvoir de guérison par l’amour vrai de
soi et que l’autre est un miroir qui nous permet de voir ce qui est en soi,
permet de comprendre que le rôle qu’ils jouent est une marque d’amour.
Je pense à mon père qui a endossé le rôle de bourreau. Je
vois les choses de cette façon depuis que je sais que nous interagissons afin
de nous révéler à nous-mêmes et que c’est le choix de notre âme, le résultat
d’un accord passé avant l’incarnation.
Si on se positionne dans le cœur, selon la foi en l’humain
divin, il devient presque évident que les « méchants », ceux que nous
voyons ainsi depuis la dualité, sont ceux qui nous élèvent le plus et que pour
cette raison, l’amour qui nous relie est immense, purement divin.
Je n’aurais pas pu voir les choses sous cet angle à partir
du mental mais si on part du principe que nous sommes créateurs de tout ce que
nous sommes et vivons, ça change totalement la donne. Il m’a fallu accepter mon
pouvoir de créer et surtout d’avoir créé mes souffrances, les drames de ma vie,
pour être maintenant capable de créer celle-ci en conscience, pour être
totalement responsable et donc souveraine.
Je vais certainement en choquer plus d’un mais je suis
convaincue de ce que j’affirme. On ne peut pas prétendre créer uniquement ce
qui dans notre vie est agréable.
Soit nous sommes puissants, soit nous ne le sommes pas.
Soit nous créons notre vie, soit nous en sommes les victimes.
Soit nous sommes 100% responsables, soit nous ne le sommes
pas du tout.
Il m’a fallu près de 50 ans pour comprendre et pouvoir affirmer ces choses spontanément mais je ne regrette rien. Tout ce que j’ai vécu m’a ouvert le cœur et la conscience.
Je sais maintenant, sans aucun doute, qui Je suis en vérité
et ce que sont l’amour et la source qui bouillonne en moi et circule
pratiquement sans blocages aujourd’hui. La connaissance intuitive est validée
par l’expérience, ancrée dans la chair profondément. Mon auto-guérison en
témoigne, mon quotidien en est l’expression.
La connaissance est infinie et même si j'ai une vision plus
claire de l'amour, je suis très loin d'en avoir fait le tour mais c'est ce qui
rend la vie passionnante, amplifie l'enthousiasme, donne du piment à la vie, à
l'expérience... »
Puis quand on se libère de la quête d’absolu, de vérité, du
besoin de perfection, qui ne sont que des masques, des façons de vouloir
contrôler la vie, qui répondent à des peurs, celle d’être imparfait alors que
c’est justement l’imperfection qui nous permet d’avoir de la compassion pour
nous-même et pour les autres, de pouvoir pardonner à soi et aux autres,
d’ouvrir pleinement son cœur.
Tout ce qui se situe à l’extrême est incomplet, ça n’est
pas de l’amour, c’est une réponse à la peur.
La recherche de perfection est une quête qui nous éloigne
de qui nous sommes en totalité, en vérité, qui nous oblige à renier nos ombres
or ce n’est pas en rejetant quelque chose que nous n’aimons pas, que nous
pouvons changer. Seul l’amour inconditionnel, pur, divin, réalise la
transmutation, la transformation.
Lorsqu’on s’aime totalement, l’amour et la lumière que nous
sommes, rétablissent naturellement l’équilibre et nous libèrent de ce qui n’est
pas l’amour vrai, des énergies de basses vibrations. Le besoin de perfection se
change alors en désir d’élever sa fréquence vibratoire parce que nous avons
compris que c’est l’amour qui agit, élève et non la volonté de se conformer. Je
sais que ça paraît compliqué mais c’est une vision et un état d’être
parfaitement accessible à tous ceux qui ouvrent leur cœur.
C’est à chacun d’en faire l’expérience par lui-même, selon
sa vérité, son vécu, ses propres blessures et les comportements qu’elles
génèrent. Dans une situation donnée, chacun aura à voir quelque chose de
spécial et même si l’histoire est commune, les protagonistes la vivront selon
leurs blessures spécifiques. Un pourra voir sa blessure d’injustice et l’autre
d’humiliation, les deux auront à libérer des émotions et des croyances
différentes mais finalement ce qui leur permettra de communier, c’est le fait
d’avoir ouvert leur cœur, d’avoir guéri de la même façon, par le miracle de
l’amour et ainsi d’être sur la même fréquence, la même longueur d’onde. Je vous
renvoie au livre audio de Christiane Singer qui parle de la dualité, de la vie
et de la mort, d’une façon très juste et très éclairée.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci
Idem pour les photos toutes fraîches de ce matin, sauf la
première prise hier soir.
Il y a toujours des problèmes d'édition...ça ne se cale pas comme je le voudrais...