Réveillée
une fois de plus à 3h30, je vais directement raviver le feu et c’est comme si
cet acte, apparemment banal, éveillait doucement mais sûrement, par la
contemplation des flammes, mon propre feu intérieur, mon envie de vivre, d'être, de communier.
Depuis que je cherche
l’équilibre, l’harmonie, l’unité et aussi depuis que j’ai cessé de me nourrir
de cadavre, une douce paix parcours mes neurones, mon cœur, toutes mes
cellules restaurant tout ce qui a été endommagé. Cela se traduit par plus de patience, de tendresse, de calme, de
capacité d’accueil de ce qui est, par un regard beaucoup plus neutre sur le
monde intérieur et extérieur. J’ai toujours été excessive, extrémiste même,
radicale parfois, tranchant en toute situation, de manière violente. Mais à mesure que
j’intègre l’idée que la dualité est une magnifique opportunité de croissance,
que la notion de bien/mal est fictive et qu’il s’agit simplement de deux forces
qui créent du relief, qui en s’unissant amoureusement créent une dynamique
expansive, tout devient une occasion d’élargir mon cœur et ma conscience.
Ainsi, il n’y a plus de raison de juger, critiquer, accuser mais simplement de
voir à partir du cœur, avec l’intelligence de ce magnifique organe central, au
carrefour de toutes dimensions.
Ma foi
en l’humain divin constitué d’amour et de lumière, devient une réalité tangible,
palpable et ce blog un magnifique outil de communication qui me permet de
reconstruire ma personnalité à partir de l’espace de paix et d’amour
inconditionnel qui englobe tous les aspects de mon être, à mesure que je guéri
les blessures du cœur et de l’âme. Cette restauration nécessite de la patience, de l'attention, de la persévérance et la capacité à ne pas se laisser impressionner par la peur, les larmes, la tristesse... |
Ce titre un peu provocateur a été choisi intuitivement pour montrer que tout le monde est issu de cette conscience Une et par conséquent que chacun est potentiellement capable de devenir autonome et co-créateur conscient de sa vie. Tout est question de perspective…
mardi 10 décembre 2013
Communion..."Salut à Toi" Béruriers Noirs
lundi 9 décembre 2013
Accepter ce qui est, manifeste la présence divine
J’ai
éclaté en sanglot d’un seul coup à la seule pensée que tout ce que je vivais maintenant
était tout à fait « normal », juste et légitime. J’ai maintenant une énorme
compassion pour cette part de moi qui est dépendante de cachets parce qu’elle
est l’expression de ma volonté de continuer de vivre et d’aimer, de croire à l’amour,
malgré les nombreuses souffrances vécues, jamais vraiment reconnues, enfin
accueillies. J’ai commencé par remarquer que je passais beaucoup plus de temps
à réfléchir, lire, écrire, surfer sur Internet, qu’à prendre soin de l’aspect
physique et matériel du quotidien. Puis, d’un coup, au lieu de me critiquer
comme je le fais habituellement, je me suis souvenue que c’est ce qui m’avait « sauvé »
la vie enfant, que c’est grâce à mon mental, à cette capacité de vivre une autre
réalité, à m'inventer mon propre monde, de construire ma personnalité par le sens
critique, la réflexion, les convictions nées du ressenti intérieur, bref, tout
ce vécu intérieur m’a permis et continue de me maintenir en vie en ayant de la
joie et de l’espoir. Les médicaments m’aident à m’incarner, à apprécier de vivre
dans ce corps autrefois malmené puis détesté et cet état de bien-être me permet de trouver l’élan
d’agir à partir de l’amour de soi, que je cultive sur tous les plans.
Tant que
je critiquais ce fait, tant que je voulais m’en débarrasser comme d’un fléau,
comme quelque chose qui m’empêchait d’exprimer ce que je suis vraiment, je ne pouvais
pas en même temps, mesurer l’importance de ce geste qui me permet de réapprendre
ou même d’apprendre à vivre dans mon corps physique en m’y sentant bien.
Finalement
je n’ai jamais vraiment habité mon corps. Ce sont des choses auxquelles j’avais
déjà pensé mais dès que ça venait, je ne voyais que l’aspect négatif, je
jugeais mon incapacité à prendre une décision ferme, mon manque de courage d’oser
arrêter d’en prendre...mais ça n'augmentait pas l'amour de soi, au contraire!
"Manque d'assurance"
![]() |
Joséphine Wall |
Petit à
petit, j’arrive à dormir un peu plus longtemps mais ça n’est pas le résultat de
la paix intérieure c’est plutôt l’accumulation de la fatigue. C’est
certainement le fait de balancer entre deux, de continuer de nourrir l'idée de séparation qui créé un
« malaise », une tension que je ne pense pas toujours à prendre en
compte et à libérer en respirant tout simplement, qui me pompe énergétiquement.
J’ai encore trop tendance à vouloir trouver des solutions par le raisonnement sans
me centrer avant et ça m’embarque souvent dans une impasse. D’ailleurs ce que j’ai
écrit à propos du pouvoir hier, manquait de conviction.
J’ai
tellement considéré le divin comme une figure paternelle que je suis encore à
chercher la validation de ce que je pense, à l’extérieur de moi. Mon enfance a
été compliquée et l’inceste a faussé totalement ma relation au père, à
l’autorité, celle qui représente la référence, la connaissance, qui sait ce qui
est vrai...Partagée entre mon désir d’émancipation, le besoin de m’affranchir
et le besoin inconscient de reconnaissance paternelle. Enfin de toute figure
qui incarne la « vérité ». C’est certainement la conséquence de
nombreuses vies passées à envisager le divin d’une façon totalement faussée qui
a poussée mon âme à créer ce vécu afin que je puisse pointer le problème et le
résoudre. Une vie de moine cloîtré, de « sorcière », une autre du
côté « sombre » à développer les capacités psychiques...Toutes ces
approches du divin basés sur la notion de supériorité, de recherche de pouvoir
ou au contraire de dépouillement total, de sacrifice, des visions directement
sorties de la vision bien/mal, ont grandement perverti ma conception du divin.
dimanche 8 décembre 2013
Question de Pouvoir
![]() |
Gilles Desnos |
Je parle
très souvent de la loi d’attraction, du moins du fait que je créé ma vie selon
mes croyances, mes aspirations...Il serait plus juste, approprié de dire que je
vis selon ma vision du monde et par le filtre de ma perception et surtout le
choix de mes réactions, je participe à mon bien-être ou mon mal-être. Je manque
de précision lorsque j’affirme ma foi et ça peut prêter à confusion.
Oui, mon
quotidien change selon ma façon d’envisager la vie, selon les fréquences que j’émets,
mais je n’ai de pouvoir que dans mon choix de vision, d’interprétation et d'affirmation de ce que je veux. Je
peux choisir mon état d’esprit, le modifier selon mes croyances et mes
aspirations, mais je n’ai aucun pouvoir sur la vie elle-même, les autres, tout
ce qui m’est extérieur. J’apprends à réaliser l’unité intérieure afin d’être
en harmonie et de créer de façon cohérente, en accord avec mes élans et désirs.
Je n’ai pas de contrôle sur les pensées qui surgissent dans ma tête mais je peux
les sélectionner, les modifier, les diriger, les comprendre, les interpréter de
différentes façons. Je n’ai pas non plus de contrôle sur mes émotions mais je
peux les accueillir, les accepter et ainsi les libérer de leur charge
énergétique, les transmuter. Le recul me permet de réagir de façon plus sereine mais la
première étape de l’acceptation est indispensable. La loi d’attraction nécessite
non seulement d’agir ; il ne suffit pas de visualiser, c’est une première
étape qui doit s’accompagner d’actions concrètes, un mouvement doit suivre l’intention,
mais en plus, il me faut apprendre à accepter ce qui est, parce que tout le
monde crée selon ses croyances, sa vision du monde et ses rêves.
"Le chemin vers la transparence: un nettoyage" de Marie Dulout..."Le jeûne une nouvelle thérapie" doc Arte
Quand j’étais
membre de l’église de Jésus Christ...nous jeûnions un dimanche par mois et en
général, je ressentais plus nettement la présence de "l’esprit", comme on dit
chez les Mormons. Il est clair que cet allégement, cette façon de refuser, pour
deux repas, de croire que nous ne sommes qu’un corps physique et que de nourrir
ses besoins vitaux consiste à se remplir l’estomac, me rapprochait de mon âme. C’était
une façon de proclamer l’intérêt primordial pour le divin intérieur et d’affirmer ma foi, tout en me libérant du conditionnement du monde, basé sur la consommation
à outrance de produits plus néfastes les uns que les autres bourrés d’additifs,
de colorants, conservateurs...
Sans parler des repas préparés par des gens qui
bossent à la chaîne, traités comme de vulgaires machines, dont l’état d’esprit
génère des vibrations de basses fréquences, de soumission, d’impuissance...
On
parle beaucoup de la condition animale, celle qui est consommée et c’est tout a
fait juste de dénoncer les pratiques abusives, indignes et irrespectueuses de
la vie animale, mais on oublie de parler des humains qui
passent un tiers de leur vie à confectionner à la chaîne, des repas bourrés de
m...
L’acte de nourrir, de préparer à manger pour un autre humain devrait être motivé
uniquement par l’amour parce qu’il est clair qu’on avale autant la matière que l’esprit d’un
aliment et les énergies de celui qui confectionne un repas.
Cet article est le premier d'une série et l'introduction appropriée à une vidéo consacrée au jeûne. C’est un documentaire diffusé sur
Arte, il y a quelques temps, enfin disponible sur YouTube. J'y ai ajouté une vidéo de présentation du programme de régénération lancé par Thierry Casasnovas.
La digestion, étant liée aux
émotions et en général comme tout en nous est un composé de diverses dimensions
qui s’assemblent et se complètent parfaitement, lorsqu’on agit sur un de nos
corps, les autres sont aussi modifiés.
"FAIRE NAÎTRE ENSEMBLE LE NOUVEAU MONDE" de Bertrand Duhaime
![]() |
Josephine Wall |
Puisque
l’humain est doté de la faculté de penser, de rêver, autant utiliser ce don
pour le meilleur, aujourd’hui et demain. Nous avons toujours la possibilité de
sélectionner les pensées qui surgissent en nous. Même si celles-ci se
manifestent de façon aléatoire, notre « pouvoir » réside dans la mise
en avant de celles que nous préférons, celles qui nous apportent de la joie, de
l’espoir et vont influencer notre comportement dans ce sens. Plusieurs réalités, points de
vue, cohabitent en nous et ce qui forge notre personnalité, c’est cette
sélection, le choix que nous faisons.
La manifestation du divin intérieur, de la source de vie
Finalement,
je m’aperçois avec force que TOUT ce que nous vivons à l’intérieur, est la
manifestation du divin, de l’énergie de vie, de la Source. En effet, ce qui nous
apparaît comme douloureux, les peurs, les manques, les doutes, les jugements,
les critiques...ne sont que le résultat de la résistance, qui nait de
l’interprétation tordue de ce que nous vivons. Nous avons besoin d’être
cohérent pour avancer dans la vie et c’est en donnant un sens à ce que nous
vivons, que nous trouvons un genre de sécurité. Nous avons toujours fonctionné
sur ce mode pour pallier notre peur de l’inconnu, de nous-mêmes finalement.
Nous interprétons la vie à partir de nos sens et il est normal de se laisser
aller à interpréter les choses de façon erronée. Tant que la lumière et l’amour
de la source ne peuvent pas circuler en nous, nous ne pouvons pas « sentir »
la vérité de ce que nous sommes et de ce qu’est réellement la vie.
Heureusement, notre intuition peut nous ouvrir à une autre forme de
compréhension.
Pour
accéder à cette connaissance, il nous faut abandonner toute résistance. En
cessant de croire notre mental, du moins ses phrases répétitives et stériles, en
prenant conscience que ces interprétions sont basées sur la peur et en
choisissant de vivre dans l’amour de soi et de toute vie, la source nous
éclaire au fur et à mesure que nous délaissons nos croyances morbides conscientes
ou inconscientes. Le mental interprète selon ce qu’il connaît, selon ce que le
monde lui transmet et afin d’être intégré, aimé et de faire notre place dans
notre famille, puis dans la société, nous adoptons les croyances extérieures à
nous-mêmes. Nous délaissons notre intuition, notre ressenti parce que ça ne
correspond pas à la réalité des autres et de ce fait ça nous exclue du reste du
monde.
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