Face à face! |
Réveillée
à 3h50, je me suis levée bien que je n’étais pas tout à fait "présente".
D’ailleurs, un geste de travers m’a obligée à nettoyer la machine à laver sur
laquelle je pose le bric à brac pour faire du café. Les machines et moi, ça
fait deux et plus c’est basique, plus ça me plait. Je fais mon café avec un
porte filtre, une cafetière en verre et des filtres non blanchis. Bien que ça
puisse paraître anodin, c’est une façon d’ancrer dans la matière, dans mon
quotidien, des valeurs qui me sont chères ; la simplicité et
l’authenticité. Je ne l’ai pas calculé non plus puisqu’en général, j’agis par
« instinct » ou par impulsion. J’ai appelé les énergies chamaniques
du Condor, dans la semaine, afin de voir mes profondeurs avec du recul. Là
encore, on va me dire, ça n’est pas sérieux de se fier à des animaux et je
répondrais sans hésiter, qui peux m’enseigner avec pureté sinon ceux qui vivent
dans leur véritable être, essence, présence ? Ceux qui sont pleinement
eux-mêmes, sans complexe, sans tabou et donc sans limites. Les animaux n’ont
pas de « mental », pas d’occasion de s’embrouiller, de s’enfermer
dans l’idée de bien/mal. Ils sont tout simplement. Les humains sont si
« falsifiés », « tordus », ça n’est pas un constat à partir
de ce que je vois à l’extérieur mais bien de l’intérieur. Toutes ces voix qui
s’expriment en nous compliquent sérieusement notre vision de nous-même et des autres. D’un autre côté, ce
potentiel imaginatif que porte le mental est à chérir absolument ! C’est
grâce à cela que nous pouvons créer continuellement, que nous créons sans
arrêt. Donc, me fiant à la sagesse animale, j’ai capté les énergies qui
permettent de prendre de la hauteur sur ce qu’on vit afin d’examiner les
comportements issus de l’inconscient, sans m’y noyer, sans en prendre peur,
sans critiquer, bref, sans m’y identifier totalement. Oui, ce sont des
attitudes qui m’appartiennent mais elles demandent simplement à être étudiées
puis révisées. Tant que je nie ce que je suis à tous les niveaux, je ne suis
pas complète, dans l’amour total, qui seul permet d’avoir la vision de ce que je
suis de plus "élevé".