lundi 4 novembre 2013

Leçon de vie



Alain Senez


Je retrouve enfin mon espace, ma liberté d’être qui a été interrompue ou mise à mal, seulement par ma « volonté », mes croyances passées encore vivaces. Tant que je me dis que je quelque chose cloche en moi, je me perds dans la lutte. Toute spontanéité freinée est une forme de déni de soi, un refus de s’accepter tel que l’on est. L’effet miroir a été vif mais non violent. La difficulté à discerner ce qui est de l’ordre de la réflexion ou de la projection peut égarer et le meilleur moyen pour ne pas rester coincé dans la bataille intérieure, dans les cogitations, c’est de se tourner vers l’intérieur. D’essayer de revenir en son cœur, se répéter une phrase qui « rassure », remet au centre de soi. Pas facile de trouver le juste milieu. Après avoir souffert de me remettre en question à longueur de temps, j’ai fini par accepter de ne pas être aussi « élevée », pacifiste et chaleureuse que je l’aurais voulu.
Je reviens de Perpignan où j’ai accompagné mon amie à la gare et le moment de se dire au revoir a été frustrant. J’avais une forte envie d’aller au toilette et j’y ai couru une fois arrivée au guichet, où mon amie à pu prendre son billet tranquillement. Je savais que je pouvais la laisser se débrouiller et elle avait largement le temps de trouver le quai. A mon retour après m’être trouvée devant la porte fermée des toilettes qui n’ouvraient qu’à neuf heures, elle avait disparu. J’ai couru sur les quais pendant un quart d’heure en vain. Puis, finalement, je me suis dit que ça devait être ainsi. Je ne suis pas très douée pour les adieux et j’ai certainement agit inconsciemment pour éviter ce genre de situation qui me met mal à l’aise. Là encore, j’ai du accepter de ne pas être très "sociable". Je me suis dit que je pourrais la contacter par mail et que ma frustration serait ainsi amoindrie. 
J’ai repris la route avec la sensation d’avoir réalisé quelque chose d’important pendant ces trois jours. Même si ça n’est pas très clair au niveau du mental, dans mon cœur, je sens que cette étape participe grandement à la libération de vieux schémas du passé, d’un passé très lointain dont j’ai eu quelques images brèves mais certaines.

dimanche 3 novembre 2013

Je suis ce que je suis, je n’ai rien à prouver...vidéo Isabelle Padovani: "Purification et pratiques spirituelles"



Akiko Hoshino


Malgré une nuit de sommeil relativement longue, j’étais tendue au réveil. Il y a bien longtemps que je n’avais pas fait la gueule de bon matin. Puis, au fur et à mesure que j’ai accueillies avec douceur, toutes les parts intérieures, la paix est revenue. La tendresse s’écoule maintenant par mes yeux en des larmes réconfortantes. Tant que je cherchais à comprendre ce que me reflétait la situation, j’étais mal à l’aise à l’idée de reproduire les mêmes vieux schémas. Les reproches que je me faisais amplifiaient le mal-être puis j’ai lâché tout questionnement. En écoutant une des deux dernières vidéos* mises en ligne par Isabelle Padovani, j’ai senti peu à peu mon enfant intérieur retrouver la joie qui découle de se sentir accepté, accueilli.
Le plus grand tort qu’on puisse se faire, c’est de se critiquer, de rejeter les parts les plus sensibles de soi-même tout comme les plus rigides, nos extrêmes.
Quand nous sommes face à un autre qui nous reflète nos ombres,-dans le sens où elles étaient cachées et se révèlent et non dans une notion de bien ou de mal-, nous avons tendance à croire que c'est l’autre qui marche de travers. Tout le temps que nous passerons à comprendre ce qui nous dérange en l’autre créera une distance avec notre cœur et la réalité, jusqu’au moment où nous reprendrons conscience qu’il nous reflète ce que nous ne voulons pas voir en nous. Ce qui nous dérange le plus et que nous voulons à tout prix changer.
On a beau le savoir et y croire, pour l’avoir vérifié des milliers de fois, on retombe très souvent dans le panneau ! C’est le moment d’accueillir ces voix qui répètent ; 


« Tu devrais, il faudrait, comment peux-tu continuer d’ignorer, de ne pas appliquer ce que tu sais ? Comment peux-tu encore te faire avoir, t’identifier à ce qui n’est pas ta nature véritable »...

Tant qu’on entretient ce dialogue interne, en s’identifiant à une de ces voix, on reste coincé. Je sais, je répète encore et encore les mêmes choses. Mais comme rien n’est vécu ou dit par hasard, je laisse aller mes doigts sur le clavier sans chercher à savoir qui lira ces mots, à qui ça pourra profiter et surtout qui les rejettera en se disant : « elle rabâche encore ». 

samedi 2 novembre 2013

Oser (se) dire ce que l’on pense; être soi-même...vidéos musique



signature illisible


Ce matin, le réveil à une heure raisonnable et nuit de 7h30 me confirment la réalité du maintien relativement aisé, de la paix intérieure. Comme tout le monde, lorsque je vis un changement, lorsque je suis obligée de changer mes habitudes, je suis un peu perturbée. Puisque la paix intérieure bien souvent, dépend des circonstances extérieures, il semble logique que celle-ci soit troublée quand ça bouge autour. Ce qui me fait dire que j’ai bien avancé dans ma capacité à être en paix, c’est justement le fait de ne pas être perturbée plus que ça, par la visite de mon âmie. Depuis que nous avions planifié cette rencontre, j’avoue que je passais par tous les états, entre joie et appréhension, parfois même inquiétude, j’ai parcouru la palette des émotions sur un très court laps de temps. 
Ce qui change tout, c’est la connaissance que toutes les voix intérieures sont là pour le bien-être de mon enfant intérieur, qu’elles le protègent et surtout que je sais les écouter, les entendre et les comprendre.
Sur le "trône", lors de ma connexion matinale à la terre mère et au ciel, puis à tous les aspects qui me composent, j’ai eu un petit débriefing très intéressant ; J’ai commencé par remercier la terre mère pour la nourriture, mon corps physique pour son bon « travail » d’assimilation (comme ce qui est visible est le reflet de ce qui est invisible et inversement, le parallèle peut être fait avec le processus mental) puis les voix intérieures sont apparues après que j’aie porté mon attention sur mon cœur, mon âme, mon essence. La première, m’a fait part de ses inquiétudes : « et si « on » nous obligeait à faire quelque chose qu’on ne veut pas faire ? »

vendredi 1 novembre 2013

Réinventer notre vie, pas à pas




Levée depuis 5 heures, la machine à penser a déjà pas mal tourné ! Il n’y a là rien de péjoratif puisque dans la dimension de la dualité, dans le sens « contraste », chaque chose contient son contraire. Plus j’appelle la paix à s’installer et plus la vie me montre par expérience, ce qu’est le sens véritable de cet état, ce qui me permet de m’y installer confortablement et ce qui m’en éjecte. C’est la même chose pour l’amour qui d’ailleurs est l’expérimentation commune à tout être humain conscient ou non de ces origines divines. Comme je le disais dans un ma réponse au commentaire de Maa, que je salue au passage, quand on affirme quelque chose, quand on désir quelque chose, c’est comme si nous la mettions sur la table et viens alors le moment d’examiner en profondeur la dite « chose ».  Des expériences, des rencontres, des situations, refléteront alors notre état d’esprit, notre façon de concevoir consciemment et surtout inconsciemment, la qualité divine que nous souhaitons comprendre afin de l’intégrer. Il est indispensable de libérer toute notion de culpabilité, de devoir, d’obligation, de punition et de récompense dans ce processus puisque nous sommes ici pour apprendre. Nous sommes "enfants de dieu", de la source et nous facilitons grandement le processus de croissance lorsque nous reconnaissons être au « niveau maternelle ».

jeudi 31 octobre 2013

L'acceptation pas facile à appliquer mais tellement efficace !



Photo d'Eve, une âmie

Que dire de plus que tout ce que j’ai écrit jusqu’à aujourd’hui ? Depuis quelques temps, ou je devrais plutôt dire, depuis toujours, je tourne autour du cœur, tente de comprendre l’amour, plaide en sa faveur et finalement, je me rends compte qu’il est tout. Cette énergie non seulement nous constitue mais elle anime toute chose, donne le mouvement à tout ce qui est, elle permet l’élévation, la guérison, la transmutation, l’expansion...
Il n’y a pas un espace où elle ne soit pas.
La joie, le bien-être, le plaisir, la motivation à agir, tout est conditionné par l’amour et lorsqu’on le reconnaît en soi, qu’on accepte de le vibrer, de l’incarner en conscience quand on choisit la voie du cœur, la vie devient un hymne à la joie.
Beaucoup de gens, la plupart déçu par des relations amoureuses difficiles, frustrantes, ironisent, deviennent aigris et sarcastiques et je ne les blâme pas puisque cette réaction est naturelle, instinctive, dictée par la peur. Pourtant, en essayant de s’ouvrir à sa propre intuition, en cessant de vouloir lutter, en acceptant ce qui, tout devient facile et limpide.
Je le vis chaque jour et en choisissant en toute circonstance de me laisser guider par le cœur, non seulement je trouve la paix intérieure mais en plus des milliers de portes s’ouvrent, l’horizon s’élargit à l’infini, la force de la foi agit et rend tout possible. Il n’est même pas besoin de planifier, il suffit de s’écouter et de suivre chaque élan pour se trouver à la bonne place, au bon moment. Ce lieu où tout se rejoint, le cœur, est un havre de paix, un laboratoire où tout peut être expérimenté.
Mon quotidien se branche naturellement sur cette fréquence et tout autour se transforme. Rien ne change réellement mais ma vision elle, est devenue beaucoup plus claire. Tout ce parcours effectué, toutes les « épreuves » n’avaient d’autre but que de me permettre de comprendre l’amour, de savoir que c’est la solution, la voie, le chemin qui mène à la réalisation de soi.

Animal Totem 2013 Le Condor, reçu par Caroline Leroux



Condor, mâle adulte


Un nouveau message reçu par Caroline Leroux que je publie seulement parce qu’il dépeint tout à fait ce que nous vivons présentement. Les « prédictions » ont pour but de nous guider et elles ne me sont utiles que pour vérifier que je suis sur le chemin. Mais cette route unique et personnelle est à tracer au jour le jour, selon l’inspiration du cœur. C’est à mon sens tout l’intérêt de ce voyage au cœur de tout ce que nous sommes. Nous avons tout en nous et lire ces mots me le confirme. En suivant sa propre guidance nous empruntons un chemin unique où nous rejoignions tous ceux qui vivent à partir du cœur. Suivre son cœur, c’est être assuré que tout se déroulera pour notre plus grand bien. Même si ce mot "cœur" tout comme "amour" ont été galvaudés, ils restent la seule direction qui a le pouvoir de tout réunir en un lieu commun. Faisons en sorte de retrouver la juste valeur de ces énergies, de leur redonner toute la noblesse, la beauté, la profondeur...qu'elles portent en les invitant à circuler et à rayonner en tout notre être. Effectuons donc un tour d'horizon, un voyage dans les profondeurs en prenant la hauteur nécessaire au recul, au détachement, en compagnie des énergies de cet animal majestueux.

mercredi 30 octobre 2013

Message du Peuple des Chiens reçu par Caroline Leroux






Nous voilà enfin! C’est à notre tour de vous parler! Nous sommes si heureux de partager notre joie avec vous. Pourquoi sommes-nous si heureux? Mais parce que la vie est un grand jeu, voyons donc! Voulez-vous venir dehors avec nous? Il y a tant d’odeurs à humer, de courses folles à faire, de balles bondissantes à attraper, de gazon frais à fouler, d’amis canins qui nous attendent, et quoi dire de l’air frais, du vent qui nous chatouille, nous pousse, nous freine et joue avec nous...
Qu’attendez-vous donc, l’air renfrogné? Il n’y a pas un instant à perdre. Il nous faut aller de l’avant dans le redécouverte constante du moment présent qui nous appelle. Il n’y a jamais un moment pareil à l’autre, il n’y a qu’une suite d’instants remplis de sensations affriolantes. Venez jouer, chers amis humains. Sortez de votre inquiétude et vous découvrirez un nouveau monde. C’est là que nous vivons, nous les chiens, et c’est là que nous tentons de vous amener le plus souvent possible! Au diable les soucis, allons faire un tour. La vie n’est pas soucis, elle est. Point. Pour la capter dans sa plus grande beauté, il vous faut jouer. Les enfants l’ont bien compris, et c’est pourquoi nous aimons bien leur compagnie! Tous deux -chiens et enfant- nous savons partager la magie du moment présent. Ceux d’entre vous qui avez eu la compagnie d’un Être canin dans l’enfance savent bien qu’il n’est pas facile de retrouver une telle complicité!
Nous les chiens, nous nous ancrons dans le jeu, la joie du moment présent, la conscience du corps et l’amour inconditionnel ou, si vous préférez, l’acceptation. Nous sommes incapables de juger les humains qui se présentent à nous car nous n’avons pas de barème de jugement du bien ou du mal. Nous vivons à l’extérieur de cette conscience qui est d’abord sociale.