jeudi 31 octobre 2013

L'acceptation pas facile à appliquer mais tellement efficace !



Photo d'Eve, une âmie

Que dire de plus que tout ce que j’ai écrit jusqu’à aujourd’hui ? Depuis quelques temps, ou je devrais plutôt dire, depuis toujours, je tourne autour du cœur, tente de comprendre l’amour, plaide en sa faveur et finalement, je me rends compte qu’il est tout. Cette énergie non seulement nous constitue mais elle anime toute chose, donne le mouvement à tout ce qui est, elle permet l’élévation, la guérison, la transmutation, l’expansion...
Il n’y a pas un espace où elle ne soit pas.
La joie, le bien-être, le plaisir, la motivation à agir, tout est conditionné par l’amour et lorsqu’on le reconnaît en soi, qu’on accepte de le vibrer, de l’incarner en conscience quand on choisit la voie du cœur, la vie devient un hymne à la joie.
Beaucoup de gens, la plupart déçu par des relations amoureuses difficiles, frustrantes, ironisent, deviennent aigris et sarcastiques et je ne les blâme pas puisque cette réaction est naturelle, instinctive, dictée par la peur. Pourtant, en essayant de s’ouvrir à sa propre intuition, en cessant de vouloir lutter, en acceptant ce qui, tout devient facile et limpide.
Je le vis chaque jour et en choisissant en toute circonstance de me laisser guider par le cœur, non seulement je trouve la paix intérieure mais en plus des milliers de portes s’ouvrent, l’horizon s’élargit à l’infini, la force de la foi agit et rend tout possible. Il n’est même pas besoin de planifier, il suffit de s’écouter et de suivre chaque élan pour se trouver à la bonne place, au bon moment. Ce lieu où tout se rejoint, le cœur, est un havre de paix, un laboratoire où tout peut être expérimenté.
Mon quotidien se branche naturellement sur cette fréquence et tout autour se transforme. Rien ne change réellement mais ma vision elle, est devenue beaucoup plus claire. Tout ce parcours effectué, toutes les « épreuves » n’avaient d’autre but que de me permettre de comprendre l’amour, de savoir que c’est la solution, la voie, le chemin qui mène à la réalisation de soi.

 
Photo réalisée par Eve, en Bretagne

Le voisin qui me perturbait s’est envolé en même temps que j’ai accueilli les parts intérieures dérangeantes. La machine à laver refonctionne normalement sans qu’aucune intervention physique n’ait eu lieu. Vous allez me dire que c’est vraiment des petites choses sans importance. En apparence oui mais en réalité ce sont ces petits signes qui me pousse dans la direction de l’amour, chaque jour un peu plus. Une journée est constituée de moments insignifiants et le lendemain peut être exactement le même tant qu’on reste enfermé dans le mental et ses raisonnements « logiques ». Chaque fois que je choisis l’amour, la paix, mon état d’esprit s’ajuste à cette fréquence et les idées deviennent plus lumineuses à mesure que le corps se détend. Tout se décrispe et l’énergie de la source peut s’écouler librement. Son rayonnement en tous mes corps apporte l’unité intérieure. Chaque moment devient alors nouveau, il est sublimé par l’énergie que je porte, qui rend tout beaucoup plus beau, divin. L’unité ressentie et vécue à l’intérieur me donne de voir les choses d’un regard neuf. Je ne dis pas cela pour éveiller en vous la jalousie mais pour témoigner que c’est à la portée de chacun. Il est difficile de comprendre que l’acceptation de ce qui est, permet de débloquer toute situation mais c’est pourtant une réalité facilement observable. Il suffit de la mettre en pratique.
J’ai la sensation d’être complètement sortie de l’illusion de la troisième dimension. Enfin, j’entends par là, l’idée que nous sommes limités par l’espace, le temps et que la dualité, le conflit sont des vérités auxquelles tout est soumis. Notre pouvoir, notre capacité d’expansion et de bien-être sont illimités. Mais le pouvoir n’est pas la domination. L’acceptation nous situe dans un espace où tout devient possible, où l’on se rend compte que les limites existent seulement dans nos croyances.   
Evidemment, si on tente de comprendre la vie, le monde et l’humain par les outils qui nous sont donnés à l’école, dans les médias, on n’a qu’une seule solution, un flingue et une balle. Mais si on a le courage d’écouter son cœur, de suivre ses envies, de s’accorder l’amour sans conditions, la sagesse intérieure nous révèle tout ce qui est utile à notre compréhension, notre bien-être.
J’ai essayé d’atteindre l’état de paix et de félicité avec les drogues mais je ne l’ai jamais trouvé de façon durable. Chaque jour, je devais repartir au combat, gagner l’argent pour me procurer ma dose quotidienne et planer dans des sphères imaginaires qui sont en fait accessible par le cœur et le lâcher prise. Non seulement ça ne coûte rien mais c’est en soi. Le seul prix à payer, c’est de délaisser toutes les illusions de sécurité procurées par les choses matérielles. C’est de faire un plongeon au cœur de soi-même, se regarder vraiment et se demander : qu’est-ce que je veux vivre ? Ou plus justement, comment je veux vivre ? Dans quel état d’esprit, quelle sensation je veux me trouver ? 

"Globettroter"

Quand je parle de plongeon, ça commence par le mental, par le fait de faire le tri dans ces pensées, ces croyances. Il y a du boulot mais avec l’aide du cœur, en se fiant à la guidance intérieure toute simple, ça devient facile. Le filtre c’est : ça me procure de la joie, une détente intérieure, une souplesse ? C’est pour moi, j’en fais ma vérité.
Pour mon « problème » de dépendance, mentalement, je sais que c’est un palliatif, quelque chose qui vient combler le manque affectif et me donner un genre d’assurance. Je ne peux pas réinventer le passé mais je peux complètement changer ma vision sur les choses. Maintenant que je sais que je suis un humain divin constitué d’amour et de lumière et que je me suis autorisée à m’aimer vraiment, j’ai ouvert la porte de mon cœur et ces énergies se déversent guérissant ce qui a besoin de l’être. Je n’ai qu’à faire confiance au processus de guérison par l’acceptation.
Je n’ai donc pas établi un plan de sevrage basé sur la force de volonté. Je me contente de réajuster mes pensées et de réaffirmer ma volonté de vivre dans la paix et dans l’amour. J’ai ajouté à ce désir la notion de liberté. Il m’a fallu un certain temps pour libérer les peurs qui s’y rattachaient. La peur de la puissance a due être visitée et purifiée. Mon pouvoir est celui de l’amour, il n’y a donc aucun risque d’en craindre les conséquences. De même que ma vision du masculin a dû être changée, envisagée à partir du cœur. Le pardon à mon père, aux hommes qui ont croisé ma route et laissé des blessures profondes, a rétabli l’équilibre et amplifié l’amour intérieur qui a pu transmuter le passé. J’ai considéré tout ce que j’avais vécu à partir du cœur avec la certitude que tout est parfait et que ça n’est que ma vision mentale basée sur la peur qui a faussé la réalité. C’est clair que ça ne s’est pas réalisé du jour au lendemain et que ce que j’écris là s’est déroulé sur plus de quarante ans. En fait, l’évolution ne se « compte » pas en année mais en prise de conscience qui sont déclenchées à chaque ouverture de cœur. Chaque fois que j’ai choisi de voir les choses à travers l’amour, par le pardon, l’acceptation, il s’est produit une guérison. La souffrance que j’ai vécue correspondait à ma résistance à envisager les choses à partir de l’amour. Il a fallu certaines fois des drames pour que j’arrive à lâcher prise. Tout aurait pu être évité par l’acceptation mais il est nécessaire que ce soit un choix sincère et conscient pour que « ça marche ».
La certitude se forge au fur et à mesure et on passe de la foi à la croyance puis de la croyance par l’expérience à l’assurance. Une fois de plus le temps de guérison est proportionnel à notre capacité d’accepter ce qui est.
Une fois la certitude acquise, il n’est pas question de revenir au mode de fonctionnement basé sur des notions d’obligation, de devoir, même si les voix qui utilisent ces mots continuent de se faire entendre. La meilleure façon de les faire taire ou du moins de changer leur point de vue, c’est de les accueillir, dans un premier temps, puis de les « éduquer ». Les accueillir, c’est déjà les écouter, ne pas chercher à les ignorer ou à les chasser.
Lorsque j’ai organisé un débat intérieur que j’ai fait l’exercice proposé par Isabelle Padovani, je me suis contentée d’écouter, d’entendre et de donner mon point de vue, d’affirmer mon seul désir ; « je veux vivre en paix, tout comme vous et je crois que c’est possible, nous allons y arriver ensemble, aucune de vous n’est ignorée ou chassée, je comprends que vous êtes toutes légitimes et je souhaite toutes vous entendre ». C’est pas à pas, petit à petit et surtout quand elles se manifestent que le dialogue qui s’installe permet de modifier les croyances. 

Rachel Clearfield

Quand je commence à me dire : « oui mais si nous n’établissons pas un plan de sevrage défini, nous n’en sortirons pas », je me pose et en respirant profondément, éventuellement en me répétant : « Je choisi la paix, je choisis l’amour », le calme s’installe. A partir de là, je sens qu’à l’intérieur, les voix sont plus douces et simplement en ne cherchant rien d’autre que de sentir la paix, elles finissent par se taire. Puis je retourne à mes occupations avec la confiance que j’arriverais à guérir totalement. Je diminue très progressivement les doses en focalisant mon attention sur mon désir de paix. Ce n’est que lorsque je sors de cet état que je reviens vers l’intérieur, que je me pose respire calmement et que j’écoute ce qui se dit en dedans. Le seul fait de ne pas intervenir, de ne pas chercher à changer quoi que ce soit mais simplement de me calmer physiquement, suffit à ramener la paix. Je constate que les voix et les émotions se font plus calmes à chaque fois et j’ai la certitude de libérer un peu plus la lourde charge du passé, par ce procédé. Mon corps physique s’ajuste à ces fréquences de paix et d’amour et se transforme par leur rayonnement. Ce qui a pour effet d’amplifier ma foi me plaçant dans les fréquences de la joie purificatrice et bienfaitrice. Ces énergies donnent de l’élan à mes gestes et je repars motivée, remplie de puissance pour le moment suivant. On fait souvent l’erreur de s’auto-saboter en guettant inconsciemment tout ce qui va nous ramener dans les vieilles croyances. Chaque changement nécessite de la patience et en focalisant l’attention sur les progrès qui vont dans le sens de son désir, la foi et la motivation grandissent. Je continue toujours les séances d’EFT parce que j’ai constaté aussi leur efficacité. Parfois, c’est instantané, il se produit un changement de fréquence vibratoire dont le signe sera un sourire qui revient spontanément. Bien que le processus de guérison par l’amour, l’acceptation soit miraculeux, il se produit en profondeur et les signes de guérison sont parfois à peine perceptibles. C’est là qu’intervient la foi. Parler au divin intérieur, lui confier ses peines, ses peurs, ses espoirs, peut aider considérablement. Là encore, il ne faut pas s’attendre à quelque chose de spectaculaire mais dans le calme de l’intimité, quelque chose confirmera le contact, la présence. C’est peu à peu, par la pratique qu’on apprend à reconnaître le divin intérieur. Chacun le perçoit selon sa personnalité et comme ce lien est intime, nous sommes les seuls à savoir avec certitude lorsque la manifestation divine est là. 
Il y a tout de même des sensations communes qui révèlent le fait que nous soyons connectés à la présence divine. Elles peuvent être décrites comme une relaxation intérieure, une chaleur subtile qui se diffuse, un frissonnement...Les pensées aussi, quand elles se font tendres, sont le signe que nous sommes en notre cœur, là où le divin et l’humain sont réunis. 

Linzi Lynn

Hier, j’avais une chanson que je n’aime pas qui tournait en boucle. J’ai commencé par des réflexions du style : eh le juke-box ringard, change de disque ! Puis, peu à peu, même si une voix disait : tu ne devrais pas parler comme ça !, je changeais les interventions : « s’il te plait change de disque, nous avons une médiathèque immense, il doit bien y avoir quelque chose de gai » jusqu’à finalement ne plus y réagir et en la laissant être, la voix s’est tue. Entre temps, pour ne pas m’identifier à cette voix, je répétais : je choisis l’amour, je choisis la paix. J’ai remarqué que ces mots ont le pouvoir de me ramener dans la paix. Certainement que le sens que je leur donne y est pour beaucoup. Puisque c’est à force d’expérience et de compréhension que je les ai construites, elles ont un effet magique. C’est un choix conscient et volontaire qui créé le changement. Ce n’est pas la même chose que la force de volonté qui aurait plutôt tendance à vouloir exclure. Bon, déjà 13h et je suis encore en robe de chambre ! Dire que quand j’étais jeune, je ne supportais pas de voir des femmes habillées comme ça ! Encore pire quand il y avait des bigoudis !
C’est une bonne chose de changer, mais c’est d’abord dans la tête que ça se passe. Quand l’idée est maintenue suffisamment longtemps, elle finit par créer l’émotion correspondante et lorsque le cœur s’en mêle, ça se réalise tout naturellement.
Pour le sevrage, la voix que j’essaie d’accueillir en ce moment me dit des choses telles que : c’est dommage d’avoir pris les médocs, on était mieux avant. Alors je lui dis en souriant : aie confiance, en pensant au serpent dans « le livre de la jungle » de Walt Disney. On va y arriver, toutes mes voix intérieures, ayez confiance en l’amour qui nous relie ! On n’est pas bien comme ça ? La paix ressentie n’est pas agréable ? Quelle joie, quelle liberté d’arriver à dédramatiser ! Une petite répèt’ pour le plaisir de le ressentir :
Je choisis la paix, je choisis l’amour, je choisis la joie et la liberté !
Bon, je vais au jardin chercher des carottes pour le repas qui sera constitué de patates, carottes et champignons de Paris poêlés. Ce soir, je vais me faire des crêpes, mon enfant intérieur sera ravi ! Ah, c’est Halloween ! Il va y avoir des âmes égarées dans l’air ! Les gens ne se rendent pas compte qu’ils appellent ces êtres ! Peu importe, je sais comment accueillir d’éventuels visiteurs. En parlant de visiteur, je vais peut-être avoir al joie de rencontrer Carmelle Amara, qui écrit dans la presse galactique. Elle est à Barcelone en ce moment et on s’est contacté pour se voir. Enfin une rencontre virtuelle sur le point de se réaliser en direct live ! Pour le coup, je vais faire du ménage en profondeur, dans tous les sens du terme ! Voilà une belle motivation !