Photo d'Eve, une âmie |
Que dire
de plus que tout ce que j’ai écrit jusqu’à aujourd’hui ? Depuis quelques
temps, ou je devrais plutôt dire, depuis toujours, je tourne autour du cœur,
tente de comprendre l’amour, plaide en sa faveur et finalement, je me rends
compte qu’il est tout. Cette énergie non seulement nous constitue mais elle
anime toute chose, donne le mouvement à tout ce qui est, elle permet
l’élévation, la guérison, la transmutation, l’expansion...
Il n’y a pas un
espace où elle ne soit pas.
La joie,
le bien-être, le plaisir, la motivation à agir, tout est conditionné par
l’amour et lorsqu’on le reconnaît en soi, qu’on accepte de le vibrer, de
l’incarner en conscience quand on choisit la voie du cœur, la vie devient un
hymne à la joie.
Beaucoup
de gens, la plupart déçu par des relations amoureuses difficiles, frustrantes,
ironisent, deviennent aigris et sarcastiques et je ne les blâme pas puisque
cette réaction est naturelle, instinctive, dictée par la peur. Pourtant, en
essayant de s’ouvrir à sa propre intuition, en cessant de vouloir lutter, en
acceptant ce qui, tout devient facile et limpide.
Je le
vis chaque jour et en choisissant en toute circonstance de me laisser guider
par le cœur, non seulement je trouve la paix intérieure mais en plus des
milliers de portes s’ouvrent, l’horizon s’élargit à l’infini, la force de la
foi agit et rend tout possible. Il n’est même pas besoin de planifier, il
suffit de s’écouter et de suivre chaque élan pour se trouver à la bonne place,
au bon moment. Ce lieu où tout se rejoint, le cœur, est un havre de paix, un
laboratoire où tout peut être expérimenté.
Mon
quotidien se branche naturellement sur cette fréquence et tout autour se
transforme. Rien ne change réellement mais ma vision elle, est devenue beaucoup
plus claire. Tout ce parcours effectué, toutes les « épreuves »
n’avaient d’autre but que de me permettre de comprendre l’amour, de savoir que
c’est la solution, la voie, le chemin qui mène à la réalisation de soi.
Le voisin
qui me perturbait s’est envolé en même temps que j’ai accueilli les parts
intérieures dérangeantes. La machine à laver refonctionne normalement sans
qu’aucune intervention physique n’ait eu lieu. Vous allez me dire que c’est
vraiment des petites choses sans importance. En apparence oui mais en réalité
ce sont ces petits signes qui me pousse dans la direction de l’amour, chaque
jour un peu plus. Une journée est constituée de moments insignifiants et le
lendemain peut être exactement le même tant qu’on reste enfermé dans le mental
et ses raisonnements « logiques ». Chaque fois que je choisis
l’amour, la paix, mon état d’esprit s’ajuste à cette fréquence et les idées
deviennent plus lumineuses à mesure que le corps se détend. Tout se décrispe et
l’énergie de la source peut s’écouler librement. Son rayonnement en tous mes
corps apporte l’unité intérieure. Chaque moment devient alors nouveau, il est
sublimé par l’énergie que je porte, qui rend tout beaucoup plus beau, divin.
L’unité ressentie et vécue à l’intérieur me donne de voir les choses d’un
regard neuf. Je ne dis pas cela pour éveiller en vous la jalousie mais pour
témoigner que c’est à la portée de chacun. Il est difficile de comprendre que
l’acceptation de ce qui est, permet de débloquer toute situation mais c’est
pourtant une réalité facilement observable. Il suffit de la mettre en pratique.
J’ai la
sensation d’être complètement sortie de l’illusion de la troisième dimension.
Enfin, j’entends par là, l’idée que nous sommes limités par l’espace, le temps
et que la dualité, le conflit sont des vérités auxquelles tout est soumis. Notre
pouvoir, notre capacité d’expansion et de bien-être sont illimités. Mais le
pouvoir n’est pas la domination. L’acceptation nous situe dans un espace où
tout devient possible, où l’on se rend compte que les limites existent
seulement dans nos croyances.
Evidemment,
si on tente de comprendre la vie, le monde et l’humain par les outils qui nous
sont donnés à l’école, dans les médias, on n’a qu’une seule solution, un
flingue et une balle. Mais si on a le courage d’écouter son cœur, de suivre ses
envies, de s’accorder l’amour sans conditions, la sagesse intérieure nous
révèle tout ce qui est utile à notre compréhension, notre bien-être.
J’ai
essayé d’atteindre l’état de paix et de félicité avec les drogues mais je ne
l’ai jamais trouvé de façon durable. Chaque jour, je devais repartir au combat,
gagner l’argent pour me procurer ma dose quotidienne et planer dans des sphères
imaginaires qui sont en fait accessible par le cœur et le lâcher prise. Non
seulement ça ne coûte rien mais c’est en soi. Le seul prix à payer, c’est de
délaisser toutes les illusions de sécurité procurées par les choses
matérielles. C’est de faire un plongeon au cœur de soi-même, se regarder
vraiment et se demander : qu’est-ce que je veux vivre ? Ou plus
justement, comment je veux vivre ? Dans quel état d’esprit, quelle
sensation je veux me trouver ?
"Globettroter" |
Quand je
parle de plongeon, ça commence par le mental, par le fait de faire le tri dans
ces pensées, ces croyances. Il y a du boulot mais avec l’aide du cœur, en se
fiant à la guidance intérieure toute simple, ça devient facile. Le filtre c’est :
ça me procure de la joie, une détente intérieure, une souplesse ? C’est
pour moi, j’en fais ma vérité.
Pour mon
« problème » de dépendance, mentalement, je sais que c’est un
palliatif, quelque chose qui vient combler le manque affectif et me donner un
genre d’assurance. Je ne peux pas réinventer le passé mais je peux complètement
changer ma vision sur les choses. Maintenant que je sais que je suis un humain
divin constitué d’amour et de lumière et que je me suis autorisée à m’aimer
vraiment, j’ai ouvert la porte de mon cœur et ces énergies se déversent
guérissant ce qui a besoin de l’être. Je n’ai qu’à faire confiance au processus
de guérison par l’acceptation.
Je n’ai
donc pas établi un plan de sevrage basé sur la force de volonté. Je me contente
de réajuster mes pensées et de réaffirmer ma volonté de vivre dans la paix et
dans l’amour. J’ai ajouté à ce désir la notion de liberté. Il m’a fallu un
certain temps pour libérer les peurs qui s’y rattachaient. La peur de la
puissance a due être visitée et purifiée. Mon pouvoir est celui de l’amour, il
n’y a donc aucun risque d’en craindre les conséquences. De même que ma vision
du masculin a dû être changée, envisagée à partir du cœur. Le pardon à mon
père, aux hommes qui ont croisé ma route et laissé des blessures profondes, a
rétabli l’équilibre et amplifié l’amour intérieur qui a pu transmuter le passé.
J’ai considéré tout ce que j’avais vécu à partir du cœur avec la certitude que
tout est parfait et que ça n’est que ma vision mentale basée sur la peur qui a
faussé la réalité. C’est clair que ça ne s’est pas réalisé du jour au lendemain
et que ce que j’écris là s’est déroulé sur plus de quarante ans. En fait,
l’évolution ne se « compte » pas en année mais en prise de conscience
qui sont déclenchées à chaque ouverture de cœur. Chaque fois que j’ai choisi de
voir les choses à travers l’amour, par le pardon, l’acceptation, il s’est
produit une guérison. La souffrance que j’ai vécue correspondait à ma
résistance à envisager les choses à partir de l’amour. Il a fallu certaines
fois des drames pour que j’arrive à lâcher prise. Tout aurait pu être évité par
l’acceptation mais il est nécessaire que ce soit un choix sincère et conscient
pour que « ça marche ».
La
certitude se forge au fur et à mesure et on passe de la foi à la croyance puis
de la croyance par l’expérience à l’assurance. Une fois de plus le temps de
guérison est proportionnel à notre capacité d’accepter ce qui est.
Une fois
la certitude acquise, il n’est pas question de revenir au mode de
fonctionnement basé sur des notions d’obligation, de devoir, même si les voix
qui utilisent ces mots continuent de se faire entendre. La meilleure façon de
les faire taire ou du moins de changer leur point de vue, c’est de les
accueillir, dans un premier temps, puis de les « éduquer ». Les
accueillir, c’est déjà les écouter, ne pas chercher à les ignorer ou à les
chasser.
Lorsque
j’ai organisé un débat intérieur que j’ai fait l’exercice proposé par Isabelle
Padovani, je me suis contentée d’écouter, d’entendre et de donner mon point de
vue, d’affirmer mon seul désir ; « je veux vivre en paix, tout comme
vous et je crois que c’est possible, nous allons y arriver ensemble, aucune de
vous n’est ignorée ou chassée, je comprends que vous êtes toutes légitimes et
je souhaite toutes vous entendre ». C’est pas à pas, petit à petit et
surtout quand elles se manifestent que le dialogue qui s’installe permet de
modifier les croyances.
Rachel Clearfield |
Quand je
commence à me dire : « oui mais si nous n’établissons pas un plan de
sevrage défini, nous n’en sortirons pas », je me pose et en respirant
profondément, éventuellement en me répétant : « Je choisi la paix, je
choisis l’amour », le calme s’installe. A partir de là, je sens qu’à
l’intérieur, les voix sont plus douces et simplement en ne cherchant rien
d’autre que de sentir la paix, elles finissent par se taire. Puis je retourne à
mes occupations avec la confiance que j’arriverais à guérir totalement. Je
diminue très progressivement les doses en focalisant mon attention sur mon
désir de paix. Ce n’est que lorsque je sors de cet état que je reviens vers
l’intérieur, que je me pose respire calmement et que j’écoute ce qui se dit en
dedans. Le seul fait de ne pas intervenir, de ne pas chercher à changer quoi
que ce soit mais simplement de me calmer physiquement, suffit à ramener la
paix. Je constate que les voix et les émotions se font plus calmes à chaque
fois et j’ai la certitude de libérer un peu plus la lourde charge du passé, par
ce procédé. Mon corps physique s’ajuste à ces fréquences de paix et d’amour et
se transforme par leur rayonnement. Ce qui a pour effet d’amplifier ma foi me
plaçant dans les fréquences de la joie purificatrice et bienfaitrice. Ces
énergies donnent de l’élan à mes gestes et je repars motivée, remplie de
puissance pour le moment suivant. On fait souvent l’erreur de s’auto-saboter en
guettant inconsciemment tout ce qui va nous ramener dans les vieilles
croyances. Chaque changement nécessite de la patience et en focalisant
l’attention sur les progrès qui vont dans le sens de son désir, la foi et la
motivation grandissent. Je continue toujours les séances d’EFT parce que j’ai
constaté aussi leur efficacité. Parfois, c’est instantané, il se produit un
changement de fréquence vibratoire dont le signe sera un sourire qui revient
spontanément. Bien que le processus de guérison par l’amour, l’acceptation soit
miraculeux, il se produit en profondeur et les signes de guérison sont parfois
à peine perceptibles. C’est là qu’intervient la foi. Parler au divin intérieur,
lui confier ses peines, ses peurs, ses espoirs, peut aider considérablement. Là
encore, il ne faut pas s’attendre à quelque chose de spectaculaire mais dans le
calme de l’intimité, quelque chose confirmera le contact, la présence. C’est
peu à peu, par la pratique qu’on apprend à reconnaître le divin intérieur.
Chacun le perçoit selon sa personnalité et comme ce lien est intime, nous
sommes les seuls à savoir avec certitude lorsque la manifestation divine est
là.
Il y a
tout de même des sensations communes qui révèlent le fait que nous soyons connectés à la
présence divine. Elles peuvent être décrites comme une relaxation intérieure, une chaleur subtile qui se diffuse, un frissonnement...Les pensées aussi, quand elles se font tendres, sont le signe
que nous sommes en notre cœur, là où le divin et l’humain sont réunis.
Linzi Lynn |
Hier,
j’avais une chanson que je n’aime pas qui tournait en boucle. J’ai commencé par
des réflexions du style : eh le juke-box ringard, change de disque !
Puis, peu à peu, même si une voix disait : tu ne devrais pas parler comme
ça !, je changeais les interventions : « s’il te plait change de
disque, nous avons une médiathèque immense, il doit bien y avoir quelque chose
de gai » jusqu’à finalement ne plus y réagir et en la laissant être, la
voix s’est tue. Entre temps, pour ne pas m’identifier à cette voix, je
répétais : je choisis l’amour, je choisis la paix. J’ai remarqué que ces
mots ont le pouvoir de me ramener dans la paix. Certainement que le sens que je
leur donne y est pour beaucoup. Puisque c’est à force d’expérience et de
compréhension que je les ai construites, elles ont un effet magique. C’est un
choix conscient et volontaire qui créé le changement. Ce n’est pas la même
chose que la force de volonté qui aurait plutôt tendance à vouloir exclure. Bon,
déjà 13h et je suis encore en robe de chambre ! Dire que quand j’étais
jeune, je ne supportais pas de voir des femmes habillées comme ça ! Encore
pire quand il y avait des bigoudis !
C’est
une bonne chose de changer, mais c’est d’abord dans la tête que ça se passe.
Quand l’idée est maintenue suffisamment longtemps, elle finit par créer
l’émotion correspondante et lorsque le cœur s’en mêle, ça se réalise tout
naturellement.
Pour le
sevrage, la voix que j’essaie d’accueillir en ce moment me dit des choses
telles que : c’est dommage d’avoir pris les médocs, on était mieux avant.
Alors je lui dis en souriant : aie confiance, en pensant au serpent dans
« le livre de la jungle » de Walt Disney. On va y arriver, toutes mes
voix intérieures, ayez confiance en l’amour qui nous relie ! On n’est pas
bien comme ça ? La paix ressentie n’est pas agréable ? Quelle joie,
quelle liberté d’arriver à dédramatiser ! Une petite répèt’ pour le
plaisir de le ressentir :
Je
choisis la paix, je choisis l’amour, je choisis la joie et la liberté !
Bon, je
vais au jardin chercher des carottes pour le repas qui sera constitué de
patates, carottes et champignons de Paris poêlés. Ce soir, je vais me faire des
crêpes, mon enfant intérieur sera ravi ! Ah, c’est Halloween ! Il va
y avoir des âmes égarées dans l’air ! Les gens ne se rendent pas compte
qu’ils appellent ces êtres ! Peu importe, je sais comment accueillir
d’éventuels visiteurs. En parlant de visiteur, je vais peut-être avoir al joie
de rencontrer Carmelle Amara, qui écrit dans la presse galactique. Elle est à
Barcelone en ce moment et on s’est contacté pour se voir. Enfin une rencontre
virtuelle sur le point de se réaliser en direct live ! Pour le coup, je
vais faire du ménage en profondeur, dans tous les sens du terme ! Voilà une
belle motivation !