![]() |
Image trouvée sur "The garden of pensiveness" |
Huit
heures trente de sommeil ! L’exploit ! Cela représente beaucoup, c’est
la preuve évidente que tout en moi se détend, que mon corps physique est
autorisé à fonctionner selon son propre rythme. La confiance et surtout l’amour
que je lui porte maintenant, sont des facteurs de guérison, d’équilibre et d’harmonie.
En prenant un peu de distance sur les dernières 24 heures, je peux établir un
petit processus qui m’a permis de rencontrer le Christ intérieur, enfin la
vibration christique parce qu’il ne s’agit pas d’un personnage à proprement
parler mais plutôt d’une énergie spécifique. Je la vois comme une fréquence
entre l’humain et le divin, un pont, un état qui permet la réunion de tout ce
que nous sommes. Cette vibration est en nous et son émergence ou sa
reconnaissance dépend du degré d’ouverture de notre cœur. Le mental bien que
possiblement témoin de l’aventure, n’a pas grand-chose à faire dans cette
rencontre.
Avant de
vivre ça, j’ai donc ouvert mon cœur par le lâcher prise, l’acceptation sans
condition de ce qui est, dans l’instant, mais j’ai aussi formulé des questions.
Enfin, ça n’était pas vraiment des questions mais plus des phrases laissées en
suspend. Je me suis demandé sincèrement et naïvement comment j’avais pu
ressentir l’amour pur, au moment où j’ai cru en Jésus Christ et pourquoi je ne
pouvais pas revivre cette sensation particulière. Il n’y avait pas de
lamentation, de sensation d’injustice, de réclamation ni d’attente particulière,
juste un espace ouvert. Puis des réponses sont venues spontanément sans que je
les aie attendues, provoquées ou même suscitées. Quand je m’interrogeais, je ne
cherchais pas à tout prix une réponse, je confiais juste mon cœur à l’invisible
avec la certitude qu’il m’entendait.