jeudi 3 octobre 2013

On n’est pas obligé de souffrir



Image trouvée sur "The garden of pensiveness"


Huit heures trente de sommeil ! L’exploit ! Cela représente beaucoup, c’est la preuve évidente que tout en moi se détend, que mon corps physique est autorisé à fonctionner selon son propre rythme. La confiance et surtout l’amour que je lui porte maintenant, sont des facteurs de guérison, d’équilibre et d’harmonie. En prenant un peu de distance sur les dernières 24 heures, je peux établir un petit processus qui m’a permis de rencontrer le Christ intérieur, enfin la vibration christique parce qu’il ne s’agit pas d’un personnage à proprement parler mais plutôt d’une énergie spécifique. Je la vois comme une fréquence entre l’humain et le divin, un pont, un état qui permet la réunion de tout ce que nous sommes. Cette vibration est en nous et son émergence ou sa reconnaissance dépend du degré d’ouverture de notre cœur. Le mental bien que possiblement témoin de l’aventure, n’a pas grand-chose à faire dans cette rencontre.
Avant de vivre ça, j’ai donc ouvert mon cœur par le lâcher prise, l’acceptation sans condition de ce qui est, dans l’instant, mais j’ai aussi formulé des questions. Enfin, ça n’était pas vraiment des questions mais plus des phrases laissées en suspend. Je me suis demandé sincèrement et naïvement comment j’avais pu ressentir l’amour pur, au moment où j’ai cru en Jésus Christ et pourquoi je ne pouvais pas revivre cette sensation particulière. Il n’y avait pas de lamentation, de sensation d’injustice, de réclamation ni d’attente particulière, juste un espace ouvert. Puis des réponses sont venues spontanément sans que je les aie attendues, provoquées ou même suscitées. Quand je m’interrogeais, je ne cherchais pas à tout prix une réponse, je confiais juste mon cœur à l’invisible avec la certitude qu’il m’entendait.

mercredi 2 octobre 2013

"La Trecena du potentiel" d'après le calandrier Maya



Taj Mahal


En publiant le texte précédant et en vérifiant si c’était bien affiché, j’ai eu l’instinct de cliquer sur le site de « passage et émergence » où l’on trouve, entre autres, des messages de Michael Brown traduits en français. J’y ai trouvé ce qui suit et le contenu m’a parlé et je me suis dit que ce serait une bouffée d’optimisme.
Il est vrai que les termes Mayas peuvent rebuter mais ça vaut la peine de passer outre. Puis il y a eu tant de mauvaises interprétations qui ont été faites à propos de la fin de cycle, prédite par cette civilisation...Heureusement on trouve quelques traductions fidèles et sensées.

Sensation étrange..."Les couples divins" par Joéliah



Image trouvée sur "The return of the divine feminine"pas de signature visible, dommage


Deuxième séance de « relaxation », je suis incapable de décrire exactement ce que je viens de vivre. Un sentiment puissant de ressentir toutes les cellules de mon corps vibrer de joie, comme si elles répondaient à mon envoi d’amour et de gratitude. J’ai remercié mon corps physique pour l’intimité qui se créée entre nous et l'amour grandissant que je lui porte. Les larmes ont coulé et je me suis entendue prononcer « enfin! je n’ai vécu que pour ce moment ». La sensation de sentir la vie me remplir, mon corps entièrement vivant tandis que j’étais allongée sans bouger, m'a laissée sans voix. Rien d’autre que le remerciement à mes cellules n’a provoqué toute..., j’allais dire émotion mais ça n’est même pas vraiment des émotions, c’était plutôt un genre de libération, de nettoyage non sollicité, juste une sensation de légèreté, de connexion, de puissance que j’ai atténuée un peu par moment, quand une peur venait. J’ai accueilli chaque peur, celle de mourir entre autres, quand mon cœur s'emballait intensément, mais je n’ai résisté que le temps de dire « non, pas maintenant ». 
Je ne saurais dire ce que j’ai vécu mais c’était puissant ! Puis mes mains ont été comme transpercées en plein milieu. Enfin, je dis transpercées parce que j’avais la sensation que l’air passait à travers. J’ai passé plus d’une heure complètement transportée je ne sais où. Je n’ai pas le souvenir d’avoir entendu du bruit autour et ce qui m’y fait penser, c’est la porte d’en haut qui vient de claquer avec violence. Je reste perplexe, abasourdie mais j’arrête là. J’ai juste voulu noter cette expérience pour m’en souvenir. Je n’ai pas la force de faire autre chose que des nouilles pour ce midi, enfin 14h! 
J’ai connu beaucoup de sensations dans ma vie avec les drogues mais ce que je viens de ressentir est au-delà de tout effet psychotrope, c’est indicible. Malgré la puissance de la sensation intérieure et les quelques peurs éclairs, j’étais dans une paix totale. 
Pour une fois mon mental s’est tu par moments ou peut-être que je ne l’entendais plus. Je lui ai demandé de se taire quand il a commencé à commenter ce qui arrivait. Je voulais juste être là, vivre ça, de façon intime. Je ne sais d’ailleurs pas si je le publierai. Je sais ce que ça fait de lire que quelqu’un vit une expérience spéciale et d’être frustré de ne pas connaître ce genre de choses. Autant j’ai eu l’impression d’être remplie de vie autant j’ai eu l’impression que quelque chose en moi mourrait, très étrange.

Tout l’intérêt de l’incarnation, c’est d’être, de se sentir exister à travers tous tes corps à l’unisson.



 
Ciel d'hier matin; soleil doré dans les nuages
Je viens de regarder la vidéo d’Annie Laforest qui parle de la boîte à outils constituée par les différents conférenciers du télé sommet. Je trépignais d’impatience pour connaître le prix de ce coffret que j’estime précieux. J’ai fixé une fourchette à portée de ma bourse et finalement, j’ai trouvé que le coût était honnête. Cependant j’ai préféré m’adresser à mon cœur, à l’être christique intérieur afin de ne pas tourner en rond dans le mental. Des questions fusaient sans que je puisse déterminer leur pertinence. Je sais clairement que ce n’est pas la peur de vider le peu de réserve financière que j’ai réussi à constituer qui faisait barrage. Bien que je ne sois pas dans la surabondance, je reconnais avec gratitude que l’univers pourvoit à tous mes besoins et même au-delà. A peine j’allais demander qu’un non ferme est venu en moi. J’ai tout de même formulé ma demande afin de confirmer cette réponse. Le même mot est apparu très clairement. Je n’ai donc pas insisté et quelques phrases sont venues spontanément : Tu as tous les outils en toi, tout ce qu’il faut pour avancer en appliquant ce que tu sais, au jour le jour. Ton âme et ta présence divine sont les meilleurs enseignants que tu ne pourras jamais trouver. Il te suffit d’ouvrir ton cœur, de t’abandonner comme tu l’as fait tout à l’heure. 
Chacun suit un chemin précis selon ces propres besoins et pour ce faire il suffit d’avoir foi en toi, d’avoir foi en tout ce que tu es. Tu sais l’essentiel et ce que tu vas découvrir déterminera ta façon unique d’exprimer tout ton être.

Embrasser le Christ intérieur



Dell-K

Ce matin, malgré l’heure très matinale, quelque chose m’a poussé à me lever puis sur le trône, ma connexion à la terre mère et au ciel m’a laissé un goût amer. J’emploie ce terme et parle de cette connexion, de ce rituel parce que c’est la première chose que je fais au réveil et symboliquement, c’est chargé de sens, c’est un rituel sacré. Autre précision, je me colle au clavier sans savoir du tout ce que je vais écrire. Je laisse mes mains s’agiter avant que ma tête raisonne. Le sens de ce rituel matinal, inspiré par le divin intérieur, correspond à la nécessité de m’ancrer dans la vérité du divin à partir de ma personnalité humaine, de ce qu’elle a de plus terre à terre et humble. C’est une façon de se situer dans le juste milieu, d’appeler tout ce qui vit en moi à se tourner vers toutes les dimensions de mon être, à les reconnaître, à les connecter, avec le soutien de ma présence divine, puis à les ramener au cœur de tout ce que je suis, en mon cœur sacré. Habituellement, ce contact est confirmé par un frisson qui me parcourt des pieds à la tête comme si l’énergie de ma présence divine, associée à celle de la source père mère, du ciel et de la terre, enveloppait tout mon être. Ce matin, rien un sentiment d’être seule, désaxée, est venu à la place du courant aimant habituel. J’ai commencé à réviser ces derniers jours essayant de trouver ce qui avait pu me couper de ma source, ce que j'aurais pu faire de travers puis je me suis dit : stop ! Inutile de retomber dans la culpabilité, de se juger, tu es ici pour apprendre, il n'y a pas d'erreur. Ce n'est pas une course sur une ligne droite avec un trophée en fin de piste, il s'agit de danser en ton cœur, avec joie et légèreté et de choisir le christ intérieur pour partenaire.

mardi 1 octobre 2013

Je me donne juste le droit d’exister, d’être là.




Je trimballe une flemme depuis la fin de l’été que j’honore en maintenant ferme la croyance que tout a un sens, une raison d’être que le mental ne peut pas toujours expliquer. C’est tout à fait logique puisque celui-ci a une vision rétrécie de la réalité qu’il interprète selon le passé, les expériences, le vécu...Comme je reconnais avoir fonctionné pendant très longtemps de façon automatique et inconsciente, en cherchant toujours à être au-delà de moi-même, je ne me colle plus de pression. J’apprends à accepter ce qui est sans jugement ni commentaire, augmentant ainsi la confiance en ma guidance et laissant de plus en plus ma présence divine diriger ma vie. J’ai passé mon temps à vouloir comprendre afin de m’éviter de souffrir, de ne plus faire les mêmes erreurs mais ça n’est que le pardon à moi-même et aux autres qui a eu un effet bénéfique. Chaque fois que j’intègre un peu plus d’énergie d’amour, la lumière l’accompagne et me permet de considérer les choses d’un point de vue totalement différent. Ma foi en mon essence divine et éternelle a libéré beaucoup de peurs et l’amour de soi me rend de plus en plus libre. Mais cet amour reste basé sur le fait que je vois une forme de progression au travers des guérisons, de mon comportement qui change...c’est toujours relatif à ce que je fais. Or l’amour véritable, c’est de s’aimer sans conditions, sans raisons particulières.

Le piège de la comparaison




La transparence est une qualité, un état d’être qui permet de voir au-delà des apparences et de tirer un enseignement de chaque situation, événements, rencontres, et même d’en apprendre sur soi, sur les nombreuses faces cachées de la personnalité. Ce qui nous est caché peut nous être facilement révélé puisqu’étant une des milliards d’expression de la source, nous pouvons voir aussi clairement qu’elle, de façon neutre. Je ne dis pas que nous allons accéder à la connaissance infinie de la source mais que nous serons capables de voir notre vie et nous-mêmes avec plus de clarté. Les voiles, nous les posons nous-mêmes afin de ne pas être aveuglé ou au contraire, de ne pas nous retrouver dans une nuit si sombre qu’elle risquerait de nous engloutir. Pour connaître, pour être inspiré, il suffit de se délester des faux semblants, de retirer les costumes des personnages que nous nous plaisons à incarner tant la peur de se trouver nu, nous hante. Pourtant, il serait si simple d’être vrai, de ne pas craindre de se tromper, d’oser parler vrai, d’oser être naturel. Ce qui me retient très souvent de le faire, c’est la peur de blesser, d’être trop spontanée.
Alors, je commence déjà par apprendre à être complètement honnête envers moi-même.
Chaque situation qui m’interpelle, j’essaie de la voir objectivement. Comme je « travaille »  à m’aimer, à me respecter, à voir les choses à partir de mon point de vue personnel, selon mes propres croyances, selon mon ressenti, comme je ne me fixe pas d’objectif, je peux poser un regard subjectif et neutre à la fois sur ce qui est. Le fait de ne pas juger, soi-même ou les autres, amène à éclaircir la vision, à simplifier les choses. Je ne cherche plus à comprendre pour atteindre un objectif, pour m’élever, mais pour trouver la paix dans l’acceptation. Le besoin de cohérence est ce que je me contente de nourrir afin d’être le plus sereine possible. Je ne veux pas non plus élaborer une théorie de façon à convaincre, je me contente de tirer la leçon de toute expérience en me disant que le « sens » c’est toujours l’amour.