Je viens
de regarder la vidéo d’Annie Laforest qui parle de la boîte à outils constituée
par les différents conférenciers du télé sommet. Je trépignais d’impatience
pour connaître le prix de ce coffret que j’estime précieux. J’ai fixé une
fourchette à portée de ma bourse et finalement, j’ai trouvé que le coût était
honnête. Cependant j’ai préféré m’adresser à mon cœur, à l’être christique
intérieur afin de ne pas tourner en rond dans le mental. Des questions fusaient
sans que je puisse déterminer leur pertinence. Je sais clairement que ce n’est
pas la peur de vider le peu de réserve financière que j’ai réussi à constituer
qui faisait barrage. Bien que je ne sois pas dans la surabondance, je reconnais
avec gratitude que l’univers pourvoit à tous mes besoins et même au-delà. A
peine j’allais demander qu’un non ferme est venu en moi. J’ai tout de même
formulé ma demande afin de confirmer cette réponse. Le même mot est apparu très clairement. Je
n’ai donc pas insisté et quelques phrases sont venues spontanément : Tu as
tous les outils en toi, tout ce qu’il faut pour avancer en appliquant ce que tu sais, au jour le jour. Ton âme et ta présence
divine sont les meilleurs enseignants que tu ne pourras jamais trouver. Il te
suffit d’ouvrir ton cœur, de t’abandonner comme tu l’as fait tout à l’heure.
Chacun suit un chemin précis selon ces propres besoins et pour ce faire il
suffit d’avoir foi en toi, d’avoir foi en tout ce que tu es. Tu sais
l’essentiel et ce que tu vas découvrir déterminera ta façon unique d’exprimer
tout ton être.
Lundi matin, le feu, la passion, dans les nuages |
Tu sais que la porte de l’âme, c’est le cœur, tu sais qu’en
l’ouvrant, qu’en t’aimant dans tous tes aspects, en accueillant tes faiblesses
tout autant que tes forces, tu réalises la complétude de l’être qui te donnes
l’assurance et la guidance nécessaires à l’élaboration de ta raison d’être. Mais réaliser comme tu le sais, c'est juste prendre conscience, remarquer, quelque chose qui est déjà en toi. Tu
as intégré l’essentiel, l’amour véritable de soi, la confiance en soi, la
reconnaissance de ton âme, la certitude d’être relié en permanence à ce qui en
toi est le plus lumineux et amoureux, que veux-tu de plus ? Les
témoignages extérieurs ne peuvent créer le lien intime avec ton Christ
intérieur. C’est pour chacun la même chose. Ce dont ils témoignent tous, c’est
que c’est dans la plus grande intimité et dans l’humilité qu’ils ont eu accès à
leur lumière. Certains ont dû vivre des choses difficiles qui représentaient une initiation qui leur donnent le moyen de pouvoir aider efficacement. Leur personnalité s’est
affirmée au travers de la connexion à partir du cœur et c’est exactement ce que
tu vis.
Les « épreuves » que vous vivez ne sont pas des punitions ni
des paiements, un moyen de se racheter, de purger le karma, ce sont des
enseignements qui vous permettent de connaître le pouvoir du cœur, dans la chair,
de tout votre être, à travers les vicissitudes de la vie. Ainsi, vous êtes à même d’aider
les autres en connaissance de cause, de pouvoir les guider hors de la
souffrance, vers leur propre lumière. C’est parce que vous avez réalisé ce
parcours en totalité, de l'ombre à la lumière, que vous êtes à même de guider vos frères et sœurs. Les
peurs concernant la mise en place de la raison d’être de l’âme, une fois transmutées
sont autant de force pour avancer. C’est l’occasion de s’abandonner en
confiance à la puissance de l’amour. Quand on en connaît l’effet guérissant,
restructurant et énergisant, on sait que c’est cette énergie qui agit en soi.
Tes outils sont ta foi et ton cœur. Ta façon unique d’exprimer ta lumière
touchera le cœur de ceux qui te ressemblent. Tu sais qu’en libérant les corps
mental et émotionnel, qu’en guérissant ton cœur, tu es en formation. Celle-ci
est validée par ton bien-être qui augmente de jour en jour, par la paix qui
devient le fondement de ta personnalité, l’amour qui te rempli à mesure que tu
accueilles sans résistance, ce que t’offre la vie. Tu sais la plupart des choses
dont témoignent ces personnes. Tu as franchi les étapes initiatiques du parcours
tracé par ton âme.
Tu sais aussi que la progression, l’élévation n’est pas une
fin mais une direction à suivre au jour le jour. Tu n’auras jamais fini
d’apprendre, de connaître, de te reconnaître et surtout d’aimer. Cette énergie
de la source est tout. Plus tu la laisseras circuler en toi et plus tu la
reconnaitras en toute vie. Ce qui compte le plus, c’est d’apprendre à aimer, à
rayonner ton être essentiel. Les guérisons, le comment, le quand...tout te sera
donné au fur et à mesure, au moment opportun, afin que tu puisses amplifier ta
foi en la reconnaissance de la guidance intérieure. C’est par la synchronicité
que tu verras que la main de la source te guide.
Je vais
aller faire un tour dans la nature, embrasser mon ami le chêne et saluer la rivière.
L’ancrage, l’accueil des émotions, toutes ces qualités divines qu’ils reflètent
me nourrissent et sont un soutien que ma reconnaissance me permet de recevoir.
Je
n’arrête pas d’être au bord des larmes. L’attendrissement, la gratitude et la
joie en sont la cause. C’est à chaque fois le même processus qui se réalise.
Quand je ressens comme un vide intérieur, une rupture de connexion, c’est juste
de l’espace qui se crée à l’intérieur afin d’accueillir de nouvelles énergies
qui me fortifient et finissent par créer une plus grande intimité avec le divin
intérieur, une plus grande foi.
Le réflexe habituel, c’est de se croire banni,
exclu, puni, indigne...
C’est là où le lâcher prise est primordial !
Ne pas
se laisser envahir par le doute, faire confiance à la petite étincelle qui
continue de briller en dedans même si elle est infime, elle a le pouvoir de
s’embraser. Le fait qu'hier je ne cherche plus à comprendre, que je fasse
selon mes envies et en l’occurrence que j’accepte de ne pas être motivée, de
n’avoir envie de rien faire, a ouvert le canal, m’a préparé à recevoir.
Je n’ai
pas cherché à aller contre ce qui était là, ni espéré quoi que ce soit. Le seul
« effort » que j’ai fait, c’est de me tourner vers le divin
intérieur. Mon ego s’est un peu calmé parce que je n’ai pas tenu compte de ses
remarques : "c’est léger comme « preuve » quelques frissons".
Ce à
quoi je répondrais, il vaut mieux des signes discrets reconnaissables par mon
cœur plutôt qu’une puissante manifestation qui te laisserait sur le carreau ou
te gonflerait d’orgueil. Merci quand même d’avoir suivi l’inspiration de l’âme
à prier et reconnais que depuis, ça va beaucoup mieux !
J’ai
retrouvé ma joie de vivre naturelle, celle qui ne dépend de rien autour et
l’envie de faire, d’avancer avec la confiance qu’une main invisible guide
chacun de mes pas. Mieux que ça, je m’anime à partir de mon cœur et ce sont
tous mes corps qui suivent ce mouvement de la vie. Les mots ne sont jamais
assez forts et le vocabulaire est trop limité pour dire ce que je ressens. Je
vois comment mon taux vibratoire a changé par l’entourage qui semble s’y
conformer. Une voisine est venue me demander l’autorisation de prendre une
salade. C’est un exploit puisque j’ai tenu dès le départ à avertir tout le
monde que ce territoire était sacré, fragile et personne n’a jamais osé s’y
aventurer. Seul Allister y vient mais c‘est quand j’y suis et il me demande la
permission. Comme le jardin n’est pas un carré avec des lignes droites mais des
petites parcelles où se mêlent fleurs, légumes et « mauvaises
herbes », on doit faire attention où on pose le pied ! Je laisse la
nature s’épanouir en limitant et désherbant autour des plantes afin qu’elles
aient un peu plus d’espace mais je ne fais plus comme la première année où je
passais des heures à désherber tout. Le sol était plus fragile, la terre moins
autonome et il me fallait arroser parfois matin et soir tant l’eau s’infiltrait
trop vite. En bousculant le moins possible la nature, celle-ci donne plus
généreusement.
No comment |
On peut voir la personnalité et les peurs de quelqu’un,
simplement en jetant un œil sur son jardin ! Les rangs tirés au cordeau et
l’utilisation de désherbant, dans les moindre recoins montrent un besoin de
contrôle, de se sentir en sécurité dans ses croyances, la difficulté à accepter
ce qui est, la nature, sa propre nature, le changement...le besoin de se
montrer parfait, correcte, propre...Bref, c’est assez parlant.
Quand
j’ai embrassé Nicolas, mon ami le chêne, j’ai senti quelque chose de bizarre
dans mon cœur. Pendant une fraction de seconde, j’ai eu la forte impression de
sentir comme un autre battement de cœur, une pulsation. Je l’ai remercié d’être
là, humble et majestueux, fort dans son tronc et ses racines et en même temps
léger, aérien dans ses branches qui se balancent au gré du vent. Un bel
exemple, un modèle, une référence. J’ai fait mon coucou à la rivière lui
confiant les pleurs de mon cœur et la remerciant pour son don généreux, sa
fluidité, sa souplesse. Elle aussi symbolise la force de la nature et en même
temps, la légèreté, la transparence, la vie en mouvement, les émotions et leurs
caractéristiques si proches de cet élément. Le soleil aussi a eu droit à un
hommage à travers ma prière de ce matin et quelques photos prises au passage.
Un pied de tomates a poussé entre le goudron et le mur du canal ! Il y a
même 3 fruits ! La nature et si puissante et généreuse, toujours à donner,
à offrir le meilleur d’elle-même humblement. Tout autour me montre la voie à
suivre ; la force de l’enracinement qui permet de s’élever dans la beauté,
la souplesse et l’authenticité. Le fruit qui nait de l’union des polarités...
Ce qui
s’est passé entre hier et aujourd’hui me montre une fois de plus l’efficacité
du lâcher prise ! Encore une belle leçon qui n’a pas nécessité de
drame !
Je vais
m’allonger pour goûter, pour savourer cette paix, m’en imprégner de la tête aux
pieds, l’inscrire dans chacune de mes cellules !
Quelle
belle inspiration que cette envie de me poser ! J’ai revu les énergies se
déverser sur moi, toujours dans les violet, rose, bleu et un léger orangé. Le
flot de pensées est toujours aussi chargé mais il ne me déstabilise plus. J’ai
eu envie de boire un café juste avant de m’allonger et là encore, j’ai bien
fait de suivre mon instinct qui m’a permis de ne pas m’endormir. Au bout d’une
heure, le téléphone a sonné et j’ai commencé par dire, « je ne suis pas
là », tant la méditation était agréable, puis je me suis levée d‘un bond
pour décrocher avant que le répondeur ne se déclenche. J’ai bien fait puisque
c’était une personne de la chambre des métiers qui m’appelait pour me proposer
un rendez-vous ! J’étais bien calme et centrée grâce à la relaxation, à ce
petit voyage dans une dimension de paix et de joie subtiles et j’ai pu parler
d’une voix sereine, avec assurance.
La vie est bien faite ! Avec du recul,
ces dernières 24h m’ont préparées à répondre à ce coup de fil. J’avoue qu’hier,
le projet d’accompagnement me paraissait lointain. Je me posais des questions
quant à ma capacité de gérer une telle entreprise au niveau administratif puis
si c’était vraiment mon chemin.
Comme j’ai fini par tout remettre à l’univers
en focalisant mon attention sur la confiance en mon âme, en ses inspirations
tout comme en la vie, j’ai cessé de m’interroger, prenant les choses au fur et
à mesure sans rejeter ce qui venait. J’ai calmé le mental en me disant que la
vie, me montrerait le chemin. J’ai simplement maintenu la paix intérieure et me
suis contentée de ce résultat. Maintenant que le rendez-vous est fixé pour
lundi prochain, je ne me précipite pas pour constituer un dossier mais je me
dis que j’ai cinq jours pour clarifier le projet, définir précisément ce que je
veux faire. L’objectif de cet entretien, c’est de déterminer si ça vaut la
peine que je fasse un stage de création d’entreprise. En étant le plus honnête
possible avec moi-même, en étant précise, je saurais à quoi m’en tenir. Je n’anticipe
ni dans un sens ni dans l’autre, je suis consciente que c’est quelque chose de sérieux
et d’important dans ma vie, un moment clef mais je n’en fait pas non plus une
obligation. Si ça échoue, c’est que je ne suis pas prête ou encore que ça n’est
pas mon chemin. De plus, c'est une étape seulement, la possibilité de constituer un dossier, un genre d'étude de marché. C'est tout à fait approprié de faire les choses pas à pas.
Puisque ce désir est fondé sur ma foi, sur quelque chose
d’intangible et non quantifiable, le confronter à la réalité me permettra
d’être fixée. Comme ça me tient à cœur depuis un bon moment, il est important
que j’aille au bout afin de ne pas regretter. Je pense que je suis prête à
accepter une réponse quelle qu’elle soit. Le piège serait de croire que si la
réponse est négative, ça voudrait dire que je n’ai pas de valeur, que ma foi est
creuse.
Je n’ai pas été engloutie par la sensation de vide hier et ça constitue
déjà un atout.
On verra bien.
Ce qui compte c’est maintenant, le maintien de
l’état de sérénité et l’attention au moment présent. Chaque chose en son temps.
Tant que je reste centrée, je suis à la bonne place, au bon moment. Je vais me
contenter d’accueillir les émotions une par une. Je sens déjà l’excitation, la
peur, le doute, les questions...pas d’anticipation.
J’attends de ressentir la
faim pour préparer à manger puis je ferais certainement une sieste avant
d’aller au jardin cueillir les framboises. Enfin ça, c’est les grandes lignes
sachant que ça peut être bouleversé ! Quel projet ambitieux pour cet après
midi ! Et oui, le quotidien c’est ça, un mélange de grandiose et de
petites choses, de grands rêves et de petits pas. L’art de bien vivre consiste
à faire cohabiter ces extrêmes dans l’harmonie, la liberté et la joie !
C’est quand même agréable de pouvoir vibrer, ressentir des émotions si variées
et palpitantes ! L’abondance est aussi là !
Une
petite voix apparaît, cachée derrière une peur. "Qu’est-ce qui
t’inquiètes ?" "J’ai peur de mal faire, d’induire les gens en erreur". "Tu
sais, aider les gens, ça n’est pas les guérir". Chacun a en lui le pouvoir de
guérison et notre rôle consistera simplement à les aider à trouver le divin en
eux et à lui faire confiance". "Mais c’est énorme !"
Je ne me vois pas dans
un cabinet recevant des gens et leur distiller un savoir puisé dans des tonnes
de livres. Ce ne sont pas les techniques qui permettent de guérir mais la
circulation énergétique de l’amour en soi. C’est en portant cette énergie et en
la rayonnant que je peux être utile aux autre.
"Tu imagines si c’était nous qui
avions le pouvoir de guérir, les pièges qui seraient tendus ! L’orgueil,
un poids immense sur les épaules, la perte de la connexion à cause de l’ego,
des gens dépendants, une horrible prison..."
"Ce qui compte le plus c’est de
maintenir la paix et l’harmonie afin de sentir le divin intérieur et d’être
capable de le laisser agir à travers nous. Je dis nous parce que tu as des
qualités qui seront utiles. La légèreté de ton caractère enfantin, tes
questions qui m’aideront à gagner en confiance en te répondant et m’éviteront
de tomber dans l’orgueil et la gravité, c’est un travail d’équipe."
Chacune
de ces petites voix constituent ma personnalité et les exclure est le meilleur moyen
de créer le chaos intérieur. Par contre, apprendre à les écouter, à leur
répondre et à les entourer d’amour et de sagesse, c’est ça qui créé l’harmonie.
Chacune de ce peurs, de ces questions, toutes portent en elles des qualités
dont je ne peux faire l’économie.
Et puis si finalement le but de tout ceci n’est
pas de proposer une aide, l’exercice en lui-même sera une formation motivée
justement par quelque chose de porteur puisque le cœur est à l’origine. Rien de
tel que d’être en situation pour avoir l’énergie, l’envie de pratiquer l’art du
lâcher prise.
Tu veux apprendre sur le terrain, tu y es ! Alors amuses
toi, profite de chaque instant qui même s’il peut t’amener à un tournant
important, est créé afin de sentir l’amour, de vibrer la joie de vivre.
Tout l’intérêt
de l’incarnation, c’est d’être, de se sentir exister à travers tous tes corps à
l’unisson.
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser en citant la source: http://lydiouze.blogspot.fr