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Ce
matin, je suis décidée à orienter ma journée avant de suivre mon désir, mon
instinct, au fur et à mesure. Ce n’est pas facile de « changer »,
d’apprendre à s’écouter et à reconnaître ses vrais besoins. D’épuration en
allégement, on sait mieux ce que sont ces besoins et la guidance de l’âme, du
cœur, participe à cette redécouverte. La voie du juste milieu étant ma
préférence, j’essaie de m’y situer le plus souvent possible. Entre la force de
volonté et l’acceptation, pas toujours facile de se situer. Je ne suis pas
du tout portée à me forcer, à me fixer une ligne de conduite motivée par
« les faut que », « y’a qu’à » mais tout de même, je
constate que suivre ses désirs, peut amener à la dérive quand l’émotionnel est surchargé.
J’ai eu ce comportement hier, avec l’idée que l’acceptation est La solution à
tout, mais comme tout en dedans n’est pas totalement aligné sur l’amour, j’ai
eu l’impression de me trouver dans un cul de sac, d’avoir « gâché »
ma journée. J’ai eu bien du mal à ne pas me laisser envahir par les idées négatives
et c’est la libération de la charge émotionnelle qui l’a permis. L’impatience
étant un de mes « défauts », bien que ça puise aussi être un moteur, j’ai calmé le jeu en me disant
« expérimente jusqu’au bout ».
Finalement, j’ai bien fait puisque
j’ai pu dialoguer avec mon enfant intérieur et le rassurer. Avec du recul, je
me dis qu’une part de ce que je suis a été frustrée dans cette tentative de
suivre mes désirs. Comme nous sommes créateurs et que la joie nait de la
combinaison de l’impulsion et du mouvement, le désir amène à agir, mais il est
indispensable de ne pas confondre émotion et impulsion.