Dell-K |
Ce
matin, malgré l’heure très matinale, quelque chose m’a poussé à me lever puis
sur le trône, ma connexion à la terre mère et au ciel m’a laissé un goût amer. J’emploie
ce terme et parle de cette connexion, de ce rituel parce que c’est la première
chose que je fais au réveil et symboliquement, c’est chargé de sens, c’est un
rituel sacré. Autre précision, je me colle au clavier sans savoir du tout ce
que je vais écrire. Je laisse mes mains s’agiter avant que ma tête raisonne. Le
sens de ce rituel matinal, inspiré par le divin intérieur, correspond à la
nécessité de m’ancrer dans la vérité du divin à partir de ma personnalité
humaine, de ce qu’elle a de plus terre à terre et humble. C’est une façon de se
situer dans le juste milieu, d’appeler tout ce qui vit en moi à se tourner vers
toutes les dimensions de mon être, à les reconnaître, à les connecter,
avec le soutien de ma présence divine, puis à les ramener au cœur de tout ce
que je suis, en mon cœur sacré. Habituellement, ce contact est confirmé par un frisson
qui me parcourt des pieds à la tête comme si l’énergie de ma présence divine,
associée à celle de la source père mère, du ciel et de la terre, enveloppait
tout mon être. Ce matin, rien un sentiment d’être seule, désaxée, est venu à la
place du courant aimant habituel. J’ai commencé à réviser ces derniers jours
essayant de trouver ce qui avait pu me couper de ma source, ce que j'aurais pu faire de travers puis je me suis dit :
stop ! Inutile de retomber dans la culpabilité, de se juger, tu es ici pour apprendre, il n'y a pas d'erreur. Ce n'est pas une course sur une ligne droite avec un trophée en fin de piste, il s'agit de danser en ton cœur, avec joie et légèreté et de choisir le christ intérieur pour partenaire.