mercredi 2 octobre 2013

Embrasser le Christ intérieur



Dell-K

Ce matin, malgré l’heure très matinale, quelque chose m’a poussé à me lever puis sur le trône, ma connexion à la terre mère et au ciel m’a laissé un goût amer. J’emploie ce terme et parle de cette connexion, de ce rituel parce que c’est la première chose que je fais au réveil et symboliquement, c’est chargé de sens, c’est un rituel sacré. Autre précision, je me colle au clavier sans savoir du tout ce que je vais écrire. Je laisse mes mains s’agiter avant que ma tête raisonne. Le sens de ce rituel matinal, inspiré par le divin intérieur, correspond à la nécessité de m’ancrer dans la vérité du divin à partir de ma personnalité humaine, de ce qu’elle a de plus terre à terre et humble. C’est une façon de se situer dans le juste milieu, d’appeler tout ce qui vit en moi à se tourner vers toutes les dimensions de mon être, à les reconnaître, à les connecter, avec le soutien de ma présence divine, puis à les ramener au cœur de tout ce que je suis, en mon cœur sacré. Habituellement, ce contact est confirmé par un frisson qui me parcourt des pieds à la tête comme si l’énergie de ma présence divine, associée à celle de la source père mère, du ciel et de la terre, enveloppait tout mon être. Ce matin, rien un sentiment d’être seule, désaxée, est venu à la place du courant aimant habituel. J’ai commencé à réviser ces derniers jours essayant de trouver ce qui avait pu me couper de ma source, ce que j'aurais pu faire de travers puis je me suis dit : stop ! Inutile de retomber dans la culpabilité, de se juger, tu es ici pour apprendre, il n'y a pas d'erreur. Ce n'est pas une course sur une ligne droite avec un trophée en fin de piste, il s'agit de danser en ton cœur, avec joie et légèreté et de choisir le christ intérieur pour partenaire.

mardi 1 octobre 2013

Je me donne juste le droit d’exister, d’être là.




Je trimballe une flemme depuis la fin de l’été que j’honore en maintenant ferme la croyance que tout a un sens, une raison d’être que le mental ne peut pas toujours expliquer. C’est tout à fait logique puisque celui-ci a une vision rétrécie de la réalité qu’il interprète selon le passé, les expériences, le vécu...Comme je reconnais avoir fonctionné pendant très longtemps de façon automatique et inconsciente, en cherchant toujours à être au-delà de moi-même, je ne me colle plus de pression. J’apprends à accepter ce qui est sans jugement ni commentaire, augmentant ainsi la confiance en ma guidance et laissant de plus en plus ma présence divine diriger ma vie. J’ai passé mon temps à vouloir comprendre afin de m’éviter de souffrir, de ne plus faire les mêmes erreurs mais ça n’est que le pardon à moi-même et aux autres qui a eu un effet bénéfique. Chaque fois que j’intègre un peu plus d’énergie d’amour, la lumière l’accompagne et me permet de considérer les choses d’un point de vue totalement différent. Ma foi en mon essence divine et éternelle a libéré beaucoup de peurs et l’amour de soi me rend de plus en plus libre. Mais cet amour reste basé sur le fait que je vois une forme de progression au travers des guérisons, de mon comportement qui change...c’est toujours relatif à ce que je fais. Or l’amour véritable, c’est de s’aimer sans conditions, sans raisons particulières.

Le piège de la comparaison




La transparence est une qualité, un état d’être qui permet de voir au-delà des apparences et de tirer un enseignement de chaque situation, événements, rencontres, et même d’en apprendre sur soi, sur les nombreuses faces cachées de la personnalité. Ce qui nous est caché peut nous être facilement révélé puisqu’étant une des milliards d’expression de la source, nous pouvons voir aussi clairement qu’elle, de façon neutre. Je ne dis pas que nous allons accéder à la connaissance infinie de la source mais que nous serons capables de voir notre vie et nous-mêmes avec plus de clarté. Les voiles, nous les posons nous-mêmes afin de ne pas être aveuglé ou au contraire, de ne pas nous retrouver dans une nuit si sombre qu’elle risquerait de nous engloutir. Pour connaître, pour être inspiré, il suffit de se délester des faux semblants, de retirer les costumes des personnages que nous nous plaisons à incarner tant la peur de se trouver nu, nous hante. Pourtant, il serait si simple d’être vrai, de ne pas craindre de se tromper, d’oser parler vrai, d’oser être naturel. Ce qui me retient très souvent de le faire, c’est la peur de blesser, d’être trop spontanée.
Alors, je commence déjà par apprendre à être complètement honnête envers moi-même.
Chaque situation qui m’interpelle, j’essaie de la voir objectivement. Comme je « travaille »  à m’aimer, à me respecter, à voir les choses à partir de mon point de vue personnel, selon mes propres croyances, selon mon ressenti, comme je ne me fixe pas d’objectif, je peux poser un regard subjectif et neutre à la fois sur ce qui est. Le fait de ne pas juger, soi-même ou les autres, amène à éclaircir la vision, à simplifier les choses. Je ne cherche plus à comprendre pour atteindre un objectif, pour m’élever, mais pour trouver la paix dans l’acceptation. Le besoin de cohérence est ce que je me contente de nourrir afin d’être le plus sereine possible. Je ne veux pas non plus élaborer une théorie de façon à convaincre, je me contente de tirer la leçon de toute expérience en me disant que le « sens » c’est toujours l’amour.

lundi 30 septembre 2013

L’étranger



Jeune fille de Bali, Indonésie


La peur de l’autre, des différences, la peur de l’inconnu, autant de croyances qui bousculent notre corps émotionnel et sont le reflet de notre sentiment d’être étranger à nous-mêmes. A tant vouloir recevoir l’approbation, la reconnaissance et l’amour, nous nous sommes perdus, nous avons oublié qui nous sommes en vérité. En parallèle il n’y a jamais eu autant de gens portés à voyager, à découvrir de nouvelles contrées, des modes de vie différents. Tout ceci montre que ça remue à l’intérieur, que le désir croissant de trouver un sens à sa vie, devient de plus en plus pressant. C’est comme si l’univers, nos âmes nous poussaient à la découverte de notre véritable identité. Le chemin qui mène a soi demande de l’audace, du courage, de la transparence et la certitude d’y trouver la lumière. Dans notre mémoire, des souvenirs de toutes sortes demandent à être observés avec amour et les énergies reçues de la source, par leur transparence cristalline dévoilent des aspects jusque là cachés, de notre personnalité multiple qui va du plus dense au plus subtil. Toutes ces facettes nettoyées libèrent peu à peu leur éclat, leur beauté nous révélant notre grandeur tout autant que nos faiblesses. On peut alors y voir l’équilibre et l’harmonie que nous avons toujours incarné. Ce jeu d’ombre et de lumière crée un contraste de toute beauté et le diamant que nous sommes en réalité se dévoile peu à peu à nos yeux. Chaque traumatisme, douleur du passé lorsqu’elle est regardée en face, avec les yeux du cœur se transforme en puissance et nous pouvons reconnaître que la faille a permis cet accueil de l’énergie de compassion.
Chaque fois que j’accueille une part de moi-même dans cette énergie, elle cesse de vouloir lutter pour être entendue, elle n’a plus de raison de se manifester avec autant de force. De la même façon, je vais pouvoir accueillir l’autre dans ce qui le caractérise, sans y ajouter le voile de mon propre déni ; sans voir en lui ce que je voulais me cacher à moi-même. Il sera toujours face à moi sans que son comportement me dérange puisque rien ne sera plus stimulé en moi. Chaque personnage intérieur accepté tel qu’il est, nous permet de comprendre son point de vue et d’y trouver ce qu’il porte d’utile à notre progression, il devient alors un allié qui contribue à la paix intérieure. Écouter une voix intérieure lorsqu’elle se manifeste est un art, celui de se connaître afin de s’aimer entièrement. 

dimanche 29 septembre 2013

Trans-(e) « mission »





Il est 7h45 et je suis encore à moitié endormie en me mettant au clavier. Une nuit sans la compagnie des chats et dont le dernier rêve se terminait par ces quelques mots : « Ton cœur, c’est tout ». 
J’ai visionné une nouvelle conférence et ça m’a amené à réfléchir sur la façon de chacun de porter son message. Finalement, la plupart des chercheurs de vérité arrivent à la même conclusion ; les seules qui soient communes sont l’essence de la source père mère en chacun, les lois universelles et le caractère multidimensionnel de l’individu unique faisant partie du grand tout. L’un multiple dans l’unité infinie. 
Il y a autant de façons de parler de ces vérités qu’il y a de cœurs et d’egos. 
Chacun par ce qu’il est, par ce qu’il a vécu, par sa façon d’intégrer et de transmettre, élargit la conscience universelle. La rivalité entre les transmetteurs est à la mesure de l’estime de soi et de la confiance en la teneur du message véhiculé. 

Peu à peu, celle-ci s’estompe quand chacun prends conscience que sa valeur réside en ce qu’il est et non en ce qu’il fait. Comme nous sommes avant tout des canaux énergétiques, le moyen de diffuser l’info importe peu. 
Que l’on soit boulanger, facteur, PDG, guérisseur, enseignant, thérapeute...ce qui compte, ce sont les vibrations que nous portons. Ce n’est pas notre ego mais notre cœur à travers notre individualité, qui touche le cœur des gens.  
On prend de plus en plus conscience qu’il n’y a pas de véritable distance entre celui qui « enseigne » et celui qui reçoit, c’est un échange qui se créé. Comment peut-on imaginer vivre dans une société fraternelle si la relation aux autres reproduit un schéma patriarcal ?

samedi 28 septembre 2013

Suivre ses propres envies, ses désirs, sa guidance personnelle...


Thaïs Lovinja*


Les conférences sont si nombreuses et variées que je suis encore dans l’excès et la course pour en écouter le maximum. Pourtant deux ou trois fois, je me suis dit, "fais confiance à ta guidance qui va te mener vers celles dont tu as le plus besoin". Il est bon de s’informer, de connaître le point de vue des autres mais il ne faut pas en oublier ses propres besoins et son système personnel de guidance. Puis ce matin, je me suis dit que j’avais encore trop tendance à me juger, me dévaloriser, à voir uniquement le côté sombre des choses. En tout, il y a du "bon" et du "mauvais" et j’ai la fâcheuse habitude comme la plupart des gens, à ne pas être assez objective. Le jugement dont je parle c’est le fait de filtrer sa vision au travers de son vécu, de ce que l’ego a retenu des expériences malheureuses du passé et non de son cœur. On ne peut connaître la vérité d’une situation à moins de libérer toute notion de bien et de mal à son sujet. Cette vision de l‘ego qui répond à l’instinct de survie n’est pas mauvaise en soi mais elle nous amène trop souvent à interpréter de façon erronée. 
Toute qualité porte son défaut et l’inverse est aussi vrai. 
Le souci de perfection peut faire basculer vers le besoin de performance et nous faire oublier l’essentiel en nous attachant sur un détail tout en nous collant la pression. L’empathie peut nous amener à oublier de respecter nos limites et ainsi on finira par se sentir lésé. A l’inverse, la colère canalisée, accueillie peut nous aider à respecter nos besoins et à agir, aller de l’avant puisqu'une fois transmutée, elle se transforme en énergie de vie, en audace. Tout dépend de l’intention et de l’équilibre.

vendredi 27 septembre 2013

Gratitude pour tout ce que je suis



Facebook "Wild woman sisterhood"

L’écoute des conférences et le blog me permettent en ce moment de réaliser beaucoup de prises de conscience et la réalité de la guidance permanente de l'âme. On dirait que le fait d’associer un événement à priori pas traumatisant de l’enfance, à un comportement limitant ou négatif, d’aujourd’hui, permet de trouver un genre d’équilibre intérieur. En tous cas c’est un mieux être certain qui en découle. C’est ce qu’on appelle conscientiser. Certainement qu’il se produit un soulagement intérieur du fait de voir clairement quelque chose en soi et de le faire avec compassion. En répondant à un commentaire de Maa, hier, j’ai revu une scène très souvent vécue dans mon passé et j’ai compris que c’est là que j’ai associé l’idée que de montrer son amour par des gestes, l’exprimer sans retenue, amenait à être ridiculisé. Je vais réécrire ce que j’ai mis dans le commentaire pour simplifier les choses. Je précise que je ne cherche pas à nourrir la victime, à me faire plaindre...je témoigne simplement de la façon dont nous créons des croyances dans notre enfance et comment celles-ci forment peu à peu notre ego. Nous sommes si fragiles entre 0 et 7 ans et incapables de gérer nos émotions, de les traiter avec sagesse, que notre intellect conclue bien vite ce qui constituera des vérités qui nous guideront toute notre vie d’adulte. Et à moins d’en prendre conscience, nous agirons à partir de ce personnage intérieur et de ses convictions. C’est marrant mais en écrivant le personnage, j’ai fait une faute de frappe et l’ai écrit ainsi : personnange ! Il n’y a pas de hasard, mon âme tient à ce que je précise aussi quelque chose de fondamental ;