Il est 7h45 et je suis encore à moitié endormie en me mettant au clavier. Une nuit sans la compagnie des chats et dont le dernier rêve se terminait par ces quelques mots : « Ton cœur, c’est tout ».
J’ai visionné une nouvelle conférence et ça m’a amené à réfléchir sur la façon de chacun de porter son message. Finalement, la plupart des chercheurs de vérité arrivent à la même conclusion ; les seules qui soient communes sont l’essence de la source père mère en chacun, les lois universelles et le caractère multidimensionnel de l’individu unique faisant partie du grand tout. L’un multiple dans l’unité infinie.
Il y a autant de façons de parler de ces vérités qu’il y a de cœurs et d’egos.
Chacun par ce qu’il est, par ce qu’il a vécu, par sa façon d’intégrer et de transmettre, élargit la conscience universelle. La rivalité entre les transmetteurs est à la mesure de l’estime de soi et de la confiance en la teneur du message véhiculé.
Peu à peu, celle-ci s’estompe quand chacun prends conscience que sa valeur réside en ce qu’il est et non en ce qu’il fait. Comme nous sommes avant tout des canaux énergétiques, le moyen de diffuser l’info importe peu.
Que l’on soit boulanger, facteur, PDG, guérisseur, enseignant, thérapeute...ce qui compte, ce sont les vibrations que nous portons. Ce n’est pas notre ego mais notre cœur à travers notre individualité, qui touche le cœur des gens.
On prend de plus en plus conscience qu’il n’y a pas de véritable distance entre celui qui « enseigne » et celui qui reçoit, c’est un échange qui se créé. Comment peut-on imaginer vivre dans une société fraternelle si la relation aux autres reproduit un schéma patriarcal ?