samedi 24 août 2013

La peur d’aimer


Eder Muniz


Les thèmes que j’ai eu à revisiter, ces derniers temps, m’amenaient toujours plus loin dans l’affirmation de soi. Les situations me montraient la nécessité d’oser dire les choses. C’est la peur d’être rejeté, incompris qui empêche de le faire. On en revient toujours au même principe de base ; seul l’amour de soi, l’acceptation de tout ce qui nous traverse où demeure enfoui en soi depuis des siècles, libère de toutes peurs.
Tant qu’on croit que dire ce que l’on pense, c’est être égoïste, on ne fait que nourrir les peurs, les rôles de victime, de bourreau ou de sauveur. Une personne qui se croit victime aura tendance à agresser pour prévenir une éventuelle attaque. Elle se sentira obligée de se situer en défenseur face à l’injustice. Ou encore à se laisser écraser. Tant qu’on n’est pas suffisamment dans l’amour inconditionnel de soi, on est coincé dans ces schémas. On ne fait que passer d’un rôle à l’autre selon notre degré d’amour de soi. Je peux le dire pour l’avoir vécu mais j’avoue que la suite...Que se passe-t-il quand on sort de ce triangle ? Là, il est indispensable d’avoir une grande foi en la bienveillance de la vie, au divin en soi et aux lois universelles. En fin de compte, la notion de bien et de mal n’est pas appropriée, il s’agit plutôt de deux voies ; celle du cœur ou celle de la peur. Le cœur ne mentalise pas et pour cette raison, on ne peut prévoir ce que c’est que de vivre à partir du cœur, on ne peut que s’abandonner en confiance. L’expérience humaine amène à voir, ces deux chemins et à choisir celui qu’on veut emprunter. Soit réagir comme avant dans la sécurité relative du « connu », soit plonger dans l’inconnu en tenant sa peur par la main. Tant qu’on n’a pas regardé une peur en face et qu’on ne sait pas que celle-ci est naturelle et inoffensive, on tourne en rond dans son agoraphobie. C’est tout à fait normal d’avoir peur de l’inconnu puisqu’on ne sait pas ce qu’il nous réserve. Lâcher la peur de la peur est une première étape nécessaire pour oser avancer. Mais, nous avons ce courage en nous.

Savoir poser des limites...en douceur



Kapakan


Ma façon de concevoir l’humain divin et d’en parler est totalement enfantine, simple. Si une part de nous, celle qui est reliée à  la source nous a créé dans le but de faire l’expérience de l’amour dans la chair, tout ce qui à trait à celle-ci est donc sacré. Dans cette optique, il n’y à rien que nous fassions qui soit bon, mauvais ou encore inutile. Si cette part créatrice de notre être est divine, elle est donc omnisciente, omnipotente et omniprésente. Il n’y a donc pas à la chercher ailleurs qu’en soi ni à douter de la pertinence des choix d’incarnation, de notre famille, le contexte dans lequel nous sommes nés. Pour retrouver notre vraie nature, qui nous sommes réellement, nous n’avons qu’à libérer tout ce qui ne nous appartient pas. L’éducation, les croyances des autres, celle que nous avons cru être nôtres mais qui en fait nous permettaient juste de nous sentir acceptés ou du moins non rejetés. Dès lors que l’on porte un regard amoureux sur soi, peu à peu on se libère du regard de l’autre et il devient plus aisé de se faire confiance. Le secret, c’est d’accepter tout ce que nous sommes et tout ce qui est puisque ce qui est, nous montre seulement ce que nous sommes en dedans. Je parle de secret parce qu’il y a un immense pouvoir dans l’acceptation. Ce lâcher prise du mental nous permet d’accéder à l’intelligence du cœur celle qui nous ouvre à notre âme, notre aspect divin. Nous sommes parfaits en tous points puisque l’aspect divin l’est par nature, par essence et puisque l’humain que nous sommes, rempli totalement son « contrat » dès qu’il cesse de rejeter une part de lui-même si infime soit-elle.
Pas grand-chose de nouveau pour la théorie mais c’est dans la mise en pratique que ça se corse. Au début de mon parcours, je n’ai fait que ressentir la véracité de ces propos puis à mesure que j’ai expérimenté, j’ai constaté l’efficacité de l’application de l’amour inconditionnel de soi.
La façon dont nous nous traitons créé notre quotidien et influence directement le comportement des autres à notre égard.
Bon, je vais aller repiquer les plans de salade envoyés en colissimo par ma mère ! Merci mum de m’avoir transmis la passion du jardin, de la terre et ainsi de me donner l’opportunité de trouver mon essence véritable ainsi que mes origines ancestrales. Merci pour qui tu es, pour ta sagesse terrienne, ta simplicité, ton authenticité, même ta froideur apparente qui m’a permis de me tourner vers l’intérieur et de chercher l’autonomie affective. Tout est parfait !

jeudi 22 août 2013

C'était juste rock'n'roll!



 
N. Bukanova
Depuis ce matin ou plutôt depuis hier après midi, je suis colère ! Colère face au jeu de la victime qui se rejoue intérieurement, face aux frustrations vécues par mon corps physique, face au constat que des peurs subsistent. L’impatience, le ras le bol de devoir regarder en profondeur et libérer ce que j’ai l’impression d’avoir déjà offert cinquante mil fois à la source. Je tombe encore dans le piège de l’identification à tout ce merdier intérieur. Bien que ce soit énormément rafraîchit, il reste des résidus de peur et je me dis que le meilleur truc à faire et d’accepter que la peur sera toujours présente et voir son côté positif : "l’annonce de quelque chose de nouveau", ça tombe bien, je ne demande que ça ! 
Bon, Lydiouze, plutôt que de râler, remercie tes corps pour tous les progrès accomplis. 
Tu vois ce qui se passe et réussi à prendre le recul nécessaire pour avoir une vision plus claire de la situation. Voir comment ça fonctionne en dedans c’est ne plus en être l’acteur qui subit mais le spectateur. La prochaine étape sera d’en rire, tu t’en approches lentement mais sûrement. Pour ce qui est du rôle de la victime, il semble que sa disparition soit impossible. En fait, c’est un des nombreux personnages que l’ego peut jouer et là encore, une potentialité plus ou moins active à laquelle il s’agit de ne pas s’identifier afin de ne plus la nourrir. Il faut que j’arrive à comprendre que chercher à transformer l'ego n'est pas le propos mais qu’il suffit de ne pas m’identifier à tous les rôles qu’il est capable de jouer.

mercredi 21 août 2013

"L'envie de plaire et de s’adapter", message du Collectif Ashtar reçu par Simon Leclerc





Salutations à vous, chers enfants de la Terre.

Il nous fait plaisir de nous présenter ici et maintenant et de venir vous rencontre chères Âmes. Nous vous connaissons et savons qui vous êtes. Nous comprenons les défis que vous traversez au quotidien, car l’Être d’amour que vous êtes est en continuelle évolution. En même temps, un aspect de vous réclame de votre part qu’il y ait une compréhension et un regard amoureux posé sur les blessures et les blocages que vous rencontrez dans la matière. Être son propre grand frère ou grande sœur dans l’incarnation est au cœur du processus évolutif sur Terre.

Beaucoup d’Êtres humains ont de la difficulté à reconnaître qui ils sont, à se reconnaître en tant qu’Être d’amour faisant partie d’un Univers uni. Ils ont l’impression que pour se reconnaître, ils doivent d’abord être reconnus par les autres. Cela est naturel en soit, puisque socialement, la reconnaissance de soi débute par un accueil inconditionnel de tout Être dès sa petite enfance de la part de ses parents. Il apprend alors qu’il sera aimé, peu importe ses choix et les qualités qu’il exprimera dans sa vie.

Pas d'idée de titre





J’ai remis un peu d’ordre dans mon emploi du temps en me couchant relativement tôt hier soir, ce qui m’a permis de me lever à 5h30. Il faut dire que le voisin qui rentre toutes les nuits vers 4h me perturbe un peu puisque ça me réveille. Il ne se gêne pas pour claquer les portes en pleine nuit, maintenant qu’il travaille ! Il a repris un restau en ville, alors il se la pète et se croit tout permis. Remarque ça n’est pas nouveau. Même si mon comportement est puéril, je me lève et j’en fais autant. Enfin, je ne me gêne pas pour freiner mes gestes. Je dis ça mais il n’entend sûrement rien puisque je suis assez discrète malgré tout. Je prends ça comme l’occasion de me lâcher, d’apprendre à oser, sans pour autant écraser l’autre. J’ai vraiment du mal à concevoir qu’on ait besoin d’être bruyant pour se sentir exister. Une blessure de rejet doit le titiller. Bon, j’ai encore passé quelques temps à lui accorder de l’attention ! Il est clair qu’il me renvoie quelque chose qui est en moi mais j’y vois plus le fait d’oser être. Du moins oser être, sans culpabiliser, sans se dire que je suis exubérante puisque ça n’est pas le cas. On peut dire que je suis assez « spéciale », que je ne passe pas inaperçue mais je ne suis pas dans l’excès. Enfin, de mon point de vue parce que pour les gens de la génération de ma mère, par exemple, je suis quelqu’un d’extravagante ! Tout ça n’est que la trace de la peur d’oser être soi-même et certainement le besoin de se distinguer de la masse. Ce n’est pas un défaut en soi si ça ne pousse pas à écraser ou nier les autres, leur droit d’être eux-mêmes. Comme le dit Lise Bourbeau, nous portons tous des blessures en notre âme.

Développer son autonomie affective, selon Lise Bourbeau



Visoflora

Je suis en train d’écouter une conférence de Lise Bourbeau qui parle de la dépendance affective et je reviens à l’acceptation de ce qui est, par rapport aux cachets. Elle m’a convaincue de continuer dans l’acceptation de ce que je suis et de ce qui est. 
Ce qui suit est la transcription littérale de la partie concernant les raisons de la dépendance :
-Pourquoi vouloir lutter contre une dépendance est une forme de déni.
-Les blessures qui sont cachées derrière les dépendances.
-Le processus de guérison qui permet de guérir les blessures de l‘âme.
J'ai ajouté quelques commentaires en italiques.

mardi 20 août 2013

"L’Énergie de Guérison" Par Murielle Robert



Avec deux jours de retard, voici donc le texte écrit par Murielle, le 24 février de cette année. D'après mes calculs selon ses explications, dimanche était aussi sous l'énergie du "14". La vibration étant valable pour la semaine entière, il n'est donc pas trop tard pour bien faire. J'avoue que de constater qu'il reste encore des trucs à guérir, me pèse un peu. L'ego n'aime pas ce genre de constat et la patience et la persévérance sont indispensables. En même temps, vouloir comprendre le masculin et le féminin, puis la sexualité sacrée ne peut qu'amener à sonder les profondeurs et y découvrir des blessures mais aussi des trésors! Un truc positif, c'est que je ne doute plus de ma foi et du soutien de l'âme, de la source, des anges, des archanges... Alors! c'est déjà un immense progrès!