|
Brian Christensen images Corbis |
Je viens
d’aller faire un tour sur le site « Les chroniques d’Arcturius » où j’ai
trouvé des articles en résonance et en synchronicité avec ce que je vis. Je
repense aux liens familiaux et les souffrances qu’ils génèrent quand on se sent
étranger. La meilleure tac-tic à adopter est celle du pardon. C’est parfois
difficile pour la personnalité humaine, alors demander à sa présence divine de s’en
charger est une alternative tout aussi valable. Il est certain que si la
personnalité humaine arrive à ce pardon, elle en sera grandie, fortifié et aura
compris bien des choses concernant les liens karmiques. Cependant, les
ressentiments, la colère, la tristesse, les blessures qui sont dans l’âme et
que la famille réveillent, doivent être vues, reconnues et libérées. Comme j’ai
encore beaucoup de colère vis-à-vis de ma sœur, j’ai demandé ma présence divine de se charger de la pardonner
au niveau de l’âme, le temps que je libère toute la charge émotionnelle
relative aux années de souffrances endurées. Il est vrai que j’avais plutôt
pointé mon père dans le rôle de bourreau mais ma sœur a endossé aussi ce
costume qui a laissé beaucoup de traces en moi, qui se répercutent dans la
relation aux gens de mon âge. Ceci explique ma difficulté à trouver ma place
dans la société, à me situer vis-à-vis de mes contemporains. Comme j’ai
pardonné mes parents et libéré les souffrances et émotions correspondantes, ma
relation aux aînés, aux personnes âgées est relativement saine. Le fait d’avoir
coupé énergétiquement avec les parents tout autant que karmiquement, m’a permis
de retrouver des âmes sœurs qui remplissent les rôles parentaux. Il restait
néanmoins ce paquet émotionnel relatif à la relation à ma sœur, trop longtemps
considéré comme mineur mais qui en fait, reste un gros handicap. Ma
consommation passée de drogue y est fortement liée. A mesure que je sors de ce
réflexe, les choses s’éclairent. Là encore, le rituel qui consiste à couper les
liens karmiques avec elle a aussitôt eu pour effet de me libérer et de voir qu’en
fait une âme sœur retrouvée depuis cet hiver, jouait parfaitement ce rôle.
Nous
choisissons notre famille biologique pour guérir les blessures que le contexte
spécial fera ressortir puisque les liens karmiques sont chargés. Puis, nous
retrouvons notre famille d’âme qui pallie totalement les manques éventuels
jusqu’à ce que nous trouvions notre complétude. Les relations sont basées sur l’amour
inconditionnel, pas d’attente, pas d’attache, pas de passé négatif commun, que
du plaisir de partager et d’échanger. Ce terrain est tout à fait favorable à la
reconstruction individuel, la guérison et c’est un excellent moyen de retrouver
l’estime de soi. Ce n’est pas non plus le hasard qui nous met en relation avec
ces âmes, c’est le miracle du pardon, de l’amour qui le permet.