dimanche 11 août 2013

En avant pour le changement !




Ce matin, tout va de travers ! Je me dis que c’est normal puisque je libère la violence de l’énergie masculine distorsionnée en même temps que la dépendance aux cachets. Je n’en peux plus de vivre derrière ce masque de « tout va bien », « tout est parfait » quand à l’intérieur, c’est le chaos. Les énergies bloquées, incomprises et ma façon puérile de croire que je les canalise par la prise de ces médocs est devenu insupportable. Comme je me suis habituée à exprimer peu à peu mes émotions sans les falsifier, comme je m’autorise à être parfois de mauvais poil et que mon entourage est aussi habitué à ces sautes d’humeur, je me dis que je peux me permettre de lâcher ce qui me fait paraître cool de 8h à 12h. 
Le matin, sous l’effet de ces médocs, un semblant de paix intérieure m’habite et je suis dans mon monde, protégée par l’apport d’endorphines chimiques. Puis, quand l’effet des cachets disparaît, je me retrouve à être à peu près moi-même et bien souvent très irritable. Je ne m’enferme plus chez moi comme je ne crains plus le regard extérieur. Le fait de s’aimer sans conditions, de se donner l’amour, autrefois recherché par la reconnaissance extérieure, me permet de ne plus me soucier de l’approbation des autres. Evidemment je ne suis pas non plus à éclabousser l’entourage avec mes colères mais au moins, je ne me les cache plus et ne culpabilise plus si je n’ai pas envie de sourire. Je les accueille quitte à exploser le temps de la montée puis une fois calmée, je scanne mon corps physique pour trouver où ça coince.




Il y a les allers et venues dans les différentes dimensions selon les énergies reçues de la source, selon les pensées que je nourris et il y a aussi ces variations énergétiques dues à la prise de médocs. C’est déjà perturbant de changer d’état d’esprit naturellement alors en rajouter par la prise de produits chimiques...
J’ai établi un genre de façon de faire, de protocole,  dans ce processus de sevrage que j’ai déjà tenté maintes fois.
Je commence la journée, depuis quelques temps, par une connexion à la terre mère et au ciel en ayant préalablement appelé mes chakras à s’aligner de façon à ce que les énergies masculines et féminines s’embrassent en chacun d’eux et que mon cœur en soit le directeur. Puis je fais une séance d’EFT que j’adapte selon le ressenti, les pensées nourries sur le moment. Par exemple, ce matin, ça sera : « Même si je crois devoir être parfaite et même si j’explose intérieurement, je m’aime infiniment, je m’accepte comme je suis et je me pardonne. »

Encore barrée dans mes pensées, j’ai laissé la chienne sortir alors qu’elle est en chaleur ! Je me suis énervée sur moi-même et j’ai aussitôt rectifié en me pardonnant.
Les cachets forment un genre de carapace qui voile des émotions enfouies qui se montrent peu à peu. Le sentiment d’exclusion vis-à-vis de ma famille, le rejet que je vis depuis l’enfance à cause du fait d’être différente, resurgissent. Tout comme le sentiment d’injustice que ça entraîne, la colère et la tristesse qui en résulte. Colère envers moi-même pour cette différence. Maintenant que je sais que c’est ma force, puisque ce qui m’éloigne d’eux, c’est la connaissance de mes origines divines, je peux accueillir et libérer ces vieux sentiments qui n’ont plus lieu d’être. Je console l’enfant intérieur qui porte ces blessures passées afin qu’elles soient désactivées. Je m’adresse aussi à mon âme qui porte depuis de nombreuses vies, les blessures de rejet, d’abandon, de trahison, l’autorisant à libérer les émotions correspondantes, que j’offre à ma présence divine. 


Hier soir, j’ai appelé ma famille galactique à se manifester afin de pallier le sentiment d’être étrangère au sein même de ma famille biologique. En effet, j’ai téléphoné à ma mère, pensant qu’on était dimanche et comme ma sœur est en visite chez elle, pour une semaine, j’ai été un peu blessée de ressentir leur proximité et leur complicité. Vexée d’avoir donné des clefs de mieux être à ma mère et à ma sœur, pour qu’elles puissent apprécier ce moment et d’en être exclue. Le sentiment de ne plus servir à rien maintenant alors que la semaine dernière, l’une comme l’autre sollicitaient implicitement mon aide, m’a plongé dans l’amertume.
Cette nuit, l’appel à ma famille galactique a été entendu et au réveil, je me souviens d’un message d’une femme qui me rappelait ce qu’ils faisaient de l’autre côté pour m’aider. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir mis sur le tapis l’idée du couple mais la solitude me pèse en ce moment. Présence divine, viens remplir ce vide intérieur afin que je retrouve l’autonomie affective et que je puisse me souvenir que ces sentiments sont là uniquement pour me rappeler de réaliser l’unité intérieure et de créer le contact avec l’extérieur. Vouloir se sentir complet peut éloigner du monde or ce n’est pas le but de cette vie ni celui de mon âme.
Je vais au jardin seule puisque la chienne a fait son tour. Heureusement, elle est revenue assez vite ce qui me laisse croire qu’elle n’a pas croisé de mâle. J’ai commencé à m’énerver quand j’ai vu qu’elle était partie puis après m’être engueulée puis pardonnée, je me suis dit « tant pis si elle se retrouve pleine, j’aviserais en temps voulu ». Elle était à la porte 2 minutes plus tard, la truffe dans la gamelle des chats !
J’espère que je vais arriver à gérer les montées de colère et mettre un peu plus de tendresse dans mes gestes qui sont d’une rare brutalité. J’y vois l’énergie yang négative qui cherche à s’exprimer mais comme je ne me prends pas à son jeu, que je me contente de constater ce qui est, la charge est libérée.



Finalement, la colère est passée, j’ai utilisé l’énergie pour déboucher l’arrivée d’eau afin d’arroser. Le fait d’avoir pu me débrouiller seule, sans m’énerver ni gueuler et d’avoir même été complimentée à demi-mot par le voisin de jardin, m’a motivée à continuer d’appliquer la technique du lâcher prise des émotions. Je suis allée chercher la chienne afin qu’elle profite de la fraîcheur pour être dehors. C’est assez stupide de la « punir » d’avoir suivi son instinct et profité de mon inattention pour se faufiler en douce par la porte entre ouverte. J’avoue qu’en ce moment, le fait qu’elle m’énerve avec ses chaleurs qui n’en finissent pas, me reflète assez  l’agacement que j’ai vis-à-vis de mon corps mental qui ne cesse de cogiter, de ressasser et de vouloir m’embarquer dans des films de science fiction, des scénarios de victime, des films à trois francs cinquante...
Je ne tombe pas dans le piège mais je suis obligée de le calmer fermement avant de le rassurer. J’ai encore anticipé en vain puisque la matinée a été plutôt agréable et l’image que m’a renvoyée le voisinage est assez positive. J’ai troqué des fraises contre des poireaux avec un voisin et donné la cueillette d’hier à un autre qui a osé m'en demander pour ses petits enfants. Les relations deviennent agréables et de plus en plus familières. Ma façon d’être nature, cash et simple a contaminé tout le monde. C’est apréciable de sentir que l’entourage se lâche. Nous avons prévu de faire une soirée apéro-buffet-bal, vendredi soir. Je vais faire des affiches pour le quartier, enfin les deux bâtiments et m’occuper des glaces composées que je me régale à confectionner. Je mettrais quelques bouquets de fleurs sur les tables, un Dalhia et des petites marguerites par verre et préparerais une compilation de morceaux de musique que j’aime. Comme mes goûts sont particuliers, je ferais en sorte de choisir des titres écoutables pour tous. Tout le monde est invité et j’espère que l’ambiance sera plus festive que pour l’anniversaire d’Allister le seul gamin du quartier. Enfin, plus maintenant puisque la « communauté » s’est agrandie d’une petite fille née cette semaine. Il va devoir apprendre à partager puisque c’est sa nièce. C’est marrant parce que l’appart où habite ce bébé est celui dont l’ancien locataire est décédé. Cette fois-ci, nous allons mettre les tables en « U » pour que ce soit plus convivial. 


Je commence à m’intégrer de plus en plus dans ce groupe de personnes dont chacun est un miroir particulier qui me montre mes défauts. Je sais ce qu’il me reste à libérer simplement en constatant ce qui m’agace le plus chez eux. Quand je serais en paix avec chacun, ce sera le signe de l’équilibre et de l’harmonie intérieurs. J’ai confiance en ma capacité de guérir totalement même si ça peut sembler inaccessible pour la majorité des gens. 
En fait, la première chose à considérer, c’est si on veut réellement changer, si on est prêt à lâcher le passé, à se défaire de tout ce qui jusqu’alors, constituait un genre de cadre sécurisant. Se libérer du connu, comme dit Krishnamurti. Bien que l’on puisse se sentir à l’aise dans des habitudes et même si elles sont rassurantes, l’ennui se manifeste tôt ou tard. C’est le signe qu’il est temps de faire le bilan de sa vie afin de déterminer ce que l’on veut créer. Toutefois, je ne crie pas victoire trop tôt, comme j’ai souvent tendance à le faire puisqu’une idée, un désir doit être entendu et approuvé par tous les corps avant que la réalité ne change concrètement. 
Merci à mon âme d’avoir préparé le terrain, de m’avoir dirigé vers les personnes dont la connaissance partagée me permet de construire des bases solides et de disposer d’outils concrets et efficace, pour effectuer ce changement. C’est une mise à nu totale qui va forcément amener au jour des ombres enfouies dans les profondeurs de l’inconscient mais comme je n’ai plus peur de moi, je suis assez confiante. En plus, selon la numérologie sacrée, les énergies sont propices au changement puisque la puissance de direction est à l'honneur.


Le fait de regarder ses peurs en face et de se rendre compte qu’elles ne sont finalement pas si consistantes que cela, est la découverte qui m’ouvre l’horizon et me donne une grande espérance d’arriver à guérir totalement du passé proche et plus lointain. Tant que je craignais mes propres émotions, tant que je ne savais pas comment les gérer, toute tentative de guérison était vouée à l’échec puisque je me retrouvais vite submergée. J’essayais de changer en luttant contre mes peurs, en reniant mes ombres qui ne faisaient qu’amplifier. J’y perdais la santé et l’espoir, retombant dans le rejet de soi, la culpabilisation. J’ai suffisamment de preuve de l’efficacité de l’amour inconditionnel de soi, d’outils pour arriver à l’amplifier et de connaissance de soi pour me passer de soutien extérieur. Cette camisole chimique n’a plus vraiment de raison d’être. Seules quelques peurs lui donnent sa puissance. Ces peurs étant reconnues et libérées au fur et à mesure qu’elles se manifestent, tout espoir est permis. Je suis consciente que ça va demander de l’attention, de la constance et de la patience mais je ne me fixe pas d’objectif. Je fais comme si c’était un jeu de connaissance de soi, une recherche de trésors cachés par l’ancienne façon de concevoir la vie et surtout l’ancien moi. 
Pas de but donc pas d’attente, néanmoins, je me donne la direction, un sens, une orientation. Vers plus de liberté, plus d’autonomie, de respect de soi et d’authenticité. Plus je cherchais à m’améliorer et plus j’allais à l’inverse de mon désir. Je me rends compte que l’acceptation de soi m’a amené naturellement et facilement à changer certains comportements. Je me passe très bien de viande sans que ce soit une frustration. Je n’ai pas cherché à devenir végétarienne ni à m’en priver, je fais selon mon envie et il s’avère que ça ne me dit rien. Le contexte s’y prête facilement puisque je peux me nourrir au jardin mais je ne me projette pas dans le futur.  
Bon, c’est l’heure de la sieste, de faire une pause.  

Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr