Voici un texte que je trouve très intéressant et qui résonne parfaitement avec ce que je crois. Comme il fait 13 pages, je le publierais en trois parties. Ne vous embêtez pas à copier-coller, vous aurez le lien pour télécharger le texte intégral en format PDF, à la dernière publication. Bonne lecture et belle ouverture de cœur et d'esprit...
MANIFESTE
POUR UNE NOUVELLE SPIRITUALITÉ
POUR UNE NOUVELLE SPIRITUALITÉ
par Yann
Thibaud
extraits
de « L'éveil de l’humanité (L'écologie intérieure 3)
Voilà
presque deux siècles qu'au nom de l'idéologie du progrès, la société
occidentale (aujourd'hui étendue à la planète entière) a cru trouver le bonheur
et le sens de l'existence, dans une production et une consommation sans limite
de biens et de produits, jusqu'à l'épuisement programmé des ressources de la
Terre qui accueille l'humanité. Sortir de cette impasse suicidaire implique de
transformer radicalement nos modes de vie et de pensée.
C'est pourquoi la crise généralisée que nous traversons n'est pas seulement économique, financière, énergétique ou politique : elle est d'abord structurelle, culturelle, civilisationnelle et (osons le mot) spirituelle ; elle est la conséquence d'une idéologie absurde, réduisant l'être humain à un agent économique, sorte de créature robotique ayant pour seule finalité de produire et consommer, niant par là sa dimension affective, sensible, intuitive et idéaliste ; elle signe le désastre du matérialisme, l'échec d'un monde dédié au culte du profit, la fin d'une illusion, mais aussi peut-être la naissance d'un monde différent, plus sage, plus heureux et plus libre, comme la métamorphose de la triste chenille en somptueux papillon.
C'est pourquoi la crise généralisée que nous traversons n'est pas seulement économique, financière, énergétique ou politique : elle est d'abord structurelle, culturelle, civilisationnelle et (osons le mot) spirituelle ; elle est la conséquence d'une idéologie absurde, réduisant l'être humain à un agent économique, sorte de créature robotique ayant pour seule finalité de produire et consommer, niant par là sa dimension affective, sensible, intuitive et idéaliste ; elle signe le désastre du matérialisme, l'échec d'un monde dédié au culte du profit, la fin d'une illusion, mais aussi peut-être la naissance d'un monde différent, plus sage, plus heureux et plus libre, comme la métamorphose de la triste chenille en somptueux papillon.
Notre
potentiel oublié
Les
peuples qui nous ont précédés et qui eurent au moins le grand mérite de nous
léguer une planète habitable, n'étaient pas, quant à eux, des obsédés de la
croissance et du pouvoir d'achat. Leurs centres d’intérêts étaient d'une toute
autre nature : ils se passionnaient pour des questions mystiques et
métaphysiques et entreprirent, par de multiples voies, de connaître et
développer les aptitudes et potentiels de la conscience et de l'esprit.
Aussi, sur tous les continents et dans toutes les cultures, peut-on trouver le récit ou le témoignage d'êtres s'étant affranchis des limitations de la conscience ordinaire et faisant montre de qualités et capacités exceptionnelles : une joie et un amour constants et sans limite, une totale sérénité et un niveau élevé de discernement et de sagesse.
Aussi, sur tous les continents et dans toutes les cultures, peut-on trouver le récit ou le témoignage d'êtres s'étant affranchis des limitations de la conscience ordinaire et faisant montre de qualités et capacités exceptionnelles : une joie et un amour constants et sans limite, une totale sérénité et un niveau élevé de discernement et de sagesse.
Cet état
résultant d'un changement intérieur radical, se trouve qualifié par des mots
très variés : ainsi en Orient, on parle dans le bouddhisme d'éveil ou
d'illumination, dans l'hindouisme : de libération ou de réalisation, et dans
d'autres traditions (soufisme, taoïsme et même chamanisme) on trouvera des
termes équivalents ; en Occident, on recourt aux concepts quelque peu
différents de sagesse ou de sainteté, mais les états que ces divers mots
tentent de traduire, s'avèrent proches ou similaires, car ils constituent une
réalité universelle, un potentiel offert à tout être humain, quels que soient
sa culture, son origine ou son parcours.
Le
véritable bonheur serait-il donc l’Éveil ?
En quoi consiste-t-il exactement et comment en faire l'expérience ?
Comment reconnaître les « éveillés » ? Passent-ils devant une commission chargée de les évaluer, les authentifier et leur délivrer une certification ou une autorisation d'exercer ?
En quoi consiste-t-il exactement et comment en faire l'expérience ?
Comment reconnaître les « éveillés » ? Passent-ils devant une commission chargée de les évaluer, les authentifier et leur délivrer une certification ou une autorisation d'exercer ?
Il
n'existe heureusement pas de bureaucratie de l’Éveil. Le rayonnement, la bonté
et l'amour qui émanent des éveillés sont les seules sources de la fascination qu’ils
suscitent. Pour qui a eu la chance de les rencontrer ou même de les voir en
photo ou en vidéo (notamment par les livres et films d'Arnaud Desjardins), ce
qui frappe est d'abord la profondeur et l'intensité de leur regard, à la fois
doux et puissant, aimant et conscient.
L'amour que manifestent les éveillés a ceci de remarquable et d'inhabituel, qu'il touche chacun intimement et parfois de façon bouleversante, tout en étant parfaitement impersonnel, offert également à tous les êtres qu'ils rencontrent.
Cette manière d'aimer nous est la plupart du temps inconnue, tant elle diffère de ce que nous nommons généralement « amour », sentiment possessif, exclusif et jaloux, accordé à certains et pas à d'autres, susceptible de se muer, s'il est contrarié, en haine, mépris ou même indifférence.
L'amour ressenti par un être éveillé est au contraire patient, immuable, paisible et inconditionnel (accordé sans condition), parce qu'il ne dépend pas de l'autre mais de soi et résulte simplement de la joie d'être, de la reconnexion à la source intérieure et éternelle de sagesse et de bonté.
L'amour que manifestent les éveillés a ceci de remarquable et d'inhabituel, qu'il touche chacun intimement et parfois de façon bouleversante, tout en étant parfaitement impersonnel, offert également à tous les êtres qu'ils rencontrent.
Cette manière d'aimer nous est la plupart du temps inconnue, tant elle diffère de ce que nous nommons généralement « amour », sentiment possessif, exclusif et jaloux, accordé à certains et pas à d'autres, susceptible de se muer, s'il est contrarié, en haine, mépris ou même indifférence.
L'amour ressenti par un être éveillé est au contraire patient, immuable, paisible et inconditionnel (accordé sans condition), parce qu'il ne dépend pas de l'autre mais de soi et résulte simplement de la joie d'être, de la reconnexion à la source intérieure et éternelle de sagesse et de bonté.
N'étant
plus sujets aux projections, illusions et fantasmes qui altèrent généralement
le mental humain, ayant atteint un plan de conscience situé au-delà des
émotions aliénantes, ils perçoivent le réel avec clarté et précision, et s'y
adaptent d'instant en instant, avec aisance, naturel, grâce et fluidité.
Autrement
dit, ils improvisent constamment, ce qui ne manque pas de décontenancer ceux
qui ne s'autorisent pas pareille liberté. Leurs paroles, actes et décisions ne
se fondent pas sur l'application de principes, règles ou commandements, mais
sur la perception directe et immédiate de chaque situation et sur
l'appréciation intuitive de la meilleure conduite à tenir, pour le plus grand
bénéfice de chacun.
En
raison de la joie, l'énergie et la sérénité qu'ils émanent, les éveillés sont
souvent l'objet d'un immense respect, voire même d'une intense vénération,
pouvant aller jusqu'au culte de la personnalité.
Or l'adulation ou l’idolâtrie n'aide en rien à progresser sur la voie de l’Éveil. C'est même le contraire car, aussi longtemps que l'on mettra un autre être sur un piédestal en chantant ses louanges, on niera sa propre beauté et sa propre lumière, en les projetant sur son gourou de prédilection.
Or l'adulation ou l’idolâtrie n'aide en rien à progresser sur la voie de l’Éveil. C'est même le contraire car, aussi longtemps que l'on mettra un autre être sur un piédestal en chantant ses louanges, on niera sa propre beauté et sa propre lumière, en les projetant sur son gourou de prédilection.
Pourtant,
l’Éveil ne nous est pas inconnu : nous en avons tous eu des aperçus, ne
serait-ce que fugitivement, durant quelques minutes, heures ou semaines dans
des circonstances particulières, au cours d'un voyage, au plus fort d'une
relation amoureuse, pendant un intense épisode de création artistique ou durant
un séjour au cœur de la nature...
Il nous est ainsi tous arrivé de ressentir soudain et sans savoir pourquoi, une immense joie et une profonde paix, éprouvant le sentiment de la perfection de l'instant présent et d'être un avec le monde, l'univers et la vie, puis de perdre cette connexion, de refermer les portes du sublime et de retomber dans les illusions et limitations de la conscience ordinaire.
C'est pourquoi l'Éveil nous appartient et nous concerne tous : il existe en chacun à l'état latent ; il est notre nature véritable, notre identité ultime, essentielle et ineffaçable, qui ne peut nous être retirée, quels que soient nos torts, erreurs, défauts ou insuffisances.
L'Éveil n'est donc pas l'apanage, ni la propriété exclusive de quelques ermites en lévitation dans une grotte de l'Himalaya ou de gourous fameux, entourés de leurs nombreux disciples dans de vastes ashrams.
L'Éveil est le devenir et la vocation de l'humanité toute entière, notre rêve perdu, notre mission oubliée et la raison d'être de notre présence sur Terre.
Il nous est ainsi tous arrivé de ressentir soudain et sans savoir pourquoi, une immense joie et une profonde paix, éprouvant le sentiment de la perfection de l'instant présent et d'être un avec le monde, l'univers et la vie, puis de perdre cette connexion, de refermer les portes du sublime et de retomber dans les illusions et limitations de la conscience ordinaire.
C'est pourquoi l'Éveil nous appartient et nous concerne tous : il existe en chacun à l'état latent ; il est notre nature véritable, notre identité ultime, essentielle et ineffaçable, qui ne peut nous être retirée, quels que soient nos torts, erreurs, défauts ou insuffisances.
L'Éveil n'est donc pas l'apanage, ni la propriété exclusive de quelques ermites en lévitation dans une grotte de l'Himalaya ou de gourous fameux, entourés de leurs nombreux disciples dans de vastes ashrams.
L'Éveil est le devenir et la vocation de l'humanité toute entière, notre rêve perdu, notre mission oubliée et la raison d'être de notre présence sur Terre.
Dans les
milieux dits spirituels, l'Éveil est généralement conçu comme un évènement
grandiose, impressionnant, spectaculaire, réservé à quelques êtres prédestinés
et quasiment inaccessible au commun des mortels.
Cette conception élitiste et hiérarchique de l'Éveil, qui conduit à le placer en-dehors de l’existence quotidienne de chacun, hors de portée de la majorité des humains, ne correspond pourtant pas à la réalité : pour qui en a fait l'expérience concrète et effective, le processus d'Éveil revêt de multiples formes, différentes pour chacun : il peut être immédiat ou graduel, comporter des avancées et des reculs, des ombres et des lumières ; il est mystérieux, progressif, incontrôlable et imprévisible.
Le temps est venu, sans doute, de démythifier, désacraliser et démocratiser l'Éveil et de comprendre qu'il s'agit d'une possibilité universelle, chacun d'entre nous pouvant dès lors être légitimement qualifié d'éveillé en puissance ou en devenir, d'intermittent de l'Éveil comme il est des intermittents du spectacle.
Cette conception élitiste et hiérarchique de l'Éveil, qui conduit à le placer en-dehors de l’existence quotidienne de chacun, hors de portée de la majorité des humains, ne correspond pourtant pas à la réalité : pour qui en a fait l'expérience concrète et effective, le processus d'Éveil revêt de multiples formes, différentes pour chacun : il peut être immédiat ou graduel, comporter des avancées et des reculs, des ombres et des lumières ; il est mystérieux, progressif, incontrôlable et imprévisible.
Le temps est venu, sans doute, de démythifier, désacraliser et démocratiser l'Éveil et de comprendre qu'il s'agit d'une possibilité universelle, chacun d'entre nous pouvant dès lors être légitimement qualifié d'éveillé en puissance ou en devenir, d'intermittent de l'Éveil comme il est des intermittents du spectacle.
L'imposture
religieuse
Qui veut
connaître l’Éveil ou souhaite entamer une « démarche spirituelle », sera
généralement amené à s'adresser aux professionnels de la profession,
c'est-à-dire aux autorités connues et reconnues en la matière, revêtues, selon
le cas, de robes blanches, jaunes, rouges, brunes, noires ou même violettes.
L'enseignement prodigué consistera alors invariablement en une impressionnante accumulation de dogmes, doctrines, préceptes, rituels, interdits, observances et commandements, qu'il s'agira d'intégrer, réciter et appliquer, sans qu'à aucun moment, il ne soit question de s'interroger sur leur validité et leur bien-fondé.
L'enseignement prodigué consistera alors invariablement en une impressionnante accumulation de dogmes, doctrines, préceptes, rituels, interdits, observances et commandements, qu'il s'agira d'intégrer, réciter et appliquer, sans qu'à aucun moment, il ne soit question de s'interroger sur leur validité et leur bien-fondé.
Aussi,
loin de se libérer du fardeau des réflexes émotionnels et idées préconçues (qui
constituent le principal obstacle sur la voie de l’Éveil), on en adoptera de
nouveaux et l'on ajoutera ainsi un manteau d'aliénation de plus, sur ceux si
nombreux déjà existants.
Et en s'efforçant d'adopter le comportement souhaité, pour être conforme aux exigences de la nouvelle idéologie que l'on aura adoptée, on ne fera que s'éloigner encore davantage de son inspiration personnelle, de sa sagesse spontanée et de sa liberté d'esprit, de parole et d'action.
Et en s'efforçant d'adopter le comportement souhaité, pour être conforme aux exigences de la nouvelle idéologie que l'on aura adoptée, on ne fera que s'éloigner encore davantage de son inspiration personnelle, de sa sagesse spontanée et de sa liberté d'esprit, de parole et d'action.
Car la
logique suivie par les traditions religieuses et spirituelles, s'avère toujours
la même, fondée sur l'idée que l'être humain est inapte à déterminer par
lui-même la bonne manière de vivre, et qu'il doit par conséquent appliquer les
idées et pratiques, que des autorités supérieures, supposées plus sages et
éclairées que lui, auront établies et élaborées à sa place et pour son bien :
aussi les dogmes et doctrines lui prescrivent-ils quoi penser, les prières et
livres saints quoi dire et les rituels et commandements quoi faire.
Comment
pourrait-on devenir libre, en renonçant à sa souveraineté et en abdiquant
systématiquement de son aptitude à exercer cette même liberté ?
Ne pourrait-on imaginer une autre forme de spiritualité, non-religieuse, non-superstitieuse et non-dogmatique, fondée non plus sur le sacrifice, l'obéissance et la répétition de formules toutes-faites, mais sur le plaisir, l'expérience personnelle et l'autonomie de pensée ?
Ne pourrait-on imaginer une autre forme de spiritualité, non-religieuse, non-superstitieuse et non-dogmatique, fondée non plus sur le sacrifice, l'obéissance et la répétition de formules toutes-faites, mais sur le plaisir, l'expérience personnelle et l'autonomie de pensée ?
L'histoire
des spiritualités montre bien que les êtres les plus évolués et éveillés, de
Socrate à Krishnamurti en passant par le Bouddha, Tchouang-Tseu ou le Christ,
furent chaque fois considérés comme des hérétiques et des dissidents par les
autorités de leur temps, parce que, du fait même de leur Éveil, ils osèrent
remettre en cause les croyances et idées alors communément admises.
Le Bouddha par exemple, insatisfait des enseignements de ses maîtres de méditation, décida, peu avant son illumination, de ne se fier qu'a sa propre expérience et de découvrir par lui-même la vérité ultime.
Le Bouddha par exemple, insatisfait des enseignements de ses maîtres de méditation, décida, peu avant son illumination, de ne se fier qu'a sa propre expérience et de découvrir par lui-même la vérité ultime.
Ainsi
est-il possible d'aborder et de vivre les processus spirituels et états
d'expansion de conscience, de manière libre et autonome, en-dehors du carcan
étouffant et aliénant des dogmes et des rituels.
Or cette démarche est précisément celle de l'expérimentation scientifique, dont le principe est d'étudier le réel sans tabou, interdit ou préjugé.
Science et mystique, rationalité et spiritualité sont ainsi deux domaines, approches ou démarches, non seulement conciliables et compatibles, mais encore complémentaires et intimement liées, comme l'ont montré par exemple les récents développements en physique quantique.
La spiritualité, l’Éveil et la connaissance de soi ont dès lors vocation à être réintégrés au sein du vaste édifice de la culture humaine, à ne plus être considérés comme des sujets tabous, mais à devenir un objet de recherche et de débat, à être étudiés, expérimentés et enseignés comme une discipline à part entière, de manière rigoureuse et approfondie, au même titre que les mathématiques, les langues ou la géographie.
Or cette démarche est précisément celle de l'expérimentation scientifique, dont le principe est d'étudier le réel sans tabou, interdit ou préjugé.
Science et mystique, rationalité et spiritualité sont ainsi deux domaines, approches ou démarches, non seulement conciliables et compatibles, mais encore complémentaires et intimement liées, comme l'ont montré par exemple les récents développements en physique quantique.
La spiritualité, l’Éveil et la connaissance de soi ont dès lors vocation à être réintégrés au sein du vaste édifice de la culture humaine, à ne plus être considérés comme des sujets tabous, mais à devenir un objet de recherche et de débat, à être étudiés, expérimentés et enseignés comme une discipline à part entière, de manière rigoureuse et approfondie, au même titre que les mathématiques, les langues ou la géographie.
Sortir
l'Éveil du ghetto des milieux spirituels, permet de lui redonner sa véritable
place, son enjeu réel, qui est de constituer le socle, la racine ou la
fondation des cultures et civilisations.
En effet, il suffit de considérer avec attention les chefs d’œuvres qui nous furent légués par les sociétés passées, en architecture, musique ou poésie par exemple, pour percevoir que leurs auteurs avaient manifestement atteint un haut niveau d’Éveil et d'évolution.
Et l'on pourrait multiplier les exemples, de Pythagore à Einstein en passant par Léonard de Vinci ou Victor Hugo, pour montrer que les grands esprits ayant marqué l'histoire des sciences et des arts, furent pour la plupart des intuitifs inspirés, mystiques et visionnaires, des explorateurs de la conscience autant que de la matière.
En effet, il suffit de considérer avec attention les chefs d’œuvres qui nous furent légués par les sociétés passées, en architecture, musique ou poésie par exemple, pour percevoir que leurs auteurs avaient manifestement atteint un haut niveau d’Éveil et d'évolution.
Et l'on pourrait multiplier les exemples, de Pythagore à Einstein en passant par Léonard de Vinci ou Victor Hugo, pour montrer que les grands esprits ayant marqué l'histoire des sciences et des arts, furent pour la plupart des intuitifs inspirés, mystiques et visionnaires, des explorateurs de la conscience autant que de la matière.
L'Éveil
est ainsi la source du savoir, la condition de l'esprit, l'origine du génie, la
puissance de la création.
C'est pourquoi l'Éveil est la patrie des artistes, philosophes, chercheurs et découvreurs, inventeurs, novateurs et révolutionnaires. Tous participent à leur manière, qu'ils en soient ou non conscients, à l'Éveil de l'humanité, à son émancipation des geôles mentales, psychiques et culturelles, qui la retiennent depuis si longtemps prisonnière.
L’Éveil est la clé de la transformation du monde ; il est le facteur auquel on ne pense pas ; il est le moyen autant que le but, la carte autant que le territoire d'un nouveau monde à inventer, imaginer, créer et édifier.
C'est pourquoi l'Éveil est la patrie des artistes, philosophes, chercheurs et découvreurs, inventeurs, novateurs et révolutionnaires. Tous participent à leur manière, qu'ils en soient ou non conscients, à l'Éveil de l'humanité, à son émancipation des geôles mentales, psychiques et culturelles, qui la retiennent depuis si longtemps prisonnière.
L’Éveil est la clé de la transformation du monde ; il est le facteur auquel on ne pense pas ; il est le moyen autant que le but, la carte autant que le territoire d'un nouveau monde à inventer, imaginer, créer et édifier.
à suivre...