Un réveil
dans la joie de constater que la pluie est enfin tombée ! C’est comme si
le féminin sacré avait versé toutes les larmes de son corps, libérant le passé,
pardonnant la sauvagerie d’un masculin débridé. Parce qu’il est bien question
de cela. Tant que les femmes ne pardonneront pas le comportement abusif des
hommes, elles continueront de réparer les dégâts des prédateurs, donnant la vie
comme pour remplir le vide laissé par les hommes tombés au combat. Et le masculin intérieur en chaque femme, sera faussé. On ne peut
continuer de jouer le jeu de la victime, nourrissant l’avidité masculine, son
besoin de pouvoir, en jouant la séduction. Les énergies masculines et féminines
ont été si perverties qu’elles ont perdu leur véritable sens, leur essence
primordiale. Pardonner ne veut pas dire s’agenouiller, c’est juste une façon de
dire stop. Stop au jeu de massacre, stop au jeu de cache-cache, stop au rejet
des différences, à la séparation. Homme ou femme, nous sommes tous constitués
des deux énergies qui ne s’opposent pas mais s’harmonisent afin de créer la vie.
Ce n’est pas en dehors de soi qu’il faille trouver la complétude mais à l’intérieur.
Nous nous sommes créés entiers, complets, capables d’autonomie dans tous les
domaines de la vie. Nous sommes Humains Divins. En nous, cohabitent des forces
que nous maintenons éloignées l’une de l’autre mais en les fusionnant, la paix,
la joie, l’amour divin, deviennent notre quotidien.
Notre
désir primordial est de marier le ciel et la terre en nos corps, de réaliser l’unité,
de canaliser les énergies père mère dans un équilibre harmonieux afin de nous
épanouir telles des fleurs, sur cette planète qui nous porte avec amour.