Je partage avec vous le chapitre que je lis en ce moment, tout à fait synchrone avec ce que je vis depuis une dizaine de jours. Quand je l'ai lu la première fois, l'année dernière, je crois, je n'ai pas saisi les choses avec autant de profondeur que maintenant. A cette période, je n'avais pas encore libéré la notion de bien et de mal, au niveau du mental. Je ne pouvais donc pas appliquer ce qui est recommandé. Encore une fois, il n'y a pas à craindre de devenir un monstre si on accepte ces émotions. Nous sommes tous fondamentalement des êtres d'amour et de lumière et c'est quand on accepte son humanité, qu'elle peut fusionner avec le divin intérieur. Apprendre à se connaitre en profondeur amène à aimer mieux, plus sincèrement, à être transparent, intègre, lucide et honnête. L'année dernière, j'avais encore une image très paternaliste du divin, un genre d'humanoïde parfait, brillant, lumineux, totalement éthéré mais le divin est en chaque cellule. Au niveau de la conscience, nous sommes pure énergie, nous sommes sans formes et nous pouvons prendre toutes les formes. Seule celle-ci subsiste, mais la part éphémère, celle qui expérimente la matière est tout aussi divine et sacrée. C'est à travers ce corps que le divin s'expanse, grandit, explore. Il ne peut que nous aimer, nous sommes une part de lui-même, intimement reliés.
Ce titre un peu provocateur a été choisi intuitivement pour montrer que tout le monde est issu de cette conscience Une et par conséquent que chacun est potentiellement capable de devenir autonome et co-créateur conscient de sa vie. Tout est question de perspective…
lundi 5 août 2013
Question de perspective
JosephineWall |
Le
mouvement de l’océan intérieur provoque des remous qui font remonter à la
surface des débris qui n’ont pas eu le temps de se solidifier, et c’est une
bonne chose. Tant que l’énergie bloquée arrive à s’exprimer, c’est qu’elle n’est
pas cristallisée. Ces débris peuvent être des joyaux. Et même si ça peut chambouler, savoir que le mouvement intérieur
est un signe de vie, d’expansion, est toujours rassurant.
Je dois dire que la
semaine a été à l’image des températures élevées et l’air suffoquant illustrait
bien les moments de remontée de ces énergies enfouies bien profondément.
J’ai
bien eu quelques réflexions du style, "jusqu’à quand il va falloir patauger dans
ces mémoires "! Puis l’idée de délivrer des émotions contenues de générations
en générations me ramenait à la joie. Car c’est là et seulement là, que notre
action peut porter ses fruits pour notre famille. Si nous choisissons nos parents c’est parce que nous avons un lien karmique et surtout un immense
amour pour ces âmes qui cheminent près de nous depuis si longtemps.
Cette
fois-ci, fraîcheur oblige, la fenêtre est grande ouverte ! J’ai pris
la décision de laisser le pigeon s’envoler mais pour le moment, il s’approche
doucement de la fenêtre. Merde ! La chatte est à l’autre fenêtre !
Elle regarde abasourdie cet oiseau qui vient de s’envoler sans sortir ! Il
a dû flairer le danger, ce qui est une bonne chose. J’ai fait en sorte de ne
pas l’apprivoiser pour qu’il garde son instinct naturel mais ça n’a pas été
facile. La tentation de le caresser est grande. Mais ça ne serait pas de l’amour,
ça serait de l’appropriation. Il m’enseigne pas mal de choses concernant l’amour,
l’attachement. Dès qu’on sent des affinités avec quelqu’un, on a tendance à
vouloir posséder l’autre, se le garder, l’emprisonner pour ne pas qu’il nous
échappe.
dimanche 4 août 2013
Électrique !
Ce
matin, levée à 5 heures, j’ai couru pour faire un maximum de choses avant que
la chaleur ne soit insupportable. Je suis rentrée du jardin complètement énervée.
Le sentiment de n’avoir le temps de rien faire, d’être obligée de cavaler et arriver
dans un appart salit par la chienne en chaleur m’a fait péter un câble ! Parfois,
je trouve l’incarnation si chiante ! Devoir s’occuper du corps physique
est tout un travail ! J’ai entamé la libération des émotions relatives au
couple, et je sens que cette colère intérieure en est la source. Colère d’être
seule à assumer le quotidien, même si c’est un choix, il est motivé par des peurs,
peur de se faire avoir, peur de devenir esclave, peur d’être trahie, peur d’être
déçue sexuellement...la liste est longue ! Je sais bien que tout est en
moi et que ça résulte certainement d’expériences passées tout comme des gènes
du côté maternel où les histoires d’amour ont été douloureuses. Alors j’ai
laissé la colère s’exprimer sans trop chercher son origine bien que des pistes
soient apparues. Evidemment, la colère vis-à-vis du manque affectif paternel
qui me renvoie directement à celle vis-à-vis de la source qui semblait si
lointaine et distante. Colère d’être née dans la souffrance, dans la densité
lourde de la dualité, colère du sentiment d’abandon lors de la séparation d’avec
la source...
Même si je sais que cette naissance était une magnifique
opportunité de grandir, d’évoluer, d’arriver à une certaine maturité. Peut-être
que j’oublie un peu trop que c’est aussi une danse entre esprit et matière et
que les positionnements de victime/bourreau/sauveur ont imprimés trop de
culpabilité, de sens du devoir, d’obligations, de regrets et d’amertume. Je
laisse venir, monter, sortir.
Peu importe son origine, ce qui compte, c’est qu’elle
soit en moi et qu’elle demande à être vue, reconnue, aimée et libérée. Je
pourrais passer des heures à chercher à trouver son origine mais ça n’aurait
aucun effet guérissant. Ce serait amplifier l’émotion alors qu’il suffit de la laisser
être, de l’accepter pour ce qu’elle est, une masse énergétique qui cherche la
sortie, la lumière. Alors va, ma colère, retourne à la source, je t’autorise à
faire le voyage de retour. Merci pour tout ce que tu m’as appris, pour ton énergie
qui m’a donné l’élan de m’affirmer, dans certaines circonstances.
"La Clarté Intérieure" journée sacrée "18", Par Murielle Robert
samedi 3 août 2013
Ouvrir son coeur...
Depuis trois
jours, je n’ai pas envie d’écrire, ça ne vient pas. Il faut dire que je vais
directement au jardin pour arroser et que je savoure le bien-être qui résulte
du fait de savoir comment laisser les émotions s’exprimer. Le bien-être est
quelque chose de naturel qui devrait être continuel. Nous avons fabriqué tant
de masques, de rôles que nous ne savons plus vraiment vivre. Nous analysons
tout, dès qu’une envie, un désir arrive, nous le censurons, le jugeons, le
rangeons dans des cases bien ou mal, correct, pas correct et du coup, nous nous
contentons de vivre à moitié. Nous passons notre temps à nous frustrer et à
nous censurer. Les enfants, les adolescents ne se posent pas tant de
questions ! Ils vivent tout simplement, répondant à chaque appel de leurs
corps.
Nous
croyons qu’être adultes, c’est être raisonnable. Mais en fait, ça revient à
faire uniquement ce que les autres nous autorisent à faire. Ce que la
télévision nous dicte, ce que nos parents nous ont inculqués comme étant
« moral ». Des règles soit disant de bienséance qui finalement nous
formatent tous. Il faut être poli, ne pas dire ce que l’on pense, sourire et
saluer tout le monde. A quoi bon si ça n’est pas sincère ? C’est comme si
paraître bon et juste allait nous rendre meilleur. Ce n’est qu’en s’aimant
d’abord sans jugement, sans rejeter des parts de soi que l’on peut avoir un
regard neutre puis finalement aimant sur l’entourage.
En ce
moment, comme j’ai découvert que le fait d’accueillir une émotion ne me bouleversait
pas, je vais à la découverte de celles-ci privilégiant le ressenti. C’est un
exercice qui demande de l‘attention et du silence. Ce n’est pas évident de
pouvoir ressentir ce qui vibre en soi, sans commenter, chercher à interpréter,
comprendre, mais c’est pourtant ce qui s’avère être efficace. C’est tellement
intime que ça ne peut pas non plus être vraiment exprimé. Il faut le
vivre.
vendredi 2 août 2013
"Le chakra du coeur" de Marie Lise Labonté; "La transcendance"
Voici la
dernière partie extraite du livre de Marie Lise Labonté ; « Maître de ses
chakras, maître de sa vie ». Il est clair que la maîtrise du mental et du
corps émotionnel permet déjà un mieux être évident. Je préfère parler de corps
plutôt que de chakra parce que c’est plus concret, bien que tout soit
énergétique. Même si les émotions et les pensées sont invisibles, elles ont
néanmoins un impact très important sur le comportement et sur ce que nous créons. Ce qui est
encourageant, c’est que nous pouvons orienter nos pensées, les choisir. Sans
pour autant renier les mauvaises pensées mais en ne les nourrissant pas, en ne
s’identifiant pas à elles, ou en les considérant à partir du cœur, nous pouvons
modifier les réactions chimiques dans notre corps physique. Le plus difficile,
c’est de pouvoir prendre du recul, se détacher de ce qui se vit à l‘intérieur.
On est tellement habitués à chercher la cause de notre mal être, en dehors de
nous, qu’on se laisse vite embarquer dans la victimisation. Pourtant, notre
pouvoir réside dans notre cœur, l’énergie d’amour inconditionnel restructure,
restaure, régénère, illumine...
mercredi 31 juillet 2013
Le plus beau cadeau de la vie! canalisation reçue par Daniel Miron
Je viens de recevoir la newsletter de Daniel Miron qui canalise les êtres de lumière. C’est toujours appréciable de constater la résonance dans les propos. C’est une canalisation reçue pour une personne en particulier mais qui peut être utile à tout le monde, même des gens qui n’ont pas vécu le problème dont il est question.
Nous avons tous à nous responsabiliser en libérant l’idée de victime, de bourreau et de sauveur. C’est vrai qu’il n’est pas évident de lâcher cette notion puisque tous nos systèmes de croyances reposent sur elle. Cependant, la délivrance, l’autonomie et la souveraineté passent obligatoirement par ce processus.
Tant que nous jugeons, divisons les choses, les événements de la vie en bien ou mal et les gens en bons ou méchants, nous restons piégés dans des rôles et ressassons les mêmes dialogues intérieurs qui nous rendent la vie pénible. Ce système de croyance s’applique à nous-mêmes et nous condamne systématiquement, amenant la culpabilité, le devoir, le sacrifice...
En faisant appel à la
guidance de son cœur, de son âme, on peut finalement voir les choses avec du
recul et changer de perspective sans se sentir coupable et sans croire que l’on
bascule dans le côté obscur.
Notre véritable nature, c’est l’amour divin, inconditionnel, nous ne pouvons pas devenir des monstres en libérant la notion de bien et de mal, nous devenons alors comme le christ, capables d’aimer nos ennemis. Certes pas du même amour mais au moins nous pouvons nous libérer de l’emprise qu’ils ont sur nous, en ne les nourrissant pas par des pensées négatives qui ne feront que les fortifier dans leur rôles de persécuteur et nourrir la haine en nous-mêmes, amplifiant notre statut de victime.
Notre véritable nature, c’est l’amour divin, inconditionnel, nous ne pouvons pas devenir des monstres en libérant la notion de bien et de mal, nous devenons alors comme le christ, capables d’aimer nos ennemis. Certes pas du même amour mais au moins nous pouvons nous libérer de l’emprise qu’ils ont sur nous, en ne les nourrissant pas par des pensées négatives qui ne feront que les fortifier dans leur rôles de persécuteur et nourrir la haine en nous-mêmes, amplifiant notre statut de victime.
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