mercredi 3 juillet 2013

Accueillir le chagrin...vidéos d'Isabelle Padovani





Chère âme, C’est le cœur rempli de chagrin que je m’adresse à toi, ce matin. 
Je suis paumée, partagée entre le dégoût de la violence, de l’inconscience de ce monde, la peine d’avoir perdu Maya et la colère envers cet abruti. 
La culpabilité est aussi présente, celle de n’avoir pas fait ce qu’il fallait, de ne pas avoir pu l’accompagner dans ces derniers instants alors que j’avais pressenti la chose. Celle de me demander ce que j’ai fait pour attirer ça. Je ne culpabilise pas d’avoir pris un bout de cachet hier soir, c’est déjà ça ! Tout se mélange, et si toute ma foi était le fruit de mon imagination ?
Les larmes ne cessent de couler et je les laisse aller, emportant la charge émotionnelle, la colère, la douleur, le chagrin, la culpabilité.
Quand la voisine est venue me dire que Maya était morte, je ne l’ai pas cru, quelque chose en moi refusait de l‘admettre. Je ne peux croire qu’une vie puisse être ôtée par l’inconscience, la connerie humaine et pourtant c’est ce qui arrive tous les jours, dans le monde. 
J’ai ressenti une vague de mal-être me parcourir de la tête au pied. Je n’en veux pas au chien qui l’a tuée puisqu’il a été dressé pour assumer le manque de courage de son maître. 

Dans la matinée, je l’ai entendu gueuler après ses chiens et je n’ai pas voulu y croire. Je me suis dit que je me faisais un film une fois de plus, que ma paranoïa était à l’œuvre. Idem quand le lecteur a affiché « le petit, chat est mort » de Renaud, j’ai juste zappé le morceau. 

Je précise qu'en général, la liste aléatoire qui se crée reflète très souvent mon état d'esprit ou des situations du moment. Quand je suis allée étaler le linge, j’ai appelé Maya que je ne voyais pas et l’ai finalement vue allongée sous une voiture, comme elle fait souvent. 
Je lui ai même dit qu’elle aurait pu répondre à mes sifflements puisque c’est comme ça que je l’appelais. 
Une part de moi savait puisque pendant que je l’appelais, je me faisais le film et une autre part refusait la réalité. Malgré tout, je n’étais pas en conflit intérieur. Hier soir, je n’arrivais même pas à pleurer tant j’étais tendue,  hébétée. Je me suis lâchée une fois que je me suis retrouvée seule à la maison avec mes autres chats et la chienne qui m’ont consolée par leur calme et leur tendresse. 

mardi 2 juillet 2013

Loi d'attraction et acceptation


Autumn Sky


Une fois de plus je me sens poussée à parler de l’EFT. Quand on croit en la loi d’attraction comme un moyen de créer ce que l’on veut, par magie, on tombe dans un piège qui est un gouffre. Celui de ne plus supporter aucun échec. Même les plus petites contrariétés deviennent les signes qui nous montrent que nous ne pratiquons pas bien la loi d’attraction, que nous ne sommes pas capables de créer en conscience notre bonheur. Or, la vie n’est pas uniquement une succession de moments de joie, elle est faite de haut et de bas. Celui qui voudrait contrôler les événements, s’engage dans une lutte sans fin et se promet une vie de souffrances faite d'illusion et de déception. La culpabilité et la dévalorisation qui naissent de l’échec, de l’incapacité à réussir à créer ce que l’on veut, peuvent plonger non seulement dans le rejet de soi mais on peut aussi perdre la foi en ces lois universelles dont nous avons une interprétation enfantine, naïve et capricieuse. 
Oui, nous créons notre vie selon les fréquences vibratoires que nous émettons mais comme nous sommes des êtres multidimensionnels, certains aspects de nous interfèrent en amenant leur propre fréquence dans le processus de création. Tant que nous ne connaissons pas nos parts d’ombres et tant que nous ne les acceptons pas, celles-ci vont saboter toute tentative de réussite. De même que si nous ne connaissons pas le sens de cette vie, l’intérêt d’être sur terre, le choix de notre âme, nous serons toujours dans des créations aléatoires. Il est donc essentiel de se connaître sincèrement et intimement, de savoir quelles sont nos ombres et quels sont nos aspects divins et leurs aspirations afin de réunir tous ces aspects dans l’acceptation de chacun d’eux. Cette découverte nécessite de comprendre le danger de nourrir la notion de bien et de mal, et un amour inconditionnel pour soi-même afin de ne pas tomber dans la dévalorisation, le jugement et l’auto-critique qui bloque la libre circulation de l'énergie de vie, en nous. L’humilité et la pureté, j’entends par là, l’honnêteté vis-à-vis de soi sont indispensables sur ce parcours initiatique. Il s’agit de sonder les profondeurs de notre être afin de trouver notre lumière. J’ai publié hier, des articles qui expliquent plus ou moins comment contacter son âme et sa présence divine. On parle beaucoup de la nécessité de faire silence.
J’avoue que c’est un « sport » que je suis incapable de pratiquer. On peut apprendre à reconnaître les différentes voix qui s’expriment en nous par l’écoute attentive du contenu des phrases entendues. Tout ce qui est tolérant, permissif, amoureux, neutre, peut émaner de la source de toute vie qui est en nous et de nôtre âme ? Là, par la pratique, dans la transparence totale, on arrive à discerner qui nous parle en dedans. Notre esprit, la part de nous égotique, celle qui veut le succès, le chevalier conquérant intérieur, peuvent se faire passer pour la présence divine. Pour ne pas qu’il y ait méprise, la notion de dieu, autorité supérieure, doit être abandonnée. Il n’y a pas une part de nous qui soit plus importante que l’autre, chacune d’elle apporte sa pierre à l’édifice.

lundi 1 juillet 2013

La communication inter-dimensionnelle, par Joéliah.




Ellen Milinich

Je suis tombée par « hasard » sur ce texte publié dans la presse galactique, il y a déjà quelques mois. Cette question de la connexion à l’âme est assez récurrente en ce moment d’élévation parce qu’elle est une aide considérable. L’appel à se tourner vers l’intérieur, vers sa propre guidance est plus que jamais d’actualité. J’ai déjà parlé de nombreuses fois de ce sujet puisque c’est devenu un « acte » conscient et quotidien dans ma vie. Il est vrai que tant qu’on assimile cette communication à de la sorcellerie et que la notion de bien et de mal  basée sur la peur, reste une vérité, on se coupe de cette possibilité d’être éclairé pour soi-même. Développer l’intuition, écouter son cœur et son ressenti n’a pas pour but de lire l’avenir puisque celui-ci se dessine selon le moment présent. C’est un moyen de se connaître en profondeur et d’acquérir plus de foi et de confiance en soi. Il faut juste s’adresser à son âme en pensant qu’elle est une partie égale de qui nous sommes, qu’elle est en nous et que son souhait, c’est d’être en contact conscient avec notre personnalité afin de nous amener à réaliser ce que nous sommes en vérité. Il n’y a pas à s’enorgueillir de cette connexion qui est naturelle comme le dit Joéliah dans le texte qui suit. La communication se fait simplement et nous recevons des réponses intimes que nous sommes seuls à pouvoir comprendre. On peut prier mais personnellement, je me contente de lui parler en étant convaincue qu’elle m’entend puisque je ne doute pas de cette réalité. Je peux savoir que c’est elle qui me « parle » selon le contenu du message et la façon dont ça me vient. C’est toujours rempli d’amour, sans aucun jugement, sans tambour ni trompette, dans la simplicité et la familiarité.  J'ai choisi ce dessin, en haut de ce message pour illustrer la simplicité, la familiarité et la bienveillance de cette connexion à l'âme. Pour ce qui est de celle avec des guides, il suffit de les appeler de la même façon. Ils nous accompagnent dans cette incarnation et nous inspirent puisque c'est leur "rôle".

l'Eft, une belle façon de s'aimer sans conditions...




Je remarque l’efficacité de l’EFT et la rapidité avec laquelle mon cœur et ma conscience s’ouvrent. Tout l’effort que j’ai eu à faire, c’est de maintenir vivant ce désir d’acceptation en faisant une séance dès qu’une émotion négative ou une pensée de jugement me venait à l’esprit. En vérité, comme mon mental a déjà bien intégré et compris que l’amour inconditionnel est la clef qui ouvre la source d’amour intérieure qui guérit tout sur son passage, je n’ai fait que quatre séances en deux jours. Je préfère le faire quand les circonstances s’y prêtent plutôt que d’en faire un rituel planifié. On dirait que quelque chose en moi se décrispe, s’ouvre à de nouvelles perspectives, une vision des choses totalement neuve alors que mon décor reste le même. Des idées viennent répondant à des questions que je me pose depuis longtemps et m’apparaissent si lumineuses et évidentes que je me demande comment j’ai pu être si aveugle. Même si j’ai lu le message des être de lumière reçu par Daniel Miron, publié hier, je n’avais pas percuté avec autant de clarté. Je ne retombe pas dans l’auto-critique non plus. Des phrases lues dans les messages de Jeshua, par Paméla Kribbe ou du collectif Ashtar, par Simon Leclerc, deviennent vivantes en moi. Tout ce que j’ai pu lire concernant le lâcher prise, l’acceptation de ce qui est, se vérifie à chaque instant.
Et pourtant, je ne fais que tapoter sur des points spécifiques de mon corps physique. J’y mets tout mon cœur quand je prononce les phrases et je sens de suite une détente et un sourire qui se dessine sur me lèvres. J’avais du mal à interpréter la loi d’attraction comme un genre de baguette magique où il suffisait de vouloir pour que ça se réalise. Il y avait quelque chose de contradictoire entre affirmer que l’on créé sa vie selon son désir et accepter ce qui est. Le désir de l’ego répond au besoin de palier une carence, de combler un manque, de contrôler les choses mais en même temps, c’est une façon de nier l’existence du divin en soi. Si nous sommes sur terre pour apprendre à aimer divinement et que le choix d’incarnation a été fait par notre âme et notre conscience élargie, tout ce que nous vivons a un sens et une raison d’être. Celle de nous amener à comprendre la valeur de la puissance de l'amour inconditionnel ?  Cet amour étant la capacité à aimer et à accepter ce qui est, l’ego ou la volonté doivent être amenés à accepter de se laisser guider par le cœur et pour ce faire, adopter la « volonté » de l’aspect divin de qui nous sommes, donc la situation que nous vivons présentement, nos conditions de vie.

Purifier son récepteur intérieur...extraits du livre de Sanaya Roman et Duane Packer



Patricia Ariel


Depuis que j’ai reposé l’intention de proposer un conseil en matière de développement personnel et spirituel, je reçois beaucoup d’infos, de nouveaux questionnements de façon à élargir ma compréhension et à mettre le tout à plat pour ordonner tout ce qui est en moi. La quantité de pièges sur ce chemin d’aide est assez conséquente et il est nécessaire d’être précis et d’avoir libéré tout le bagage émotionnel qui peut interférer dans la réception et la diffusion d’informations. Il me reste à traiter la peur de se planter que des séances d’EFT pourront diluer. De plus, pour le moment, mon objectif en faisant ce blog, c’est de transmettre des outils d’élévation et de témoigner de l’efficacité de leur application au quotidien, de mon expérience, sans me positionner en maitre mais en élève en perpétuelle expansion.
L’ouverture de conscience doit s’accompagner de l’ouverture du cœur. Tout le monde reçoit des messages, des visions et comme nous nous ouvrons à de nouvelles dimensions, il semble logique que le nombre d’infos reçues se multiplie. Là encore, le discernement et la capacité à reconnaître la provenance de ce qui est reçu, sont essentiels. Je ne parle pas ici de savoir si ce sont des êtres de la lumière ou de l’ombre qui transmettent les messages mais si ça vient du cœur et de la conscience ou bien de l’ego. Il est donc nécessaire d’avoir une bonne connaissance de son ressenti, des modes de communication du cœur et de l’esprit et d’avoir libéré la notion de dualité de manière à accueillir ce qui est entendu ou ressenti, d’une façon neutre.
Avant toutes choses, une connaissance approfondie de ses aspects humains, de ses souffrances et de ses peurs est nécessaire afin de déterminer la source des infos.
La foi en l’humain divin, au fait d’être multidimensionnel implique que des aspects de nous-mêmes soient peu éclairés et la plongée dans ses profondeurs est une étape obligatoire afin de libérer ce qui peut obstruer la réception ou en déformer le sens. A ce stade, des exercices de libération des peurs et d’amplification de l’amour inconditionnel de soi, peuvent faciliter le nettoyage et nécessitent d’être honnête et humble. L’ego voudra toujours s’approprier une expérience, se valoriser à travers elle. C’est là où l’ouverture du cœur permet de se recentrer sur l’objectif premier de la démarche : le mieux-être intérieur afin de s’accepter sans conditions et d’accepter l’autre de la même manière, et l’ouverture de conscience pour appréhender sa vie avec recul et neutralité.

dimanche 30 juin 2013

Préparer sa terre intérieure au changement, message des entités de lumière, reçu par Daniel Miron




Comme il me semble que l’attitude la plus adéquate en cette période « spéciale » soit d’accepter ce qui est, d’amplifier l’amour inconditionnel de soi, en se tournant vers sa vraie nature, je partage cette question/réponse reçue en canalisation par Daniel Miron. Bien que je sois dans une période de retour à la vie réelle par la connexion au jardin et que je ne visite pas trop les sites d’éveil, puisque je suis tournée vers l’écoute de mon âme et des pulsions de vie, ce texte reçu par mail est en parfaite résonance avec ce que je crois. J’ai choisi d’être à l’écoute de mon ressenti plus que jamais, afin de ne plus être ballotée par les contradictions des autres mais d’apprendre à accepter les miennes. Il y a comme un danger à se gaver de lectures spirituelles qui parlent d’ascension. D’une part, on perd sa propre écoute et on donne trop de pouvoir à ce qui vient de l’extérieur. Que ce soient les messages «lumineux » ou encore les infos dans les médias, on reste focalisé sur un futur hypothétique, les yeux rivés sur l’ordi passant à côté de la vie, de sa réalité, dans le moment présent. De sa propre réalité, celle qui se vit à l’intérieur et s’exprime à l’extérieur. Le divin, l’âme ou la présence sont en nous et nous contactent, nous parlent ou nous touchent de façon particulière. Il est important d’apprendre à reconnaître cette connexion qui se fait au travers de sensations, d’idées lumineuses, dans des moments précis où nous sommes les seuls à pouvoir comprendre ce qui nous est donné. Il y a plusieurs méthode qui ont quasiment toutes les mêmes principes ; « s’aimer sans conditions, accepter ce qui est ». Enfin, c’est ce que j’expérimente qui m’amène un mieux être même s’il reste des peurs, des moments de doute, d’incertitude... Je me dis que c’est logique puisque tout change. J’en suis même à penser que le fameux balancier dont je parlais ce matin, ce mouvement vers les opposés, finira par se stabiliser tout seul, pour peu qu’on y ajoute pas d’énergie en s'identifiant à l'un ou l'autre des aspects.

Un nouveau matin




Ce matin, je suis lasse de cogiter et j’ai commencé par faire une séance d’EFT dès le réveil. Des phrases épurées, allant à l’essentiel, comme me l’a rappelé gentiment, Eve dans son mail, hier :
« Même si.....Je m’aime infiniment et je me pardonne »
L’essence même de toute libération.
J’ai remercié la Terre Mère pour sa présence et son soutien, pour notre connexion éternelle. J’ai oublié hier, que j’avais fait une petite méditation au réveil, pour sentir ce lien indestructible. En me levant, j’ai repassé ma journée d’hier et c’est là que j’ai constaté avec une grande reconnaissance, qu’elle avait répondu à mon appel. La paix ressentie au jardin, la paix dans mes interactions avec les voisins, la spontanéité exempte de peur, de sentiment de supériorité ou d’infériorité, le fait de me rendre utile tout en étant rétribuée, les moments de pause que je me suis accordés sans culpabilité. Enfin, la sensation de ne pas être à ma place, bienvenue sur cette planète, n’est plus nourrie en moi et n’existe même plus. Ce sentiment d’illégitimité qui me poussait à me recroqueviller sur moi-même, c’est envolé.  
Au lieu de ça, je me sens chez moi, bien dans mon corps, même si le critique intérieur voudrait me faire culpabiliser de ne pas être à la hauteur. Je retrouve mon désir d’unité intérieure et le laisse exprimer ses remarques sans y croire, convaincue que ce jeu de la vie est avant tout « inventé » afin de trouver de la joie dans l’épanouissement, par la créativité et le laisser aller, enfin le lâcher prise. (Les mots ont un impact plus ou moins positif!) Un mouvement perpétuel entre faire et non faire, entre mouvement et immobilité, un balancement continu qui peut donner le « tournis » si on se crispe à la balançoire mais qui devient chatouillis si on se laisse porter par elle.