Je
remarque l’efficacité de l’EFT et la rapidité avec laquelle mon cœur et ma
conscience s’ouvrent. Tout l’effort que j’ai eu à faire, c’est de maintenir
vivant ce désir d’acceptation en faisant une séance dès qu’une émotion négative
ou une pensée de jugement me venait à l’esprit. En vérité, comme mon mental a
déjà bien intégré et compris que l’amour inconditionnel est la clef qui ouvre
la source d’amour intérieure qui guérit tout sur son passage, je n’ai fait que
quatre séances en deux jours. Je préfère le faire quand les circonstances
s’y prêtent plutôt que d’en faire un rituel planifié. On dirait que quelque
chose en moi se décrispe, s’ouvre à de nouvelles perspectives, une vision des
choses totalement neuve alors que mon décor reste le même. Des idées viennent
répondant à des questions que je me pose depuis longtemps et m’apparaissent si
lumineuses et évidentes que je me demande comment j’ai pu être si aveugle. Même
si j’ai lu le message des être de lumière reçu par Daniel Miron, publié hier,
je n’avais pas percuté avec autant de clarté. Je ne retombe pas dans l’auto-critique
non plus. Des phrases lues dans les messages de Jeshua, par Paméla Kribbe ou du collectif Ashtar, par Simon
Leclerc, deviennent vivantes en moi. Tout ce que j’ai pu lire concernant le lâcher
prise, l’acceptation de ce qui est, se vérifie à chaque instant.
Et
pourtant, je ne fais que tapoter sur des points spécifiques de mon corps
physique. J’y mets tout mon cœur quand je prononce les phrases et je sens de
suite une détente et un sourire qui se dessine sur me lèvres. J’avais du mal à interpréter
la loi d’attraction comme un genre de baguette magique où il suffisait de
vouloir pour que ça se réalise. Il y avait quelque chose de contradictoire entre affirmer
que l’on créé sa vie selon son désir et accepter ce qui est. Le désir de l’ego répond au besoin de palier
une carence, de combler un manque, de contrôler les choses mais en même temps,
c’est une façon de nier l’existence du divin en soi. Si nous sommes sur terre
pour apprendre à aimer divinement et que le choix d’incarnation a été fait par notre âme
et notre conscience élargie, tout ce que nous vivons a un sens et une raison d’être.
Celle de nous amener à comprendre la valeur de la puissance de l'amour inconditionnel ? Cet amour étant la capacité à aimer et à
accepter ce qui est, l’ego ou la volonté doivent être amenés à accepter de se
laisser guider par le cœur et pour ce faire, adopter la « volonté »
de l’aspect divin de qui nous sommes, donc la situation que nous vivons
présentement, nos conditions de vie.
Quand on décrète vouloir quelque chose, c’est
parce que ce que l’on vit ne nous plait pas, on renie donc notre aspect divin,
on refuse de voir la « leçon » que notre âme veut nous amener à comprendre.
On résiste au mouvement intérieur, à l’inspiration de notre âme. Ce qui crée
automatiquement un conflit intérieur puisque des parts de nous veulent grandir s’élever
vers l’amour inconditionnel et d’autres veulent se maintenir dans l’illusion du
mental dont la vision est duelle. Tant que nous refusons la guidance de notre âme,
nous sommes à la merci des contraintes de l’illusion de la séparation, tantôt
dans la joie et tantôt dans la peine. Si au contraire, nous acceptons la
situation telle qu’elle est, dans le moment présent, bien que l’ego puisse opposer
un peu de résistance, comme l’énergie d’amour est au-delà de tout et qu’elle
englobe tout, l’ego finit par lâcher prise puisqu’il se sent accepté à son
tour. Si je suis convaincue d’être multidimensionnelle,
c'est-à-dire d’être plusieurs corps situés dans des dimensions différentes, en
ayant confiance en la puissance guérissante de l’amour inconditionnel et la « volonté »
de mon aspect divin de me guider vers cet amour, je peux m’abandonner, accepter
ce que je vis, sans aucune crainte. Si j’accepte ce qui est, mes différents corps
et leurs limites, je dis oui à l’amour et celui-ci peut restaurer tout ce qui a
besoin de l’être, puisque tous mes corps se sentent reconnus et aimés, l’harmonie
qui en découle libère l’énergie de l’amour, de la vie éternelle qui en circulant
dans tout ce que je suis, sublime ce qui est. La lumière et l’amour divin,
recréé des conditions qui seront le reflet de cette harmonie intérieure
retrouvée. Encore une fois, c’est clair et évident dans ma tête mais ça n’est
pas facile à traduire en mots sans tomber dans des formules déjà écrites,
répétées.
Puisque
l’amour inconditionnel est l’énergie de la création de toutes choses, on ne
peut prétendre créer quelque chose d’heureux, de constructif à partir de l’ego seul. Puisqu’il
divise et voit les choses en niant une bonne part de ce qui nous constitue, il
ne peut créer quelque chose qui satisfasse toutes les dimensions de notre être.
Et tant qu’une part de nous se sent exclue et rejetée, elle se manifestera
créant un conflit interne. Pour mon « problème » de dépendance, par
exemple, si je décrète vouloir arrêter de prendre des cachets et pense y
arriver par la seule force de volonté, je vais en baver. Le corps physique va
réclamer sa dose, les parts de moi qui trouvent un semblant d’équilibre avec ce
produit vont se manifester et créer un conflit intérieur qui se traduira par de
la colère, de la violence. Puisque mon ego voudra à tout prix y arriver, il
niera les pensées "négatives", toutes les raisons psychologiques qui m’ont
amenées à prendre ces produits et je risque d’être submergée par des pensées
inconscientes qui se manifesteront. Si j’accepte la situation, la décrispation
et la confiance intérieure amèneront ces peurs inconscientes refoulées à la
surface, en douceur, au fur et à mesure de ma capacité à accueillir ce qui
vient. Le seul « effort » que j’ai à faire, c’est d’avoir confiance
en ce processus et à faire une séance quand une peur, une critique ou une
émotion désagréable se manifeste. Le principe de l’EFT étant d’accepter ce qui
est, le cœur s’active en même temps que la conscience, comme la réalité du
moment, mes peurs, mon état d’esprit actuel ne sont pas niés, et qu’en même
temps le profond désir de m’aimer sans conditions et énoncé, ils peuvent ensembles,
d’un commun accord, m’amener doucement vers la guérison. En tout cas, même si
je n’arrive pas encore à voir comment cette libération se réalisera, je peux
déjà apprécier la paix intérieure ressentie. Elle suffit à maintenir la
motivation à continuer dans ce sens.Voici une des phrases que je prononce en tapotant afin d'accepter la dépendance aux médocs: "Même si je prends des médicaments, je m'aime infiniment, je m'accepte telle que je suis et je me pardonne."
Photos de ma collec' que vous pouvez utiliser en citant la source:
http://lydiouze.blogspot.fr