Ce
matin, je suis lasse de cogiter et j’ai commencé par faire une séance d’EFT dès
le réveil. Des phrases épurées, allant à l’essentiel, comme me l’a rappelé
gentiment, Eve dans son mail, hier :
« Même
si.....Je m’aime infiniment et je me pardonne »
L’essence
même de toute libération.
J’ai
remercié la Terre Mère
pour sa présence et son soutien, pour notre connexion éternelle. J’ai oublié
hier, que j’avais fait une petite méditation au réveil, pour sentir ce lien
indestructible. En me levant, j’ai repassé ma journée d’hier et c’est
là que j’ai constaté avec une grande reconnaissance, qu’elle avait répondu à
mon appel. La paix ressentie au jardin, la paix dans mes interactions avec les
voisins, la spontanéité exempte de peur, de sentiment de supériorité ou d’infériorité,
le fait de me rendre utile tout en étant rétribuée, les moments de pause que je
me suis accordés sans culpabilité. Enfin, la sensation de ne pas être à ma
place, bienvenue sur cette planète, n’est plus nourrie en moi et n’existe même
plus. Ce sentiment d’illégitimité qui me poussait à me recroqueviller sur moi-même,
c’est envolé.
Au lieu
de ça, je me sens chez moi, bien dans mon corps, même si le critique intérieur
voudrait me faire culpabiliser de ne pas être à la hauteur. Je retrouve mon
désir d’unité intérieure et le laisse exprimer ses remarques sans y croire,
convaincue que ce jeu de la vie est avant tout « inventé » afin de
trouver de la joie dans l’épanouissement, par la créativité et le laisser aller, enfin le lâcher prise.
(Les mots ont un impact plus ou moins positif!) Un mouvement perpétuel entre faire et non faire, entre mouvement et immobilité,
un balancement continu qui peut donner le « tournis » si on se crispe
à la balançoire mais qui devient chatouillis si on se laisse porter par elle.