samedi 29 juin 2013

Joyeux méli-mélo !



Hier, à peine visible sur le lys


Ce matin de façon flagrante et depuis quelques heures, en léger murmure, une sorte de confusion intérieure s’installe. J’ai beaucoup regardé de vidéos d’Isabelle Padovani et lu quelques articles qui m’ont mise face à des questions ou plutôt face à deux positionnements. La certitude que l’on crée son monde par la focalisation de nos pensées. Du moins notre état d’esprit se forme selon les pensées sur lesquelles nous choisissons de nous focaliser. Puis la sensation que tout est vain, que le mouvement de la vie décide pour moi et ma seule option, c’est de m’y adapter, de l’accepter. Bien que ça semble incompatible, contradictoire, le dilemme entre vouloir et accepter revient en surface mais là aussi, la voie du juste milieu doit exister. Et rebelote, la sensation d’être une marionnette revient. Il semble que le jeu, soit de se situer entre ces deux voies. Poser des intentions, formuler ses rêves, « jouer » à être telle ou telle personnalité tout en sachant que ça n’est qu’un jeu, une illusion de façon à ne pas être déstabilisée par une vague qui viendrait tout bousculer. Ne pas s’identifier à l’aspect humain puisque nous ne sommes pas uniquement cette apparence de chair et d’os et ne pas non plus négliger cette part qui expérimente. Ce n’est pas à proprement parler de la confusion mais la nécessité d’être précise se fait sentir. Bien que je me sois invitée à lâcher les lectures spirituelles ou les points de vue extérieurs concernant l’être, l’humain divin, je ne peux m’empêcher de plonger le nez dedans comme quelqu’un qui a besoin de se rassurer dans ses croyances. En même temps, les croyances sont des stratégies du mental qui peuvent enfermer et qui ne sont pas forcément la vérité de l’être. Comme j’ai beaucoup de mal à ressentir ce qui se passe en moi, quand il n’y a pas de mouvement violent comme la colère, la tristesse, la joie, je suis un peu frustrée et je vais chercher à l’extérieur la confirmation par résonance, de ce en quoi je crois. Il y a un tel business autour de ça que ça devient confus. 
J’ai expérimenté la sensation d’être unie à tous les humains par un lien familial comme décrit Isabelle Padovani et reste persuadée que cette expérience avait pour but de me libérer de l’enfer de se croire uniquement constitué de chair et d’os, de m’aider à relativiser les questions existentielles afin que j’ose vivre pleinement cette incarnation. Mais plutôt que de m’ouvrir au monde, je me suis enfermée dans une église d’où j’ai dû sortir pour retrouver la liberté d’être.
J’ai la sensation d’être arrivée à un point où l’autonomie spirituelle tant espérée demande de lâcher toutes les croyances pour être dans le mouvement de la vie. D’arrêter de se poser des questions et de vivre simplement, dans le moment présent mais je n’y arrive pas toujours. Quand je suis au jardin, je ne suis plus sous la contrainte du mental, dépendante de ces mouvements. Une certaine harmonie se créé. Le fait que la frontière entre les dimensions soit de plus en plus mince, rend les choses encore plus confuses. Si on part du principe que le monde est manipulé pas des entités prédatrices, comme le dit Olivier de Rouvroy, par exemple, on retombe dans la peau de la marionnette et même dans la déresponsabilisation, si on ne se positionne pas. On est passé de l’humain victime du diable, à l’humain victime d’extra-terrestres. On est encore dans une vision duelle.

Aujourd'hui, bien présente!
Quand on choisit d’être gouverné par quelqu’un d’autre que soi, on prend le risque d’être manipulé. Que ce soit des humains sortis de l’ENA ou des extra-terrestres ou encore des guides spirituels, ça reste des gens qui décident pour moi. Même si en choisissant l’état d’esprit que je veux nourrir, je peux ne pas me sentir affectée par leurs décisions, je reste à la merci de leur politique qui régit mon quotidien. Je cultive mon petit bout de terre mais l’usine d’à côté a certainement une influence sur les produits que je récolte tout comme l’état de la nappe phréatique les émanations de gaz carbonique dans l’air et celles des produits utilisés par le voisin. A moins de vivre dans une bulle, je subi toujours l’influence extérieure qui m’amène à penser, que le mieux c’est encore d’en rire et d’être capable d’accepter ce qui est. 
Mais là, un autre dilemme entre en jeu. Accepter d’être dépendante d’un produit qui bouleverse mon laboratoire chimique intérieur ou accepter la souffrance du manque qui viendra si je décide de me sevrer ?
Plus ça va et plus je me dis que ce produit me coupant de mon ressenti puisqu’il me place dans l’esprit et me coupe de mes émotions, est un gros handicap dans mon désir d’être, d’exprimer ma vraie nature. J’intègre donc des outils pour gérer la souffrance, des méthodes pour accueillir ce qui est, dans le moment présent, pour ne pas amplifier la douleur par des pensées de peur.
Je compte encore sur le puissant désir de liberté qui m’habite, pour faire le pas. Je calme mon mental en lui disant qu’il y en a pour trois jours, en théorie, à être balloté, à ressentir des symptômes de manque, que nous avons déjà réalisé cette détoxication. Si je fouille dans mes souvenirs, le processus était simple. J’étais en totale confiance vis-à-vis de la source mais je la voyais comme un parent aimant. Je ne pouvais concevoir que j’étais mon propre parent. Les données sont différentes. Je dois préparer mon mental à vivre la nuit noire de l’âme et j’avoue que je ne suis pas très chaude ! Comme je veux mettre toutes les chances de mon côté, et que je sais que je ne suis pas capable de faire les choses dans la lutte, je dois essayer d’amplifier l’amour de soi. Si j’appelle l’aide de guides, d’anges, et même d’humains, qui me dit que je ne serais pas à nouveau manipulée ? Il semble donc qu’il faille que je me démerde seule dans cette délivrance. Que je choisisse les outils qui me correspondent pour me faciliter la tâche. Et encore c’est l’idée même d’un combat qui doit être effacée. Puisque ce qui avait rendu la chose facile, c’était l’amour immense que je ressentais intérieurement. Peut-être que je devrais appeler le soutien de ma présence divine. Rester à l’intérieur de tout ce que je suis pour trouver la délivrance. Je crois que je vais commencer par des séances d’EFT pour déconditionner le mental. La vérité c’est que j’en ai marre d’être dépendante de facteurs extérieurs pour avoir de la joie, de l'assurance en soi mais en même temps la peur de me trouver face à un vide intérieur, une non-présence, me freine considérablement. Pourtant, je sais qu’il y a une part de moi bienveillante, maternante, aimante qui est tout près.
 
Ciel d'hier matin
Présence divine, j’ai envie de changer de jeu. Même si je vois que je ne maîtrise rien, je veux être le plus authentique possible, le plus proche de ce que je suis en vérité. Même si je pense que demander ton soutien c’est encore dépendre de quelqu’un, je veux goûter ta présence à l’intérieur de ce que je suis afin de ne pas avoir la crainte de lâcher un maître pour en suivre un autre. Qui me dit que ce que je ressens intérieurement, m’appartient ?
Bien que beaucoup de questions et de doute se manifestent, je n’angoisse pas pour autant. Peut-être un peu de tristesse à l’idée d’aller vers la douleur. D’un autre côté, pourquoi devrais-je souffrir pour retrouver mon intégrité ? N’est-ce pas là encore, un conditionnement du mental ? Oui il y a l’expérience, le souvenir d’avoir souffert les fois où j’ai voulu me libérer des opiacés mais je l’ai aussi fait sans aucune souffrance. Oui mais le contexte était particulier, je croyais en Jésus Christ sauveur. J’étais persuadée qu’il me soutiendrait et ça fut effectivement le cas. Je n’ai pas eu de symptôme de manque.
J’ai essayé de diminuer progressivement pour apprendre à gérer mes émotions en directe mais je n’y arrive plus. Du moins comme je tente d’être dans l’acceptation de ce qui est, de ce qui représente un drame pour moi, j’ai laissé de côté cette stratégie de la diminution progressive. Je dis que ça représente un drame mais en vérité, nous ne sommes jamais totalement libres. Tant que nous sommes dans un corps physique qui a des besoins, la liberté reste très relative. On peut plus parler de libérer le plus possible de chaînes. D’un autre côté, le sens de cette incarnation, c’est de jouer le jeu d’avoir un corps, de ressentir, d’incarner la vie au travers des pulsions, des émotions, d’entendre des pensées et d’harmoniser le tout.
Bon, je viens de me faire une séance d’EFT en ces termes

"Même si je prends des produits par peur du manque affectif, je m'autorise à m'aimer sans conditions et je me pardonne"
"Même si j'ai peur d'être aimée, je veux essayer de m'aimer sans conditions et je m'autorise à être aimée."
« Même si j’ai encore peur de me délivrer de la dépendance, je m'aime et je me pardonne »
« Même si j’ai peur de souffrir en faisant le sevrage, je m'aime et je me pardonne »
"Même si je me juge d'être dépendante et faible de ne pas arriver à me libérer, je m'aime et je me pardonne"...
Je partage ça avec vous puisque c’est ce que je vis aujourd’hui et comme je crois en l’efficacité de cette technique, c’est un moyen de montrer son application en direct live. Il est vrai que j’ai longtemps hésité à faire ce blog et à vouloir proposer un conseil avant d’être sevrée de ces médicaments mais j’ai choisi de témoigner de ma foi. Celle de l’humain divin capable de s’auto-guérir. Bien que j’aie libéré pas mal de peurs, de fausses croyances, et guérit de maladies, il reste ce gros « paquet » qui soulève des peurs telles que l’interdépendance affective, la peur d’oser être, la peur de la souffrance, la peur de la puissance, celle de ne pas savoir gérer un semblant de liberté, bref, c’est un gros dossier. Je me sens prête à regarder tout ça de plus prés. Je ne fixe pas d’obligation de réussite mais plus l’application de méthodes auxquelles je crois pour les avoir expérimenté. Le contexte, la foi en ma multidimensionalité qui peut être dirigée par mon aspect le plus amoureux et lumineux, la capacité de choisir comment je veux interpréter ce que je vis en l’occurrence à travers ma foi en l’humain divin. La foi en l’acceptation de ce qui est, dans le moment présent afin de libérer la pression, le devoir, l’obligation...Bien qu’il y ait encore pas mal de contradiction, de confusion dans ce que j’exprime, je pallie cette carence par l’amplification de ma foi en la bienveillance de la source intérieure. Et qui vivra verra ! 
Photos de ma collec' que vous pouvez utiliser en citant la source:
L'araignée est un peu l'illustration de la pensée confuse qui s’immisçait discrètement, hier, en périphérie et qui ce matin se montre sans vergogne! Le grain de sable qui perturbe l'apparente sagesse...Pas moyen de s'y croire, lol!